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Mobilités

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Gabriel Plassat. AutoScout24 vient de livrer son étude actualisée, réalisée auprès de 8800 citoyens européens. Quelles sont les images projetées par ces imaginaires ? Pour 53% des personnes, "À l’avenir, je n’achète plus uniquement une voiture, j’achète une solution de mobilité. Cela signifie que même si j’ai une voiture à disposition, je peux aussi me rabattre sur d’autres modes de transport. Je pourrais ainsi louer un van polyvalent pour les vacances, louer un vélo ou prendre le train. Le paiement s’effectuera au moyen de mon smartphone ou de la clé de ma voiture. " Cette étude montre qu'il devient possible d'imaginer acheter des forfaits mobilités dans les années à venir. Mais sa réalisation à grande échelle, dans tous les territoires et pour tous les citoyens, va imposer des évolutions majeures des structures de gouvernance, dont les Autorités Organisatrices des Mobilités préfigurent l'avenir et concernant l'accès à toutes les données nécessaires (lire la synthèse de l'AFIMB sur l'open data).

Google Car, CarPlay... Comment Apple et Google veulent se connecter à votre voiture. SEMAINE DU HIGH-TECH - Les plus grands constructeurs automobiles et les géants de l'informatique travaillent sur l'automobile de demain : une voiture intelligente et connectée. La révolution numérique est entrée pour de bon dans l'habitacle. Aux côtés d'Apple ou de Google, les plus grands constructeurs automobiles planchent sur la voiture de demain, la smartcar. L'objectif : embarquer les technologies développées par les géants de l'informatique grand public au sein de la voiture pour en faire un nouvel objet connecté et la rendre de plus en plus intelligente.

Google : des voitures connectées en attendant la Google Car Depuis plus de trois ans, Google travaille ainsi sur la Google Car. Un projet en forme d'arlésienne dont les premiers contours ont déjà été révélés. En attendant de concrétiser ce projet, la firme de Mountain View a considérablement avancé dans un autre dossier, celui de la voiture connectée. Avec CarPlay, Apple veut imposer son système d'exploitation dans l'habitacle.

Valeo invente la voiture sans chauffeur pour tous. L'équipementier développe des innovations qui pourront être intégrées dans les véhicules à un coût raisonnable. Tuam? Une petite ville de moins de 10.000 habitants, dans l'ouest de l'Irlande, du côté de Galway. «Au milieu de nulle part», reconnaît Fergus Moyles, le patron du site que l'équipementier automobile Valeo possède ici. Près de de 800 personnes y travaillent. «C'est la plus grande entreprise de la ville», précise Fergus Moyles. À Tuam, Valeo assemble chaque année 3 millions de caméras qui seront installées à bord de véhicules. Fergus Moyles travaille à Tuam depuis qu'il a intégré Connaught Electronics, en 1995. «La croissance du pôle repose sur le développement du véhicule autonome», explique Guillaume Devauchelle, directeur de l'innovation chez Valeo.

Le but est bien d'arriver à des technologies qu'il sera possible d'intégrer dans les voitures de grande série. Pour la ville, le groupe travaille depuis longtemps sur des systèmes de stationnement automatique. Comment choisir son lieu d’habitation sans voiture? On l’a vu plusieurs fois : ne pas posséder de voiture peut être un choix ou une contrainte. Quelque soit la raison, ne pas se déplacer en voiture dans une société qui dirige les gens vers le tout automobile nécessite certains choix et certaines contraintes dans le choix de l’habitation.

Il est évident que cet article ne s’adresse pas aux personnes qui se déplacent en automobile et qui auront d’autres critères de choix (choisir un emplacement loin des bouchons, un endroit où la voiture pourra être stationnée en sécurité, repérer les points de ravitaillement en carburant disponibles, etc.). Il ne s’agit pas ici de porter un jugement de valeur sur le bien-fondé du déplacement automobile mais de mettre en avant les critères majeurs de choix d’un logement lorsqu’on se déplace autrement.

