background preloader

Presse, sem 16

Facebook Twitter

Retraites, Etat providence, justice : qui paie la facture. Atlantico : En matière de fiscalité, de retraite, d’Etat providence ou de lutte contre la délinquance, François Hollande revendique agir au nom de la justice sociale. Cette approche vous semble-t-elle aujourd'hui faire ses preuves ? Qui au bout du compte est le plus mis à contribution ? Philippe Crevel : Le président, François Hollande, par démagogie électorale, avait mis la priorité sur la justice sociale. Or la France est un des pays de l’OCDE où l’écart entre les 10 % les plus riches et les plus pauvres est le plus faible. Cet écart ne s’est pas, par ailleurs, accru ces dernières années. En outre, la France consacre le tiers de sa richesse nationale aux dépenses sociales. Cette redistribution concerne les revenus des retraités, les dépenses de santé, les dépenses de solidarité, les dépenses d’aides aux logements ou la politique familiale… François Hollande est parti sciemment d’un mauvais diagnostic des problèmes de la France.

Impôts Retraites Qui va devoir payer la facture ? L'entreprise, la grande absente des déclarations de patrimoine de nos ministres. Atlantico : la déclaration de patrimoine des ministres, rendue publique hier, a révélé qu'aucun membre du gouvernement, à l'exception de Laurent Fabius, ne possédait de parts dans une entreprise. Comment l'expliquer malgré le fait qu'à l'inverse des pays scandinaves, il n'est pas illégal pour un ministre de posséder des actions en France ?

Aurélien Veron : quoiqu’éloignée des préoccupations des Français, la publication du patrimoine des ministres offre un aperçu instructif du profil des dirigeants politiques actuels. Leur patrimoine indique une aversion pour l’investissement dans l’entreprise (même si Michèle Delaunay dispose d’un compte titre PEA). Ils estiment probablement pas suffisamment rentable la détention de parts dans les entreprises : lorsque le rendement est important, le taux de taxation est démesuré (et risque de l'être encore davantage demain).

En contrepartie, la probabilité de perte des capitaux n'est pas négligeable et ne donne alors pas droit à crédit d'impôt. Patrimoine : les déclarations des ministres mises en ligne. Les patrimoines du premier ministre et des 37 ministres ont été mis en ligne sur un des sites du gouvernement. Ces déclarations recensent, par pôles ministériels, les biens immobiliers, bijoux, oeuvres d'arts ou encore véhicules que possèdent les ministres. Le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius a déclaré un patrimoine total net de 6,07 millions d'euros. Ce patrimoine est composé notamment d'un appartement à Paris (2,7 millions d'euros), de deux maisons de campagne et de nombreuses valeurs mobilières.

Il déclare également des valeurs mobilières de 1,32 million d'euros, composées essentiellement d'une participation dans la maison d'enchères Piasa. Jean-Marc Ayrault déclare lui un patrimoine net de 1,55 million d'euros. » VIDÉO - «On peut être riche et ministre» Cette gauche assise sur la certitude de sa supériorité morale : une idée folle. La France a besoin d'un discours de vérité ! Les Français préféreraient entendre le nouveau président de la République leur dire la vérité, celle qui fâche parce qu’elle fait mal là où on appuie. Margaret Thatcher et Ronald Reagan ont su le faire, inspirons-nous en. Par Philippe Robert. La République est en danger ! C’est en tout cas ce que nous apprend à grandes sonneries de trompe le président de ladite République visiblement affolé par les répercussions de l’affaire Jérôme Cahuzac. Des répercussions d’ailleurs largement amplifiées par les décisions hors de toute mesure prises à la volée par un exécutif incapable de discerner, ne serait-ce que pour les traiter à temps, les grandes priorités de l’heure.

Plutôt que des attaques contre la famille et autres délirantes mignardises à la Taubira, je suis convaincu que les Français auraient certainement préféré, quitte à râler un bon coup, entendre le nouveau président de la République de leur coeur leur dire la vérité, celle qui fâche parce qu’elle fait mal là où on appuie. Damien Theillier : "Il y a une place à prendre pour les libéraux" L’Institut Coppet organise à Paris le 2 mai un séminaire « quel genre de libertarien êtes-vous ». Son président, Damien Theillier, revient sur l’événement et les différentes écoles du libéralisme. Entretien paru initialement sur NDF.fr et mené par Eric Martin. Pourquoi ce thème, « Quel genre de libertarien êtes-vous ? », pour le prochain séminaire de l’Institut Coppet ? Il y a donc plusieurs manières d’être libertarien… Ce séminaire s’adresse à tous ceux qui veulent connaître les différences fondamentales entre l’école autrichienne d’économie, l’école monétariste de Chicago, l’école des Choix publics, l’objectivisme randien, l’école classique d’économie politique, l’anarcho-capitalisme et le minarchisme.

On le voit, une grande diversité d’écoles et de débats traversent en effet ce courant libertarien qui n’est autre que la version contemporaine du libéralisme classique européen du XIXe siècle. Je dirais que nous avons sérieusement besoin d’idées neuves. Infos pratiques : L'étatisme, déviation de l'esprit républicain. La crise actuelle ne vient pas des années 1980 mais de l’étatisme des années 50 avec l’instauration d’un État Providence partout présent. Par Lucien Oulahbib. Éric Zemmour dit qu’il n’est pas libéral et trouve pertinent l’analyse marxiste des origines du profit. En fait, observons en premier lieu qu’il caricature lui aussi — au même titre que les socialistes, les conservateurs, et les nationalistes, bref, les étatistes de droite et de gauche — le libéralisme. Il y voit comme eux l’absence de règles, ou leur déviation par la puissance, la relativisation des normes, coutumes, traditions, justice, frontières… sauf que le libéralisme, même rebaptisé « néo » ce n’est pas cela, et celui supposé de Bruxelles est bien plus techno-étatiste (et postmoderne dans les mœurs) que libéral, n’en déplaise d’ailleurs à MM.

