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Philippe Cohen

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Primaire PS: Aubry-Hollande, Royal-Montebourg, ces duels qui se neutralisent. Deux synthétiseurs (Hollande et Aubry), deux clarinettistes (mais qui jouent juste, Royal et Montebourg), un « ambianceur » (Valls) et un … comment dire… anachronisme (Baylet).

Primaire PS: Aubry-Hollande, Royal-Montebourg, ces duels qui se neutralisent

Telle était la physionomie du groupe pas vraiment rock qui s’est produit ce soir sur l’antenne d’iTélé à l’occasion du deuxième débat télévisé de la primaire citoyenne du PS. Deux synthétiseurs ? A l’évidence, le poste de Premier secrétaire vous marque à vie et il est bien difficile de se défaire de ce costume coupé par le tailleur Ted Consensus. Hollande et Aubry nous l’ont montré. Ils ont cherché à se mettre au-dessus de la meute des concurrents, saluant les idées des uns, piochant à l’occasion chez les autres. Autre duel, celui des clarinettistes Royal et Montebourg. Philippe Cohen: des hommages bien variés. Les hommages, courts ou longs, à Philippe Cohen, se sont multipliés hier, lundi.

Philippe Cohen: des hommages bien variés

Des hommages de gens de sensibilités politiques très différentes. A les lire, j’ai l’impression que ce moment où nous pouvions débattre sans excommunier est bien derrière nous. Jean-François Kahn Jean-Pierre Chevènement David Abiker Elie Arié Aurélie Rossignol Marie-Noëlle Lieneman Claude Askolovitch Gaël Brustier Guillaume Lelong Slovar Elizabeth Levy Ragemag Politeeks. Disparition de Philippe Cohen. Philippe… Au fait, on voulait te dire.

Philippe…

Pour commencer, on n’a pas de titre, parce que d’habitude c’est toi qui les faisais. On a plein d’idées hein, plein de jeux de mots qui t’auraient fait marrer mais aucun ne nous semble vraiment à la hauteur du maître que tu es. « Maître » ? Oui, car nous sommes tous issus de l’école Cohen. Nous avons appris le journalisme à tes côtés, parce que tu as accueilli les uns après des années d’errance professionnelle, parce que tu as recueilli les autres fraîchement tombés du nid. Philippe Cohen ou la leçon d’humilité. Philippe Cohen, co-fondateur de Marianne en 1997 et auteur de nombreux ouvrages dont le fameux "La face cachée du Monde" avec Pierre Péan ou encore plus récemment "Le Pen, une histoire française" s’est éteint hier d’un cancer du poumon à l’âge absurde, insupportable, de 60 ans.

Philippe Cohen ou la leçon d’humilité

Le journalisme est un métier trop individualiste pour que l’on y cultive le goût d’avoir des maîtres. Ou alors ceux-là sont étrangers ou morts depuis longtemps ; ils s’appellent Albert Londres, Joseph Kessel, Bob Woodward, Carl Bernstein selon le journalisme de chacun et ses rêves secrets. Philippe Cohen, vendredi … Philippe Cohen, journaliste à Marianne est décédé hier des suites d’une maladie.

Philippe Cohen, vendredi …

Pourquoi vous-parlerai-je donc d’un journaliste alors que ceux-ci prennent cher ici ? Par ce que ce dans le lot, nombreux sont ceux qui bossent et sont autre chose que de pénibles éditocrates donneurs de leçons ou barbichus grotesques. C’était son cas. L’ami Sarkofrance a fait un billet, et a rappelé une citation de P.Cohen qu’il avait interviewé au moment où certains lui cherchaient des poux dans la tête. Il disait ceci qui est toujours d’actualité. “La vraie cause de la montée du Front national n’est pas si difficile à identifier : c’est la montée du chômage, le fait que 25% des salariés français gagnent moins de 750 € et l’incapacité des dirigeants de droite comme de gauche à offrir une alternative crédible à la déconfiture du capitalisme financier.”

Justement, il faut rappeler qu’il a été dénoncé comme crypto-FN par de pénibles ventilateurs des réseaux sociaux. Philippe. Mon Cher Philippe, tu vas me manquer, comme tu vas manquer à tous ceux qui t’aiment.

Philippe

Je te promets qu’on va parler de toi autour d’un verre, qu’on se tiendra les coudes entre vivants. On fera des blagues, on s’aimera plus que d’habitude - modeste mais nécessaire consolation - bref, on essaiera de comprendre l’incompréhensible. Peut-être même qu'on n'osera pas parler de toi et qu'on se verra sans se dire pourquoi. Mais au fond de nous on saura. Philippe Cohen: good bye et merci par Elie Arié. J’apprends ce matin la mort de Philippe Cohen.

Philippe Cohen: good bye et merci par Elie Arié

Il ne m’appartient pas de faire l’éloge funèbre de quelqu’un...que je n’ai jamais connu, des journalistes de Marianne le feront certainement mieux que moi, et avec davantage d’informations sur son parcours professionnel et ses nombreux livres; mais je ne pouvais pas rester silencieux devant la mort de quelqu’un qui aura beaucoup compté pour moi, et ne pas apporter ce simple témoignage personnel. Philippe Cohen est mort, par Elisabeth Lévy. Philippe Cohen : mort d'un véritable journaliste. Philippe Cohen Avec Pierre Péan et quelques autres, il aura participé à redonner un sens au terme investigation, ce mot devenu salement générique, en froid avec la rigueur autant qu’avec la sueur, à l’heure où débusquer la vérité fatigue les plumes au point qu’elles lui préfèrent toujours un storytelling plus aisé à produire.

Philippe Cohen : mort d'un véritable journaliste

Philippe Cohen nous a quittés… par Gaël BRUSTIER. Philippe Cohen nous a quittés ce dimanche 20 octobre.

Philippe Cohen nous a quittés… par Gaël BRUSTIER

Pour tous ceux qui l’ont connu, c’est une grande douleur que de le voir partir. Pendant des années, il a accompagné beaucoup d’entre nous dans nos réflexions, dans nos évolutions intellectuelles. Pour le grand public, c’est un journaliste intègre, passionné par son métier, en quête de vérités, qui s’en va. Pour beaucoup d’entre nous, c’est un compagnon de route et un ami qui disparait. Le souvenir qui m’accompagne depuis longtemps est celui d’une soirée de discussions tardives à Strasbourg un soir de janvier 1998. AskolovitchC : Philippe Cohen (zal) était... Communiqué de Jean-Pierre Chevènement suite au décès de Philippe Cohen. Philippe Cohen, mort d'un journaliste de combat. Philippe Cohen nous a quittés.

Philippe Cohen, mort d'un journaliste de combat

Il a choisi son moment : ce moment terrifiant où le pouvoir médiatique qu’il a si courageusement et si lucidement critiqué, vient de donner toute sa mesure. Où l’exploitation cynique et politicienne d’une émotion a, au prix de toutes les manipulations, de toutes les intoxications et de tous les mensonges, ébranlé les fondements de notre République.