Ainsi, il est important de noter que c’est bien le conditionnement du déplacement qui influera sur le choix du logement et non l’inverse. La gratuité des transports en commun. La gratuité des transports en commun est un sujet que les professionnels de la communication diraient « clivant ». Il y a les farouchement « pour » et les farouchement « contre » comme si le véritable débat relevait de choix idéologiques, entre partisans « bolchéviques » et opposants « ultra-libéraux » de la gratuité.

Certains brandissent la gratuité comme une arme anticapitaliste, d’autres alimentent les peurs en parlant de « faillite des transports publics ». Difficile d’avoir un débat serein sur le sujet et on a même pu le constater récemment sur Carfree France lorsqu’on a fait état des propos du président de la FNAUT affirmant que « la gratuité est une idée dangereuse« . Disons-le tout de suite, dans les faits, il est difficile de connoter politiquement la gratuité des transports publics, qui a été mise en place par des élus de l’ensemble de l’échiquier politique (de l’UMP à Compiègne au PC à Aubagne).

Alors, la gratuité est-elle vraiment dangereuse et si oui, pour qui ou pourquoi? SXSW’s Top 5 Transportation Trends — Mobility Lab. Building on the car and ride sharing startups of 2013, smart transportation was a strong category at SXSW Interactive 2014 this month in Austin, Texas. The five trends worth watching for 2014 and beyond are big data, the sharing economy, smarter apps, smarter systems, and driverless cars. 1. Big Data Big data continues to be the most rapidly evolving sector in marketing.

Companies are coming up with new and unique ways to analyze massive data sets, to simplify them for end users, to visualize them, to customize them, and to accelerate insights. Big data has provided marketers with deeper customer insights and profiling, so that one-to-one marketing has become a reality. IBM is taking the lead in this area with the IBM Intelligent Operations Center for Smarter Cities. The data center enables cities to: Other companies are using data visualization to understand more about how cities move. Here is an example of Car2Go movements in Portland, Oregon over a three-day period by time slot. 2. 3.

Gabriel Plassat. Après une version actualisée de Google Map (lire Google Map devient dans les faits Google Mobility) qui fait la part belle aux transports (trafic, comparaison multimodale, dénivelé pour le vélo, ...), Google prend une position majeure dans le domaine des objets connectés. Android Wear vise à apporter l'information dont vous avez besoin, à l'endroit désiré, au bon moment. Et encore une fois, les exemples présentés touchent nos mobilités. Plus l'écran est petit, plus les informations seront pré-traitées, pré-sélectionnées par des algorithmes. Ainsi, l'intégration de Google Now s'annonce essentielle pour proposer une expérience à la fois simple et "riche". Plus la montre est utilisée, plus les algorithmes apprendront vos usages et plus l'information poussée sera à la fois présentée comme pertinente mais probablement limitée.

Cette couche logicielle va conduire à une main mise dans la production de données hypercontextualisées, donc très riches. Marseille dans les starting-blocks pour une solution de covoiturage dynamique. Partager En débarquant en France, Green Monkeys offre une petite singerie aux acteurs du covoiturage traditionnel. Après avoir expérimenté son service dans la région de Genève, la plateforme focalisée sur les trajets domicile-travail s’invite dans la ville de Marseille et prétend offrir ce qu’il manque aujourd’hui au covoiturage traditionnel : la fiabilité et la flexibilité. Soixante. C’est le nombre de plateformes de covoiturage examinées à la loupe par les fondateurs de Green Monkeys à travers le monde. Forte de cette étude, l’équipe s’attache depuis 2009 à poser les premières briques d’un nouveau service de covoiturage qui s’adresse en priorité aux travailleurs effectuant quotidiennement des trajets domicile-bureau : « le plus gros marché du covoiturage concerne le pendulaire qui constitue d’ailleurs la plus grande source de pollution », avance Sébastien Touchais, directeur général de Green Monkeys.

