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En Sibérie, la fin du permafrost. Valérie Cabanes : « Le crime d’écocide doit être reconnu par la Cour pénale internationale » Actualisation — Jeudi 2 mai 2019 — Le Sénat a rejeté jeudi 2 mai une proposition de loi visant à introduire le concept d’écocide dans le Code pénal.

L'écocide : cinquième crime de la liste des crimes poursuivis par la CPI ? Un écocide est selon Valérie Cabanne : « un endommagement grave de tout ou partie du système des communs planétaires et/ou d’un système écologique de la Terre » C'est un crime qui peut s'appuyer sur le cadre d'analyse des limites planétaires caractérisées par 9 seuils et qui est désormais intégré à l'évaluation des 17 objectifs de développement durable de l'ONU. Sous la direction du Suédois Johan Rockström et de l’Australien Will Steffen, alors chargé respectivement du Stockholm Resilience Center et du Programme international géosphère-biosphère (IGP😎. Les « limites planétaires » définissent neuf processus régulant ensemble la stabilité de l’écosystème Terre : la diversité biologique, le climat, le pH des océans, les forêts, les apports d’azote et de phosphore aux sols et aux océans, la quantité d’eau potable, la couche d’ozone stratosphérique, la composition de l’atmosphère, le bon état général de la chaîne alimentaire. Pour chacun de ces neuf paramètres, il existe une limite à ne pas dépasser pour ne pas menacer les conditions de vie terrestres dont nos sociétés dépendent. Or, alors qu’ils ont été assez stables au cours des 10.000 dernières années, ces paramètres ont été bouleversés depuis l’apparition de la révolution industrielle et de la société de consommation. Aujourd’hui quatre des neuf seuils ont déjà été dépassés : la concentration de CO2 dans l’atmosphère atteint 411 ppm [partie par million] pour un seuil maximum de 350 ppm, l’érosion de la biodiversité atteint 100 espèces par an pour un seuil maximal de 10 espèces par an, etc. – phjacquot

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Valérie Cabanes : « Le crime d’écocide doit être reconnu par la Cour pénale internationale »

Article du 11 mars 2019 Valérie Cabanes est juriste internationale, défenseuse des droits humains et de la nature. Covid-19 et politiques énergétiques : choc majeur ou déstabilisation mineure ? Alors que la crise sanitaire frappe encore durement le monde, la Convention citoyenne pour le climat née suite à la crise sociale des gilets jaunes a remis ses propositions le 21 juin, pour répondre à la crise écologique.

Covid-19 et politiques énergétiques : choc majeur ou déstabilisation mineure ?

À l’intersection de ces trois crises, on trouve la question de l’énergie, et plus précisément de la politique énergétique. Assiste-t-on aujourd’hui à un choc majeur aux effets durables ou une déstabilisation mineure aux effets temporaires ? Le 27 mai 2020, la Commission Européenne a présenté les contours d’un plan de relance de 750 milliards d’euros (répartis entre dotations et prêts). Le 15 juin 2020, le pétrolier britannique BP annonce la dépréciation de 17,5 milliards de dollars d’actifs pétroliers, anticipant que les conséquences de la pandémie accélèreront le rythme de la transition vers une économie et un système énergétique à plus faible intensité carbone. Décrypter l'énergie. Le site www.decrypterlenergie.org est une initiative de l’Association négaWatt, regroupant des professionnels de l’énergie et des citoyens.

Décrypter l'énergie

Son action et ses propositions ont pour objectif le développement d’une politique énergétique fondée sur la sobriété et l’efficacité énergétique et sur un recours plus affirmé aux énergies renouvelables. En savoir plus sur www.negawatt.org D’autres associations ou rédacteurs indépendants sont venus apporter leur contribution à la réalisation de ce site, comme Hespul, association référente sur le solaire photovoltaïque, ou Solagro concernant les questions de transition agricole. Face aux enjeux majeurs que représente une véritable transition énergétique en France, ce site apporte une nouvelle contribution à la réflexion et au débat sur notre avenir énergétique.

5e risque : « Nous avons les moyens d’être au rendez-vous » - Piloter - Directions.fr. Sommes-nous à un tournant historique ?

5e risque : « Nous avons les moyens d’être au rendez-vous » - Piloter - Directions.fr

Marie-Anne Montchamp. Il peut l’être, sous réserve que la 5e branche porte bien un nouveau risque Autonomie et non Dépendance. Avec le Covid-19, le pays a été rattrapé par une évidence : comme toujours dans les crises (climatique, sanitaire, environnementale…), les personnes âgées et handicapées paient le plus lourd tribut, justement parce qu’elles sont les moins autonomes. Dans une protection sociale contemporaine, nous avons donc besoin d’une grande politique Autonomie, au sens de l’égalité des chances et de la capacité à maîtriser sa vie, qui adresse un risque spécifique.

