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Place d'autrui

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» Chapitre III – Autrui. Nous ne vivons pas seuls. Sans les autres, nous ne pourrions développer nos capacités humaines (la parole par exemple) et nous ne pourrions subvenir à nos besoins. Nous vivons en société selon des règles qui sont des conventions humaines et dans un milieu œuvré par les hommes, chaque objet portant en […] Lisez l'article complet Sartre donne d’autrui la définition suivante : « C’est l’autre, c’est-à-dire le moi qui n’est pas moi ». Définition articulant des notions opposées : le même et l’autre, l’identité et l’altérité, la ressemblance et la différence, la proximité et la distance. Lisez l'article complet La pensée est tellement chez elle dans l’élément du même que je n’ai jamais eu de peine à reconnaître en tout homme, un membre de la famille humaine.

Lisez l'article complet L’intersubjectivité est constitutive de l’expérience humaine. Lisez l'article complet * « C’est dans l’analyse du respect qu’est contenue toute la philosophie kantienne de l’existence d’autrui » affirme Paul Ricœur. Kant. » Kant: L’éthique de la pensée. Dans la Critique de la faculté de juger, Kant énonce trois maximes que tout homme doit respecter pour faire un bon usage de sa pensée : Penser par soi-même. Kant dit de cette maxime qu’elle est la maxime de la pensée sans préjugés, c’est-à-dire d’une raison qui n’est jamais passive. La raison cesse d’être passive lorsqu’elle conquiert l’autonomie. Car elle commence par être hétéronome. Penser en se mettant à la place de tout autre. C’est la maxime de la pensée élargie.

Qu’est-ce, en effet, qui nous sauve de l’arbitraire d’une mythologie personnelle, de la clôture de ce que Kant appelle « une singularité logique » ? Toujours penser en accord avec soi-même. C’est la maxime de la pensée conséquente. Textes. « Les maximes du sens commun sont les suivantes : 1. Kant, Critique de la faculté de juger, 1790, Vrin, p. 127.128. Kant, Anthropologie du point de vue pragmatique, 1797, Vrin, p. 71, Traduction: Michel Foucault. Partager : Explication de texte d'oral : Kant, Fondements de la métaphysique des moeurs, 2ème section (extrait)

Après l'introduction qui suit, le texte de Kant est reproduit en caractères gras et les explications correspondantes à chaque paragraphe sont intercalées entre les paragraphes en gras. Introduction Kant publie les Fondements de des Moeurs en 1785, quatre ans après la Critique de pure et en préparation de de pratique (1788). C'est le premier livre que Kant consacre entièrement à la question de la morale ou du devoir.

Dans la Critique de pure (1781), Kant avait essayé de montrer que l'entendement humain ne peut connaître scientifiquement que les phénomènes dans l'espace et le temps en les soumettant à des catégories que notre entendement fournit. Kant avait ainsi expliqué que nous ne pouvions pas connaître scientifiquement humaine mais que nous ne pouvions pas non plus montrer qu'elle n'existait pas ou qu'elle était impossible car si une action est vraiment libre, sa cause doit échapper aux causes connaissables scientifiquement. La liberté est pensable mais pas connaissable. Sartre. Sartre note que seul Hegel a donné à l'Autre une constitution ontologique appropriée.

" L'intuition géniale de Hegel est de me faire dépendre de l'Autre en mon être ". Mais Hegel s'en tient au niveau de la connaissance. Il reste à passer au niveau de l'existence. a) Le regard. C'est le regard qui dévoile l'existence d'autrui. Le regard ne se limite pas aux yeux car, derrière les yeux, une conscience (un sujet) juge. B) Le désir. Je dépends de l'autre qui dépend de moi. Ainsi, l'illusion est générale. La liberté se confond pratiquement avec l'existence de la conscience c'est à dire, pour Sartre, avec celle du pour-soi.

Elle est liberté inconditionnée qui se dévoile comme l'irruption d'une conscience pour laquelle tout " est dehors ".Elle est liberté en situation qui se révèle envers et contre tout par cela même qu'elle peut être réduite au néant dans un monde hostile et pourtant, même réduite, ne cesse jamais d'être libre. Index des auteurs. Levinas. Www.philophil.com/philosophe/levinas/ethique/levinas.htm. Introduction : Dans la sphère affective on comprend qu’un individu ressente envers les siens une responsabilité qui lui incombe personnellement « C’est ma mère, mon Frère, mon meilleur ami, c’est mon devoir que de les aider… » Mais Lévinas étend à tout homme le devoir de responsabilité que chacun admet envers ces proches.

Qu’est ce qui justifie une telle extravagance ? Lévinas entend rester fidèle à une expérience fondamentale, celle qui nous saisit lorsque nous ressentons( ne serait-ce que fugitivement), le dénuement et l’extrême vulnérabilité d’un visage. Cette vulnérabilité nous prend en otage, malgré-nous nous nous sentons responsable.

Chez Lévinas la morale ( ce qu’il appelle aussi l’éthique) est philosophie première ce qui signifie que toute sa conception du sujet et du rapport au monde dépend de cette expérience fondamentale. Explication : Chez Lévinas rien ne précède l’éthique, elle est à l’origine même de la philosophie, de l’étonnement philosophique. « Le sujet est un hôte » Rousseau. La responsabilité. « Nous sommes tous responsables de tout et de tous devant tous.» Dostoievski « Et moi plus que tous les autres. » Lévinas Qu’est-ce que la responsabilité ?

C’est la capacité de répondre. Mais répondre à quelle question ? La question porte sur mon comportement, ce que j’ai fait ou ce que je n’ai pas fait. Mais ce que l’on me demande ainsi, ce n’est pas ce que j’ai fait, ou ce que je n’ai pas fait, c’est si mon comportement a été conforme à un certain devoir. Le devoir suppose une obligation. Mais à quoi suis-je obligé ? J’ai plusieurs sortes d’obligation. Les obligations peuvent être professionnelles, familiales, religieuses, morales… Certaines sont prescrites par la loi et ne pas les respecter amène des sanctions pénales. Mais on ne peut s’en tenir à des obligations légales. Y a-t-il une obligation plus fondamentale que toutes les lois, plus essentielle que toutes les autres ? Quels sont les divers modes du refus de la responsabilité ? Il est important de réfuter ces quatre attitudes :