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Dogmatisme, fanatisme, superstition et sectarisme

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En Corée du Sud, la chamane et la présidente. Choi Soon-sil, une amie très proche de la présidente sud-coréenne Park Geun-hye, avait une grande influence sur elle.

En Corée du Sud, la chamane et la présidente

Depuis cette révélation, le pays est dans la tourmente. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Philippe Mesmer (Tokyo, correspondance) et Philippe Pons (Tokyo, correspondant) Corruption, passe-droits, abus de pouvoir… Tous les présidents, conservateurs ou progressistes, de la jeune démocratie sud-coréenne ont quitté leurs fonctions dans une atmosphère délétère de scandales.

Quand ils n’étaient pas eux-mêmes directement impliqués, leurs proches l’étaient. En cela, la présidente conservatrice Park Geun-hye, dont le mandat de cinq ans s’achève en février 2018, ne fait pas exception. Quelque peu résignés à une corruption du monde politique qui gangrène jusqu’aux plus hautes sphères de l’Etat, les Sud-Coréens sont choqués. Relation étroite. Céline, activiste et délateur hitlérien. Annick Duraffour et Pierre-André Taguieff montrent, dans leur livre, l’engagement antisémite et pronazi de l’écrivain.

Céline, activiste et délateur hitlérien

LE MONDE DES LIVRES | • Mis à jour le | Propos recueillis par Nicolas Weill « Céline, la race, le juif. Légende littéraire et vérité historique », d’Annick Duraffour et Pierre-André Taguieff, Fayard, 1 178 pages, 35 €. Dans un livre fleuve, Céline, la race, le juif, le philosophe et sociologue Pierre-André Taguieff et la spécialiste de littérature Annick Duraffour montrent que l’auteur de Voyage au bout de la nuit (1932) fut non seulement un antijuif convaincu mais un militant puis un agent actif de l’Allemagne nazie, avant d’encourager, après-guerre, les premiers pas du négationnisme. Avez-vous voulu en finir avec la légende de Céline « écrivain maudit » ? Annick Duraffour Après la guerre, c’est Céline lui-même qui s’emploie à substituer l’image de l’écrivain maudit à celle du salaud.

Allemagne : arrestation d’un employé du renseignement soupçonné de préparer un attentat islamiste. Selon la presse allemande, l’homme aurait infiltré l’Office de protection de la Constitution, à Cologne, afin de rassembler des informations sur celui-ci.

Allemagne : arrestation d’un employé du renseignement soupçonné de préparer un attentat islamiste

LE MONDE | • Mis à jour le | Par Thomas Wieder (Berlin, correspondant) Le scénario n’est pas sans rappeler celui de la célèbre série télévisée Homeland. Le retour des djihadistes, un lourd défi pour la France. Deux cents Français ont déjà quitté l’organisation Etat islamique.

Le retour des djihadistes, un lourd défi pour la France

Avec la dégradation de la situation militaire en Irak et en Syrie, près de 700 sont susceptibles de rentrer. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Soren Seelow Il est un des pionniers du djihad made in France : Kevin Guiavarch, un Breton de 23 ans, a rejoint la Syrie fin 2012, un an et demi avant la proclamation du califat par l’organisation Etat islamique (EI) en juin 2014. Après des années de guerre civile, il a finalement décidé de rentrer en France, accompagné de ses quatre femmes et de leurs six enfants. Par souci de mettre sa famille nombreuse à l’abri des bombes, et par peur de mourir, aussi.

Après plus d’un an de tractations, ce combattant français a obtenu en juin le feu vert du consulat de France à Istanbul pour passer la frontière et se rendre à la police turque. On les appelle les « revenants ». La tentation du retour. Paroles brutes de djihadistes français. Le journaliste David Thomson livre les témoignages d'hommes et de femmes partis rejoindre l’organisation Etat islamique, par rejet de la France ou par quête d'un idéal. « Le Monde » en publie des extraits.

Paroles brutes de djihadistes français

C’est une immersion rare dans l’univers des djihadistes français que propose le journaliste David Thomson dans son dernier livre Les Revenants. Ils étaient partis faire le jihad, ils sont de retour en France (coédité par Le Seuil et le site d’information Les Jours (304 pages, 19,50 euros). Fruit de quatre ans d’entretiens et poursuivant le travail commencé sur Les Jours, cet ouvrage se construit autour de récits d’hommes et de femmes partis rejoindre les rangs de l’organisation Etat islamique (EI). Se refusant à plaquer une analyse sur leur parcours, David Thomson donne la parole à ses interlocuteurs. Ceux-ci racontent, avec leurs mots, les ressorts de leur embrigadement, leur quotidien dans les faubourgs de Rakka (Syrie), et leurs dispositions depuis leur retour en France. L’Etat islamique, fruit des contradictions de l’Orient et de l’Occident.

Un an après les attentats qui ont endeuillé la France, il convient de revenir sur ce qui, historiquement, a permis l’émergence du groupe terroriste.

L’Etat islamique, fruit des contradictions de l’Orient et de l’Occident

Par Matthieu Rey, historien, maître de conférences au Collège de France (chaire d’histoire contemporaine du monde arabe) De quoi résulte le 13-Novembre ? De manière aisée, nous pourrions répondre par l’évidence : de l’existence du groupe Etat islamique (EI), commanditaire et ordonnanceur des attaques semble-t-il, qui, armant le bras de jeunes Européens majoritairement (Belges ou Français), a frappé la capitale française. Ce récit qui n’épuise en rien la douleur de tels événements, amène à réfléchir sur ce phénomène qui capte tous les fantasmes actuellement, appelant nos hommes politiques à parler de « guerre ».