background preloader

Bibliothèques numériques

Facebook Twitter

Universalis : BIBLIOTHÈQUES NUMÉRIQUES. Google Books a déjà gagné. Temps de lecture: 7 min Œuvres orphelines, zone grise, numérisation... un nuage de mots qui flottent délicatement dans les cieux sans intéresser personne hormis les spécialistes.

Google Books a déjà gagné

Pourtant, ce dont il s'agit c'est l'accès à tous les livres du monde et les livres c'est la connaissance (et la connaissance c'est le pouvoir). En 2004, Google s'est lancé dans une opération qu'on peut qualifier d'ambitieuse: scanner tous les livres du monde pour les rendre accessibles sur internet. Ça veut dire quoi? Pour l'instant, quand vous effectuez une recherche dans Google sur un thème, (imaginons que vous vouliez savoir quel genre de culotte portait Catherine de Médicis parce que vous vous êtes réveillés avec une terrible curiosité sur le sujet), vous n'obtenez que des liens vers ce qui a été écrit directement sur Internet, comme ce site dédié au costume à travers les temps.

Exercice pratique : quelle culotte portait Catherine de Médicis ? Voilà ce que Google veut faire pour tous les livres du monde. Numérique: le changement, c'est quand? A l’arrivée du nouveau gouvernement, je me suis dit qu’il fallait leur laisser du temps.

Numérique: le changement, c'est quand?

Que ça ne servait à rien de partir bille en tête. Et puis, j’y croyais un peu. On revenait quand même de vachement loin. La présidence de Nicolas Sarkozy avait réussi à faire entrer pour la première fois la France dans le classement des pays sous surveillance de Reporters sans frontières, notamment à cause d’Hadopi. publicité Et puis j’ai attendu. Et puis j’ai vu. Pendant la campagne, Internet et l’informatique ont été complètement absents des programmes. Et puis, les mois passant, on a compris que c’était simplement parce que le gouvernement n’a pas de projet, alors que précisément le numérique pourrait être le levier d’une vision d’avenir. Nos confrères de Slate.com font actuellement des articles pour dire qu’Obama doit avoir une vision pour son mandat. Filippetti, ou la gauche réac 1.

Mais oui! 2. Seuls les pays étrangers devaient payer pour y accéder. Scanne moins fort, y'a le petit qui dort. Avant d'être submergé par les affres de la rentrée - (je le suis encore ... d'où la rentrée chaotique d'Affordance ...) et de la confection des emplois du temps pour mes gentils collègues (un jour je vous raconterai ...), avant d'être submergé donc, et en préparant le "billet de rentrée" d'Affordance (que vous lirez un jour peut-être si j'ai le temps de le finir avant la prochaine sortie ...), bref alors que s'enchaînaient les communiqués et démentis officiel concernant le potentiel-futur-probable accord entre le BnF et Google, j'écrivais ceci :

Scanne moins fort, y'a le petit qui dort.

La privatisation du domaine public à la BnF, symptôme d’un désarroi stratégique. Vendredi 18 janvier, une déclaration commune a été publiée par La Quadrature du Net, SavoirsCom1, Creative Commons France, L’Open Knowledge Foundation France et Communia pour s’opposer aux partenariats de numérisation envisagés par la Bibliothèque nationale de France et validés par le ministère de la Culture en début de semaine dernière.

La privatisation du domaine public à la BnF, symptôme d’un désarroi stratégique

Depuis, plusieurs organisations ont souhaité se rallier à ce texte: Framasoft; Regards Citoyens; Veni, Vivi, Libri; Libre Accès, le Parti Pirate Français et Vecam. publicité La déclaration sur le site de SavoirsCom1 Un large front se dessine pour refuser cette dérive vers une privatisation du domaine public en France, comme l’a dénoncée Philippe Aigrain sur son blog. Il explique également sa position dans cet article sur Actualitté, de même qu’Hervé Le Crosnier le fait sous un angle différent d’après son expérience d’éditeur. Ou encore cette Déclaration d’amour au domaine public, rédigée par l’enseignante de Lettres C.

Robert Darnton, historien à Harvard : “Le livre numérique ne tuera pas le papier, au contraire” - Livres. Aux Etats-Unis le livre numérique représente déjà 10% des ventes.

Robert Darnton, historien à Harvard : “Le livre numérique ne tuera pas le papier, au contraire” - Livres

C'est une chance pour l'ensemble de l'édition et l'opportunité d'une véritable démocratisation des savoirs, estime l'historien Robert Darnton, responsable des bibliothèques de Harvard. Suite de notre dossier spécial Salon du livre qui ouvre ses portes ce vendredi 18 mars à Paris. Le livre dématérialisé va-t-il détrôner le livre papier ? La question semblait futuriste lorsque, en 2000, au Salon du livre, le grand public eut l'occasion de manipuler les premiers lecteurs de livres numériques - il s'agissait alors d'épaisses tablettes, pesant près de 1 kilo, dotées d'un écran rétroéclairé à cristaux liquides et d'une mémoire capable de stocker au plus 15 000 pages.

Dix ans plus tard, les évolutions techniques ont changé la donne. Historien et professeur à Princeton, spécialiste du XVIIIe siècle français et des Lumières, Robert Darnton a fait de l'histoire du livre sa passion et sa spécialité. BiblioDoc.Francophonie.org.