Cliquer pour agrandir. De l’innovation dans les aires de covoiturage. Les nouveaux usages de l’automobile ont le vent en poupe : l’auto-partage se démocratise, les services de locations de voitures entre particuliers font parler d’eux et le covoiturage fait la une de la presse. Ce dernier usage intéresse de près les autorités publiques, qui tentent de le développer.

Les objectifs quantitatifs sont finalement assez flous mais c’est un ensemble de mesures, une vision systémique qui permettront de faire évoluer les pratiques. Dans ce domaine, les aires de covoiturage pourraient constituer un territoire favorable à l’innovation. Et devenir des aires « à haut niveau de service ». Favoriser l’intermodalité Les trajets effectués en covoiturage sont très divers. En fonction de la localisation de l’aire, il est pertinent de favoriser l’intermodalité pour le covoitureur. Proposer des services Des capteurs sur chaque place Vers une approche servicielle du covoiturage. Pour une « mobilité courante » Chacun, dans son activité quotidienne est amené à se déplacer tout près ou plus loin de chez lui. Intéressons-nous aux déplacements domicile-travail, domicile-études ou domicile-services. Il est clair que la possibilité de limiter dans l’espace et la durée ces déplacements récurrents est un but poursuivi par les individus, les familles et les pouvoirs publics.

Mais le réalisme oblige à rappeler que les contraintes de la société organisée conduisent pour longtemps encore beaucoup d’entre nous à se déplacer au-delà de ce qui peut être fait raisonnablement à pied. A partir de là on peut constater que les choix d’itinéraires et de moyens sont largement orientés par des contraintes semblant incontournables (et le sont souvent…). Mettons à part le cas de l’Ile de France et de quelques grandes agglomérations (aux réseaux denses et interconnectés de transports en commun). La deuxième réponse est : « il n’y a pas de transports en commun pratiques pour moi ». 48 heures pour hacker l'accessibilité. Rendre les gares accessibles pour tous ? C'est le défi lancé par SNCF Transilien qui, depuis début 2012, ouvre ses données sur le taux de remplissage, horaires, les équipements et l'accessibilité des gares. Le projet "Hackcess" (de hacker et de accessibilité) a été lancé en septembre 2013.

Le 14 septembre, une journée était dédiée à l'analyse des besoins des différentes cibles de voyageurs (Chronos y était !). Le 26 octobre, lors de la journée de l'accessibilité, des voyageurs étaient invités à renseigner les équipements disponibles dans 381 gares via la plateforme OpenStreetMap. Enfin, les 16 et 17 novembre, 48 heures de Hackathon ont permis le développement d'applications par des start-up, développeurs, graphistes, urbanistes et étudiants pour améliorer l'accessibilité des gares. Verdict ? Trois lauréats ex aequo qui proposent des applications de calcul d'itinéraires, d'assistance et de "gamification".

OSRM (Open Source Routing Machine) Hackcess angels HandiQuest @HandyQuest_Shoe. Mobilité urbaine : le Grand Lyon pilote un projet novateur au niveau européen. La voiture de plus en plus mal aimée par les Européens. L'automobile a perdu de son aura. Dans dix ans, elle pourrait devenir un moyen de transport comme un autre. La voiture est tombée de son piédestal aux yeux des automobilistes européens. Alors qu'il y a vingt ans elle symbolisait la réussite sociale pour plus de la moitié des habitants du Vieux Continent (52 %), ils ne sont plus que 18 % à la percevoir toujours comme un objet de prestige, constate l'étude de l'Observatoire Cetelem, réalisée en France, Italie, Espagne, Royaume-Uni, Allemagne, Portugal, Belgique et Turquie auprès de 4830 personnes.

De plus en plus pragmatiques avec la crise, les Européens considèrent désormais l'automobile comme un objet fonctionnel et utile. «Elle est synonyme d'autonomie pour la moitié des Européens et même de gain de temps. C'est particulièrement vrai pour les femmes, qui sont de plus en plus actives», souligne Flavien Neuvy, responsable de l'Observatoire Cetelem.

La mobilite urbaine.