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Patrickgonzalvez

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Patrick Gonzalvez

Plongée en apnée. Billet invité Rendus publics hier vendredi, les résultats des stress tests d’une sélection de 91 banques européennes (représentant 65 % des actifs bancaires) ont un mérite incontestable et un inconvénient criant. Instructifs et occasion d’une leçon de chose toujours bonne à prendre, ils ne permettent toujours pas d’apprécier la solidité réelle du système bancaire européen. A la fois maître d’ouvrage et d’œuvre des tests, l’European Banking Association (EBA) s’est pourtant appliquée, avec le handicap de précédents tests ayant totalement perdu leur crédibilité en raison des banques irlandaises qui les avaient réussi pour ensuite chuter lourdement.

Mais elle a répondu à une commande politique, car il était impératif que les tests soient cette fois-ci crédibles, pour l’être elle-même, sans qu’il soit question de découvrir un champ de ruines. Dans le contexte actuel, autant mettre de l’huile sur le feu. Mais, si on cherche à mettre ce résultat au net, c’est une toute autre histoire.