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Eluard, La Victoire de Guernica

par dans
30 avril 2013

Eluard, La Victoire de Guernica

Textes n°1 : Eluard

1. La Victoire de Guernica

I

Beau monde des masures

De la nuit et des champs

II

Visages bons au feu visages bons au fond

Aux refus à la nuit aux injures aux coups

III

Visages bons à tout

Voici le vide qui vous fixe

Votre mort va servir d'exemple

IV

La mort coeur renversé

V

Ils vous ont fait payer le pain

Le ciel la terre l'eau le sommeil

Et la misère

De votre vie

VI

Ils disaient désirer la bonne intelligence

Ils rationnaient les forts jugeaient les fous

Faisaient l'aumône partageaient un sou en

deux

Ils saluaient les cadavres

Ils s'accablaient de politesses

VII

Ils persévèrent ils exagèrent ils ne sont pas

de notre monde

VIII

Les femmes les enfants ont le même trésor

De feuilles vertes de printemps et de lait

pur

Et de durée

Dans leurs yeux purs

IX

Les femmes les enfants ont le même trésor

Dans les yeux

Les hommes le défendent comme ils peuvent

X

Les femmes les enfants ont les mêmes roses

rouges

Dans les yeux

Chacun montre son sang

XI

La peur et le courage de vivre et de mourir

La mort si difficile et si facile

XII

Hommes pour qui ce trésor fut chanté

Hommes pour qui ce trésor fut gâché

XIII

Hommes réels pour qui le désespoir

Alimente le feu dévorant de l'espoir

Ouvrons ensemble le dernier bourgeon de

l'avenir

XIV

Parias la mort la terre et la hideur

De nos ennemis ont la couleur

Monotone de notre nuit

Nous en aurons raison.

Paul Eluard, Cours naturel, 1938Séquence 4

Dominante : lecture

Objectif : Textes n°1 : Eluard

2. La Victoire de Guernica

Un poème d’une forme nouvelle : un poème cubiste ?

1. A l’instar des poèmes écrits par Guillaume Apollinaire, quelle remarque pouvezvous faire sur les types et formes de phrase ? Quelle est l’impression produite ?

Comme dans le poème de Guillaume Apollinaire que nous avons étudié en S1, « Ma Lou, je

coucherai ce soir dans les tranchées », l’absence de ponctuation et de types de phrases

précis, ainsi que la quantité de phrases nominales (strophes I à IV et XI à XII),

montrent un parti pris de modernité qui laisse ouvertes les interprétations du lecteur

qui construit le sens de certaines phrases. Le lecteur comme devant le tableau de

Picasso doit interpréter le sens du poème en le déduisant comme une énigme à

déchiffrer au-delà de la première impression de désordre et de chaos dans les deux

œuvres.

2. Combien le poème compte-t-il de strophes ? Sont-elles homogènes ? Quel en est

l’effet sur le rythme du poème ? Quel sentiment peut ainsi être mis en valeur ?

Le poème compte 14 strophes de longueur et de constructions versifiées très diverses

qui donnent la même impression de désordre et de non-sens, de perte du sens jusqu’à

l’absurdité de ces vers qui ne riment pas, qu’on croirait être des vers libres, mais il faut

lire et compter plus attentivement…

3. Quels sont les rythmes des vers ? Comment s’appellent ces types de vers ?

Pourquoi Eluard les a-t-il choisis ?

I : deux hexasyllabes = distique

II : deux alexandrins = distique

III : hexasyllabe + deux octosyllabes = tercet

IV : hexasyllabe = monostiche

V : deux octosyllabes + deux tétrasyllabes = quatrain

VI : alexandrin + décasyllabe + alexandrin + deux octosyllabes = quintil

VII : deux octosyllabes = distique

VIII : deux alexandrins + deux tétrasyllabes = quatrain

IX : alexandrin + trisyllabe + décasyllabe = tercet

X : alexandrin + monosyllabe + trisyllabe + hexasyllabe = quatrain

XI : alexandrin + décasyllabe = distique

XII : deux décasyllabes = distique

XIII : décasyllabe + deux alexandrins = distique

XIV : décasyllabe + deux octosyllabes + hexasyllabe = quatrain

Ce poème qui semblait écrit en vers libres (pas de rimes) respecte néanmoins des

rythmes hérités de la tradition de la versification (majorité d’alexandrins, de

décasyllabes et d’hexasyllabes qui sont les vers les plus employés dans la poésie

classique !). Mais leur irrégularité d’emploi produit le même effet de rupture que

l’absence de ponctuation et de types de phrases définis.

Cette perte de repères est en rapport avec la perte de repères racontée dans le poème

où les symboles de vie que sont les paysans (strophe I à IV) deviennent des symboles de

mort (strophe IV : « La mort cœur renversé ») sous l’effet des bourreaux (« ils »

anonyme des strophes V à VII), où mêmes les enfants et les femmes (strophes VIII à

X) sont les victimes de leur folie meurtrière qui amène une obsession de la mort

(strophe XI), où c’est le peuple (hommes anaphoriques des strophes XII et XIII) qui conserve une lueur d’espoir (« trésor », « espoir », « bourgeon de l’avenir ») qui vaincra

dans un appel à l’universalité dans lequel le lecteur est inscrit : « nous en aurons raison ».

