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Un peu d'économie

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Pourquoi les produits dérivés menacent de griller votre carte bleue. Un produit dérivé, c’est quoi ? Ce n’est pas un titre boursier classique comme une action ou une obligation, c’est un investissement dans quelque chose d’irréel, un pari sur l’avenir ou l’évolution d’un actif. C’est un pari sur une valeur ou un rendement futur d’un titre : un jeton en plastique jeté sur la table d’un croupier ou une croix cochée sur un bulletin de Kéno. Des centaines de milliers de milliards de dollars sont ainsi joués sur les places boursières. Les banquiers qui vous vendent votre crédit immobilier ou votre carte révolving sont parfois les mêmes qui parient sur votre défaut de paiement… Tout ceci fonctionne bien tant qu’il n’y a pas de brutales fluctuations dans l’économie et que chacun respecte une stricte discipline, mais comme nous l’avons vu, il arrive un moment où les produits dérivés causent de sérieux problèmes.

JP Morgan a également perdu 6 milliards de dollars dans la tourmente… Tous ces incidents ne présagent rien de bon. Réponse : Toutes les grandes banques ! Monnaie - Résumé 100% monnaie. Économie monétaire et financière - Jean-Luc Bailly, Collectif, Monnaie - home. Monnaie - Résumé 100% monnaie. 100 % monnaie. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Le « 100 % monnaie » (100% money) est une proposition initiale de l'économiste américain Irving Fisher de 1935 qui consiste en un transfert de la création monétaire depuis les banques privées vers la banque centrale, en imposant aux banques commerciales des réserves de 100 % des dépôts monétaires, au contraire du système de réserves fractionnaires. Ce projet a été fortement défendu, entre beaucoup d'autres[1], par les économistes Maurice Allais, Milton Friedman et Christian Gomez (banquier et élève d'Allais) et dans une certaine mesure (narrow banking) par James Tobin pour défendre ce qui devrait être une prérogative de l'État et seulement de l'État : l'émission de toute nouvelle monnaie.

David Ricardo défendait cette même idée, lui qui écrivait « Supposons qu'il faille un million en argent pour préparer une expédition. Il s'agit d'une réforme radicale du système bancaire fondée sur la dissociation entre la monnaie et le crédit. Notes : Irving Fisher. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Fisher. Irving Fisher Crise financière et déflation par la dette[modifier | modifier le code] Selon lui, le mécanisme de déflation par la dette qui a fonctionné pendant les années 1930 a aggravé la dépression : après la crise financière de 1929, les agents (entreprises et ménages) qui se retrouvent fortement endettés vendent leurs actifs financiers pour tenter de rembourser leurs dettes.

Pour Irving Fisher, les grandes dépressions résultent en premier lieu du surendettement associé aux périodes de boom économique consécutives à des innovations majeures et où les anticipations de profit sont très élevées. Les différents facteurs de cette chaîne causale entretiennent entre eux des relations complexes. La théorie quantitative de la monnaie (TQM)[modifier | modifier le code] On traduit donc MV = flux de monnaie dépensé, et PT = valeur nominale des paiements (transactions). Hypothèses : 1892.

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Titrisation. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La titrisation peut également viser à ne transférer aux investisseurs que le risque financier lié aux actifs concernés, auquel cas les actifs ne sont pas vendus, mais le risque ou partie du risque transféré grâce à une titrisation synthétique. Née aux États-Unis dans les années 1960, la titrisation a connu une expansion importante également en Europe à partir de 2000, tandis que les produits et les structures devenaient de plus en plus complexes.