Celui-ci est complexe, car il dépend de la personne elle-même (de son âge, de sa situation, de son handicap), mais aussi du lieu où elle vit. Entreprises à mission : Trois raisons pour lesquelles les patrons s’engagent. Pour "officialiser la mission familiale" et assurer sa transmission "Devenir une entreprise à mission est une manière de rendre hommage aux valeurs qui ont guidé mon grand-père lors de la création d’Yves Rocher, il y a 60 ans.

Entreprises à mission : Trois raisons pour lesquelles les patrons s’engagent

La loi Pacte nous permet d’officialiser cela et de pouvoir assurer la transmission de cette valeur familiale aux générations futures qui géreront l’entreprise, dans la lignée de mon action pour réintégrer le capital de l’entreprise au sein de la famille Rocher. Notre mission – Reconnecter ses communautés à la nature - est une réponse à l’un des plus grands défis de notre société mais aussi aux attentes de nos consommateurs. C’est également une incitation, pour les autres entreprises, à prendre le même chemin, autour de leurs propres valeurs.Je suis convaincu que la pérennité d’une entreprise se construit en conjuguant la performance économique et le bien commun. Ce nouvel outil va nous permettre de créer de la valeur autour de nos parties prenantes.

Faire de la "Raison d’être" un axe structurant de l'entreprise et non un slogan vide de sens. Les actionnaires poussent les entreprises à rendre des comptes sur leur "raison d'être" Incitées par la loi Pacte à se doter d’une raison d’être, les grandes entreprises répondent consciencieusement à l’appel.

Les actionnaires poussent les entreprises à rendre des comptes sur leur "raison d'être"

Au total, depuis deux ans, 26 noms du CAC40 ont élaboré ces quelques lignes censées les définir sur le long terme. Certaines l'ont même inscrite dans leurs statuts comme Atos, Carrefour, Engie, Edf et bientôt Danone. Aux Etats-Unis, pas de loi Pacte mais une déclaration d’intention de la puissante Business Rountable il y a un an, a aussi permis de généraliser le mouvement. Et les actionnaires ont soutenu voire poussé la démarche. Dès 2019, le plus puissant d’entre eux, qui détient des parts dans la quasi totalité du CAC40, BlackRock, a donné le ton. La résilience de l’industrie ne passe pas toujours par la relocalisation. L’épidémie révèle notre dépendance à des entreprises lointaines pour protéger et soigner nos concitoyens.

La résilience de l’industrie ne passe pas toujours par la relocalisation

Certains appellent à la relocalisation sur notre territoire de la production des équipements nécessaires. Mais l’autarcie permanente n’est pas la seule solution à notre besoin d’indépendance stratégique et de sécurité. Le choix n’est pas binaire entre tout faire chez soi ou dépendre de l’étranger. Un groupe d'experts présidé par Benoît Potier, président-directeur général d'Air Liquide, a remis il y a deux mois au Gouvernement un rapport concernant les marchés et domaines d’activités stratégiques sur lesquels concentrer les efforts de développement de l’industrie française. Relocaliser? Oui, mais surtout développer l’industrie du futur. Relocaliser : le mot d’ordre n’est pas propre à la France.

Relocaliser? Oui, mais surtout développer l’industrie du futur

Tout se passe comme si le monde réalisait brutalement les limites et les excès d’une globalisation qui a pourtant tiré la croissance durant des décennies et sorti de la misère une partie importante de la population de la planète. Les Français, qui depuis longtemps se singularisent par leur perception particulièrement négative de la mondialisation, ne sont pas les derniers dans ce grand appel à la relocalisation. Neuf Français sur dix, parmi ceux interrogés dans un sondage d’avril 2020, souhaitent que l’État favorise la relocalisation des entreprises industrielles sur le sol national, y compris si cela doit se traduire par une augmentation des prix[1].

Ce grand appel au retour des usines, si longtemps méprisées par une partie de nos dirigeants, est bien sûr directement lié à la crise sanitaire. Muriel Pénicaud va proposer 15 millions d'euros pour aider les réfugiés à trouver un emploi. INFORMATION FRANCE INTER - La ministre du Travail, Muriel Pénicaud, va annoncer ce lundi un appel à projets à hauteur de 15 millions d'euros pour aider à l'insertion des réfugiés et notamment à trouver un travail.

Muriel Pénicaud va proposer 15 millions d'euros pour aider les réfugiés à trouver un emploi

C'est un volet du Plan Investissement Compétence qui sera rendu public ce lundi et dont France Inter a pu prendre connaissance en exclusivité. Il s'agit d'un nouvel appel à projets pour l’intégration professionnelle des bénéficiaires d’une protection internationale et des demandeurs d’asile de plus de 6 mois, à la recherche d’un emploi ou d’une formation professionnelle. En clair, la ministre du Travail appelle les structures d'insertion et de formation des réfugiés en France à candidater pour bénéficier d'aides financières, à hauteur d'une enveloppe globale de 15 millions d'euros. Chorum Initiatives pour le Développement de l'Economie Sociale.