Ainsi la versification fait sens, comme le cubisme et les symboles du tableau de Picasso

construisent un sens à déchiffrer, comme dans ce retournement final qui donne tout son

sens au poème : c’est un poème de résistance qui retourne le témoignage de l’horreur

pour pousser le lecteur à l’espoir et à la résistance devant la violence et l’horreur.

4. Quels sont les points communs entre cette forme libre avec le cubisme du

tableau de Picasso ?

Ainsi comme nous venons de le montrer ce poème a de nombreux points communs autant

dans les messages qu’il délivre (témoignage de l’horreur de la mort, espoir, appel à la

résistance devant ces morts injustes…) que dans cette forme de modernité qui peut

d’abord dérouter le lecteur, mais lui laisse une liberté de lecture et d’interprétation qui

fait toute la richesse des images, de la versification et la syntaxe (ordre de la phrase) :

le lecteur de Victoire de Guernica, comme le spectateur de Guernica, est comme un

grand interprète de musique devant la partition d’un grand compositeur, il doit

l’interpréter de manière personnelle pour s’approprier son sens et devenir lui-même

acteur de ce drame !

Les héros et les victimes contre les vainqueurs

5. Qui est désigné dans les trois premières strophes ? A l’aide du tableau cidessous relevez les figures et les procédés sonores qui insistent sur les qualités

qui les caractérisent.

qualités caractérisations Figures ou procédés

sonores

Monde des masures de la

nuit et des champs =

paysans (strophes I à III)

Beau, visages bons au fond

Aux refus à la nuit aux

injures eux coups

Visages bons à tout

visages bons au feu =

métaphore

visages bons au fond =

double paronomase

visages bons à tout =

anaphore

6. Dans les strophes VII et IX, quels nouveaux personnages apparaissent ?

Pourquoi ? Que symbolisent-ils ? De quels personnages de Picasso peut-on les

rapprocher ?

qualités caractérisations Figures ou procédés

sonores

Les femmes les enfants

(strophes VIII à X) =

symbole de vie

// femme à l’enfant = pietà

// femme à la lampe à

pétrole,

// femme dévorée par les

flammes

// femme se traînant sur

le sol

Leurs yeux purs Le même trésor

De feuilles vertes de

printemps et de lait pur

Et de durée = métaphore

Les femmes les enfants ont

le même trésor = anaphore

Les mêmes roses rouges

Dans les yeux

Chacun montre son sang =

métaphore

Hommes (strophes XII et

XIII) = peuple

// le soldat à l’épée brisée

// femme à la lampe à

Pour qui ce trésor fut

chanté

Pour qui ce trésor fut

gâché

Le feu dévorant de l’espoir

= métaphore

Le dernier bourgeon de

l’avenir = métaphorepétrole,

// femme dévorée par les

flammes

// femme se traînant sur

le sol

Réels

Pour qui le désespoir

Alimente le feu dévorant de

l’espoir

Hommes pour qui ce trésor

fut chanté

Hommes pour qui ce trésor

fut gâché

Hommes pour qui le

désespoir = anaphore

7. A partir de la strophe V, comment sont désignés les bourreaux ? Pour quelle

raison ? Quel sentiment incarnent-ils ?

A partir de la strophe V, apparaissent les bourreaux, des ennemis sans identité qui ne

sont désignés que par un pronom de la 3ème personne, un « ils » anonyme, répété huit fois

dans les strophes des strophes V à VII.

8. Relevez les verbes dont ils sont sujets. Quel est leur point commun ? Comment

sont-ils ainsi présentés ?

Ces « ennemis » (strophes XIV où ils sont enfin désignés !) sont sans visage

contrairement aux paysans, des inconnus qui provoquent davantage la terreur qu’ils ne

sont pas identifiables : leur violence (« ils vous ont fait payer », « ils rationnaient les

forts », « ils saluaient les cadavres ») est renforcée par ce pouvoir sans limites (tous les

verbes sont des verbes d’action), masqué qui les amène à la monstruosité : « ils ne sont

pas de notre monde ».

9. Que souligne la strophe VII ?

Cette strophe VII par son passage de l’imparfait d’habitude et de répétition au présent

de vérité générale : « ils persévèrent ils exagèrent ils ne sont pas de notre monde »

fonctionne selon la figure de la gradation rythmique (4, 4, 7) et sémantique (la

caractérisation de leurs actions est de plus en plus forte jusqu’à l’exclusion du verbe

d’état qui dénonce leur monstruosité). Ils deviennent ce taureau monstrueux symbole de

l’animalité et de sa violence du tableau de Picasso.

L’obsession de la mort et le désespoir

10. Quels vers évoquent la mort ? Par quelles images ? Quel effet cette organisation

et ces images produisent-ils ?

Les vers qui évoquent la mort fonctionnent tous sous forme d’image ou font référence

au champ lexical de la mort sont disséminés dans le poème comme un thème

obsessionnel, un refrain musical qui fait l’arrière-plan du poème. Ils forment ce noir et

blanc monochromatique du deuil dans le tableau de Picasso.