La vraie nature de la compétition. La compétition n’est pas toujours la jungle sauvage décriée par les ennemis si nombreux de la mondialisation, à condition de bien la définir. Par Jean-Louis Caccomo. La protection incite à la démission autant que la concurrence invite au dépassement de soi []. Même s’il existe une guerre économique, qu’il nous faut assumer mais qui est un dévoiement de la concurrence, la compétition n’est pas toujours la jungle sauvage décriée par les ennemis si nombreux de la mondialisation, à condition de bien la définir. La compétition ne doit pas consister à écraser les autres, ça c’est la guerre (économique) et ça n’engendre que malheur, destruction de richesses et désolation.

Quand vous écrasez quelqu’un, vous semez toujours les germes de la rancœur, de la frustration, de la jalousie et de la haine ce qui finira toujours par se retourner contre vous, et les autres seront irrémédiablement vos ennemis. Il est donc essentiel de bien choisir son étalon de mesure, son benchmark. —Sur le web. Note : Retour sur L'empire du moindre mal de Michéa. Pour J. -C. Michéa, le projet philosophique du libéralisme politique conduit à une fuite en avant dans la libéralisation de comportement. Par Émilien Halard. En lisant la quatrième de couverture de ce livre, je croyais que son auteur Jean-Claude Michéa entendait démontrer que le système économique libéral (libre échange, marché concurrentiel etc.) et le libéralisme culturel (la libération des mœurs) allaient de pair, l’un engendrant nécessairement l’autre et réciproquement.

En réalité, la thèse de l’auteur est bien plus modeste. Elle consiste à affirmer que les doctrines du libéralisme économique et du libéralisme culturel sont contenues en germe dans le projet philosophique du libéralisme politique né en réaction des guerres de religion des XVI et XVIIème siècle. Si l’on s’en tient à cette thèse ainsi réduite, je dois dire que j’ai été en grande partie convaincu par l’auteur. Toutefois, il est dur de régler la vie de la Cité sans un minimum de principes moraux. Les actrices porno seraient des femmes plus heureuses.

Les actrices porno seraient plus heureuses que les autres femmes d’après une étude publiée dans le Journal of Sex Research. De quoi provoquer de nouvelles crises d’hystérie chez les féministes radicales. Par Monsieur Z. Après avoir été scandalisées par l’implacable démonstration déroulée dans le « Pourquoi les femmes de riches sont belles ? », voici qu’une étude publiée dans le Journal of Sex Research risque de provoquer de nouvelles crises d’hystérie chez les féministes radicales. Dur labeur que celui du chercheur à l’exemple de ces scientifiques qui ont dû consacrer de longues heures à sonder profondément 177 actrices de films porno, de 18 à 50 ans, puis 177 femmes d’âges semblables mais sans le chromosome X professionnel. Oubliés les soporifiques discours sur l’humiliation et le machisme dominateur que les femmes sont supposées subir dans le cadre d’une sexualité patriarcale qui donne le pouvoir aux hommes. Pourquoi les femmes des riches sont belles Programmation génétique et compétition sexuelle.: Amazon.fr: Philippe Gouillou, René Zayan.

Contribuable français : « 9-3 » wants you ! La Seine-Saint-Denis empêtrée dans ses crédits appelle le contribuable français au secours. Par Thibault Doidy de Kerguelen. À l’image d’un gouvernement grec ou chypriote qui veut faire payer ses dettes aux contribuables européens, le conseil général de Seine-St-Denis, empêtré dans ses crédits, veut faire payer le contribuable français plutôt que les quatre-vingt-treizards Appel au gouvernement La Seine-Saint-Denis a demandé hier mardi au ministre de l’Économie d’intervenir auprès de la Société française de financement local (Sfil), héritière des emprunts dits « toxiques » conclus avec la banque Dexia, pour trouver des « solutions acceptables » dans ce dossier. « Je vous demande très solennellement d’intervenir auprès de la Sfil », une structure où l’État est majoritaire, écrit dans une lettre le président PS du Conseil général Stéphane Troussel.

Un jugement qui se retourne contre le département M. L’affaire Dexia a déjà coûté cher à l’État —Sur le web. L'exil massif des jeunes diplômés français. Les jeunes sont de plus en plus nombreux à faire leurs valises pour aller se vendre à l'étranger, à peine leur diplôme en poche. Une tendance dont le gouvernement ne se vante pas, et pourtant... le chiffre a bondi de 14% en 5 ans, selon une enquête menée par RTL avec Le Nouvel Observateur. A l'étroit sur le marché français, les jeunes diplômés n'hésitent plus à s'expatrier pour trouver leur 1er job. D'après le ministère des affaires étrangères, il y a en ce moment 1,6 millions de français inscrits sur les registres à l'étranger, dont 270.000 âgés de 25 à 35 ans. On estime qu'aujourd'hui un étudiant en école de commerce sur cinq, et un sur dix en école d'ingénieurs, partent une fois leurs études terminées.

Ce qui ferait rien que cette année, et rien que pour ces filières, près de 40.000 jeunes diplômés. Actuellement le top 3 des pays d'accueil sont la Suisse, le Royaume-uni et les États-Unis. Mais le Canada est la destination la plus prisée.