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Etant donnee

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Ma mémoire est au clou(d) - Cécile Portier - petiteracine.net by Cécile Portier on Prezi. Où est mon sang | CeQuiSecret. Où est mon sang? Il dort je crois. Mon sang dort à l'intérieur de moi. Il est très peu remué. À peine, de temps en temps, une bulle, blop, éclate, mais c'est tout. Mon sang est un magma très calme.

>> Ça pulse, Mon sang est l'énigme à peine circulante qui me laisse en vie mais les pieds froids. >> Ça stagne - Ou alors, il se perd? Mon sang s’éclaire de peu. Comment savoir ? Mon sang est bouillonnant, brouillonnant, il bat mes tempes en un clapotis agaçant. Mon sang est un battement bavard et violent. Comment savoir ? Mon sang contient son lot d'albumine et d'atavismes, il charrie au dehors mes toxines et mes idées noires, mineur de fond de mon très sombre intérieur. Mon sang est divisible en quart, en huitième, en seizième de finale, mais la plupart du temps ne dépasse pas les éliminatoires.

Mon sang est bleu comme les viandes refroidies, comme les ailes des mouches à merde, comme l'azur sans dieu. Mon sang est blanc, du même blanc que les lys, du même blanc que la haine. Am. Il y a, il n’y a pas. © 2011 admin De cette belle nuit remue du 18 juin, je garderai le souvenir de tous ces visages rassemblés, de toutes ces voix si différentes, si convergentes parfois, celles, notamment de Philippe Rahmy, que j’étais si contente de rencontrer enfin, et dont j’ai aimé le duo avec Mathieu Brosseau, celles d’Hélène Frédérik, d’Antoine Dufeu, de Lucie Taïeb que je ne connaissais pas, que je vais m’empresser de lire, celle de Pierre Senges dans un grand numéro de grand singe, celle de Joachim Séné qui nous a lu un brouillon qui donne envie de lire le reste, celle de Laurence Skivée, celle de Benoit Vincent dont le regard de botaniste sur le nom ne peut que plaire à petite racine, et voilà, je suis injuste de ne pas les citer toutes, injuste et surtout paresseuse, car en chacune quelque chose m’a touchée, en ce que, sous des modes différents, elle mettait à chaque fois en oeuvre cette impossibilité, faire coïncider l’écrire et le lire.

Stéphane Gantelet (gantelet): ses vidéos sur Dailymotion. Expansion. Une personne, comme versée au hasard dans la ville : au bout de quelques minutes, quelle superficie de possibles couvre t-elle ? La forme de notre devenir n’est pas celle d’un chemin. Elle a disparu à Gare de l’Est, il y a 30 minutes Pourquoi ? Qui a-t-elle à fuir ou à rejoindre ? Quelle mouche la pique ? Elle aurait loué une voiture chez Avis et déboucherait sur le périphérique au niveau de Porte de la Chapelle. Ou bien, ce n’est peut-être pas si tragique, elle n’est pas vraiment perdue, seulement sortie pour un moment de sa trajectoire habituelle. Elle serait assise dans le métro, direction la Courneuve, elle lirait un livre et ne verrait pas les stations défiler.

L’intention nous n’en voulons pas, nous n’en n’avons pas besoin. Elle aurait stagné quelque part, assise sur le banc vert d’un jardin public, les yeux dans le vague. Ou bien au contraire, cette personne sait très bien ce qu’elle veut, mais ce n’est pas ça qui nous aidera. Ce qui compte ce n’est pas l’intentionnalité.

Tatouage invisible. Le monde n’est plus lisible, il est navigable. Plus précisément, les instruments de navigation dans l’image se font de plus en plus passer pour des instruments de déambulation dans le réel. Et sans faire trop d’efforts, sans faire trop attention, on finirait par s’en contenter. Alors, quoi écrire, si c’est ça? J’ai appris très récemment, lors des sondes de la Chartreuse de Villeneuve les Avignon, qu’il existait une technique de tatouage invisible des images : codage permettant qu’une information insue soit transportée en même temps que ce qui est visible.

Généralement cette technique est utilisée comme signature, à des fins de copyright, mais ce serait faire injustice à la très vieille tradition de cryptographie d’en limiter ainsi les potentialités. Et tant qu’à faire comme les souris, à grignoter comme ça le visible, autant le faire à plusieurs.