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Bagnes

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Registre des bagnards. Réponse du service Guichet du Savoir Bagne de Rochefort [i]Après la suppression du corps des galères en 1748, on ouvrit d'abord le Bagne de Toulon, le plan pour ouvrir le bagne de Rochefort existait déjà mais ce ne fut qu'en 1766/1767 qu'on le réalisa. Ce bagne faisait partie des trois "grands bagnes" qui, avec Toulon et Brest, avaient une réelle importance.On avait conçu le bagne de Rochefort pour accueillir 500 forçats, mais il en abrita jusqu'à 2500. Après la création des bagnes coloniaux, Rochefort fut le bagne le plus vite vidé et il ferma ses portes en 1852.

Quelques bâtiments subsistent encore aujourd'hui, notamment occupés par une entreprise rochefortaise.La vie au bagne de Rochefort ne se distingait sans doute pas de la vie des autres bagnes. Il n'existe pas, à notre connaissance, de site internet permettant de consulter les registres des bagnards de Rochefort. Guide de recherche généalogiques "Marine" 4) Que trouve t-on au Service Historique de la Marine (SHD) ? Blog de guyaneautrefois - Page 75 - images de Guyane d'hier et d'avant hier .... - Skyrock.com. Les archives des bagnes de Cayenne et de Nouvelle-Calédonie : la sous-série colonies H aux archives nationales. 1 La Terre de la Grande Punition est le titre du livre de Michel PIERRE, paru aux éditions Ramsay, en (...) 1Les bagnes coloniaux, comme “terres de la Grande Punition” 1, furent créés par la loi de Napoléon III du 30 mai 1854.

Les archives des bagnes de Cayenne et de Nouvelle-Calédonie : la sous-série colonies H aux archives nationales.

Les départs pour Cayenne avaient commencé, cependant, deux ans auparavant, avec les décrets du 8 décembre 1851 (4 jours après l’Insurrection) et de mars 1852. Les bagnes avaient déjà une longue histoire. Bagne de Guyane: Histoire. Le bagne : transportation, relégation, déportation. Le bagne a profondément marqué l'histoire de la colonisation de la Nouvelle-Calédonie alors que cette expérience de peuplement a été un échec.

Le bagne : transportation, relégation, déportation

La racine bagnarde dans le peuplement colonial est un fait longtemps mal vécu par les calédoniens, même si les libérés dans leur grande majorité n'ont pas eu de descendance. La génération actuelle s'est enfin décidée à assumer ce passé dont elle n'a pas à avoir honte et à surmonter un complexe que ne justifiait en rien la génétique. Le bagne de Guyane. Le bagne: Origines et évolutions.

Le bagne de Guyane

Une galère L’appellation « bagnard » trouve ses premières origines dans l’Antiquité grecque et romaine. En effet, dans bien des cas, lorsqu’il s’agissait d'enfermer des prisonniers de guerre ou des malfaiteurs, ces derniers étaient souvent isolés dans d’anciens bâtiments en dur ayant servi de bains publics, dépourvus de grandes ouvertures et pouvant êtres sécurisés facilement. Par la suite, certains détenus dangereux se sont retrouvés dans des bateaux désaffectés aménagés en prisons flottantes pour limiter le risque d’évasion. Dans les cales de ces navires, l’humidité et l’eau croupie étaient permanentes, et les captifs se trouvaient dans un bain permanent avec des conditions de vie particulièrement pénibles.

Sur les routes du Bagne (Ile de Ré) De 1852 à 1838,-date officielle de la suppression du bagne - Saint Martin de Ré a vu embarquer des dizaines de milliers de condamnés, pour le bagne de Guyane.

Sur les routes du Bagne (Ile de Ré)

Une exposition du musée Ernest-Cognac rappelle l’horreur de ce système pénitentiaire révolu. Pour remplacer les galères dissoutes par Louis XIV en 1748, on construisit les bagnes (de l’italien bagnos désignant des prisons d’esclaves équipées de bains indispensables à l’hygiène). Le bagne : transportation, relégation, déportation. Le bagne a profondément marqué l'histoire de la colonisation de la Nouvelle-Calédonie alors que cette expérience de peuplement a été un échec.

Le bagne : transportation, relégation, déportation

La racine bagnarde dans le peuplement colonial est un fait longtemps mal vécu par les calédoniens, même si les libérés dans leur grande majorité n'ont pas eu de descendance. La génération actuelle s'est enfin décidée à assumer ce passé dont elle n'a pas à avoir honte et à surmonter un complexe que ne justifiait en rien la génétique. Condamnés aux bagnes coloniaux. Départ des Forçats vers les bagnes coloniaux.

Depuis les Maisons Centrale de Caen, Renn es, Fontevrault, et Riom, les forçats étaient regroupés à la prison de La Rochelle, rue du Palais, pour un premier départ par bateau en destination de l’Ile de Ré. Dans l’actuel vieux port, ils embarquaient sur les bateaux. Ils restaient debout, entassés sur le pont, au milieu des tonneaux, des marchandises et des animaux agricoles. Les forçats patientaient une heure et demie pour rejoindre dans un premier temps la Flotte (Ile de Ré), puis ensuite la Citadelle de Saint-Martin-de-Ré. Une fois débarqués, les forçats étaient mis en rang, en colonnes par 4, encadrés par des gendarmes, des militaires et les tirailleurs Sénégalais, pour être enfermés plusieurs jours à la citadelle. « Après des heures de wagon cellulaire, une ou plusieurs mauvaises nuits à la Rochelle, une traversée sur des flots parfois agités, les hommes arrivaient abrutis de fatigue, restant plusieurs jours prostrés dans des dortoirs surpeuplés, allongés sur leur bas flanc. » (cf.