En France, la titrisation a été introduite par la loi du 23 décembre 1988. Sous l'impulsion de Pierre Bérégovoy, l'idée était de faciliter le développement du crédit immobilier en permettant aux banques de sortir les créances de leurs bilans et d'améliorer leur ratio « Cooke ». Présentation détaillée[modifier | modifier le code] Vocabulaire d'une opération de titrisation[modifier | modifier le code] Une illustration[modifier | modifier le code] Schéma de base d’une titrisation Exemple :

La titrisation expliquée à ma mère. Note liminaire : j’avais ce billet en tête depuis un certain temps, mais pas trop la motivation pour l’écrire (je l’ai retrouvée grâce à Sincère Nain, Saint Martin du Kemberg le bénisse, et aux Monty Python). Il se veut un préliminaire (notamment un lexique) à une contribution à la série best-seller de Jean-Edouard (50APCCF), c’est donc volontairement que je n’aborde pas les questions qui font débat, pas davantage que celles qui fâchent, et il y en a. I Quoi donc que c’est ? Le précédent article de ce blog et le commentaire d’anonymecon vous ont certainement convaincus, si vos propres déboires ne l’avaient pas déjà fait, que le financement par dette, qui reste une valeur sûre et probablement à jamais indétrônable, n’a pas que des aspects positifs.

Un exemple, malheureusement à ma connaissance non réalisable dans la vraie vie des vrais particuliers, illustre bien ses spécificités. . - Aller voir votre banquier préféré pour le convaincre de vous prêter les fonds nécessaires. Comprendre la titrisation. La titrisation est une opération qui permet aux banques de vendre sur un marché des actifs qu’elles détiennent, le plus souvent des créances qui sont la contre-partie des crédits qu’elles ont accordés. Pour se faire elles regroupent ces crédits qu’elles cèdent à une société créée à cette occasion. Pour payer sa dette à la banque, la société va émettre des titres (des obligations, des billets de trésorerie) qui sont achetés par des investisseurs.

Ces derniers perçoivent les intérêts liés aux titres (financés par les revenus liés aux créances initiales) et le remboursement final. La banque a retrouvé ainsi rapidement sa liquidité et elle s’est débarrassée du risque pris en accordant les crédits. Sur le site Ecomultimedia, Joachim Dornbusch propose cette animation réalisée en flash. Mais si vous voulez du dense et du moins marrant vous pouvez aussi lire cette page sur le site Fimarket. Outils critiques, compilation de ressources pour se réapproprier la politique. [Prospérité et Partage] : La réforme monétaire. Mettre la monnaie à l’abri des prêts. L’émission de monnaie est subordonnée, en temps ordinaire, à la demande de prêts des agents économiques après des banques secondaires (ou commerciales).

Cette demande peut excéder les possibilités d’échange des biens et services des agents ou lui être inférieure. Elle peut entraîner des phases d’inflation, ou de déflation, de rapide expansion ou de brusque récession. En fait, la subordination de la monnaie à la demande des agents perturbe gravement l’activité économique et distord la répartition des revenus. Elle pénalise les investissements à long terme. L’objet de la réforme monétaire présentée ici en 10 pages est de mettre la monnaie à l’abri des prêts, en dissociant le métier du prêteur du métier de l’émetteur d’une part, et d’autre part, en assurant une demande collective.

Nous rappellerons tout d’abord les principes qui fondent notre critique du système financier, et plaident pour libérer la monnaie des prêts bancaires. Trois idées fausses sur l'inflation. L’inflation est probablement l’un des concepts économiques les moins bien compris par le grand public, ce qui engendre beaucoup de confusions lorsque l’on parle de revenu de base ou de dividende monétaire universel. A qui profite l’inflation ? Pourquoi c’est un phénomène avant tout monétaire ? Et les banques centrales la contrôlent-elles vraiment ? Voici trois idées fausses qu’il convient de démentir afin d’aborder sereinement le sujet. « L’inflation, ça veut dire moins de pouvoir d’achat » Il est très fréquent d’entendre que l’inflation est mal, car elle « diminue le pouvoir d’achat de tout le monde ». Cet argument est en effet fallacieux car il omet de considérer que les salaires sont aussi un prix comme les autres !

Dès lors, l’inflation ne veut absolument rien dire si on ne précise pas quelle est l’évolution des revenus en parallèle. Il faut alors comprendre l’inflation dans sa dynamique temporelle. Dire que l’inflation est forcément mauvaise est donc faux. C’est absurde. Ilustrations.