Strophe II : « visages bons au fond

Aux refus à la nuit aux injures aux coups »

Strophe III : « votre mort va servir d’exemple »

Strophe IV : « la mort cœur renversé »

Strophe V : « Ils vous ont fait payer le pain

Le ciel la terre l’eau le sommeil

Et la misère

De votre vie »

Strophe X : « les mêmes roses rouges

Dans les yeux

Chacun montre son sang »

Strophe XI : « La peur et le courage de vivre et de mourir

La mort si difficile »

Strophe XIV : « la mort »11. Quelle figure reconnaissez-vous dans l’expression de la strophe IV ? Quel en est

l’effet ? De quels détails du tableau de Picasso peut-on le rapprocher ?

Dans la strophe IV, « la mort cœur renversé » est un oxymore puisque l’organe de vie qui

est le symbole de l’amour chez Eluard (cf. La courbe de mes yeux fait le tour de mon

cœur) s’oppose irrémédiablement à la mort et donne ainsi une impression de gâchis, de

renversement des valeurs, comme le cri de cette pietà qui tient son enfant (symbole de

vie) mort en renversant la tête pour adresser au ciel ses reproches alors que son enfant

retourne à la terre. L’amour devient larmes comme ses yeux et ses narines qui

s’allongent en se renversant.

12. De quelle autre figure répétée deux fois peut-on la rapprocher dans la strophe

XI ?

Cet oxymore est proche de l’antithèse entre les deux mots « vivre » et « mourir » de la

strophe XI qui est doublée par cette mort « si difficile et si facile ». Comme si la vie et

la mort devenaient aussi faciles que difficiles et nécessitaient autant de « peur » que de

« courage » ! Le thème de la mort est ainsi amplifié par ces contradictions insolubles et

choquantes que la barbarie des nazis à Guernica a rendu possibles (= figure de l’adynaton

= ce qui est impossible est devenu possible par un bouleversement scandaleux des

valeurs et des mots).

13. Quelles figures insistent sur la victoire de l’humanité sur la barbarie dans les

strophes XII et XIII ?

L’anaphore (« hommes pour qui ») amplifie l’impression de gâchis inacceptable produit

par la barbarie des bourreaux (« ce trésor fut gâché », « le désespoir alimente le feu »)

mais les mots qui terminent deux d’entre elles permettent de le tempérer et de finir sur

la victoire de l’homme qui est capable par son chant d’alimenter « le feu dévorant de

l’espoir ». La célébration par la poésie et la peinture, bref par l’art permet d’ouvrir « le

dernier bourgeon de l’avenir » qui perpétuera le souvenir de ce massacre qui va devenir

une « victoire » !

14. Quel pronom personnel domine le dernier vers ? Quel en est l’effet ? Comment

pouvez-vous réinterpréter ainsi le titre du poème ?

Les deux derniers vers des deux dernières strophes permettent de passer du « vous »

(strophe III : « votre mort va servir d’exemple ») au « nous » : « Ouvrons ensemble le

dernier bourgeon de l’avenir » et « Nous en aurons raison ». Du futur proche de l’appel

aux victimes, le poète passe à l’impératif et au futur de l’indicatif : la réalité du

témoignage pour faire naître l’espoir puis la victoire n’est pas seulement exhortation,

mais aussi assurance que grâce à l’art (peinture et poésie) cet acte de barbarie restera

comme un symbole de résistance à la violence, comme une victoire de l’homme et de son

humanité sur le monstre de la barbarie nazie ! Guernica en tant que poème et en tant

que tableau, comme hymnes aux victimes, est bien une victoire non des nazis et des

fascistes et de leur barbarie, mais bien de l’humanité tout entière dans la mémoire

qu’elle doit en conserver.

Cet engagement qui est celui d’Eluard en faveur des Républicains espagnols

martyrisés par la coalition fasciste (Franco/Mussolini/Hitler) est un prélude à ses

engagements futurs pendant la GM2, aux côtés des communistes et de la

Résistance en général comme en témoignent ses deux recueils écrits pendant cette

période (Poésie et Vérité 1942 (1942) et Au rendez-vous allemand (1944)) et surtout

l’hymne à la liberté (cf. prolongement) qui sera parachuté dans les maquis dès 1942

pour soutenir le moral des combattants de la liberté !Séquence 4 Lecture analytique possible (trouvée sur internet)

Dominante : lecture

Objectif : Textes n°1 : Eluard

1. La Victoire de Guernica

I) Peuple héros et victime

Le titre peut surprendre : " Victoire " étant ici utilisée antinomique (antithèse). C’est la

victoire du peuple alors que c’est celle des Allemands. Ce poème n’a pas de ponctuation.

Strophes hétérogènes : distique, tercet, quatrain, quintile donnent un rythme tantôt

lent, tantôt haché qui traduit bien l’indignation d’Eluard.

1- Le beau monde et les valeurs morales

L’expression " Beau monde " est située en tête de vers : insiste sur la beauté du peuple.

Il parle du monde ouvrier pauvre. Anaphore + parallélisme avec "visage bon". Allitération

en f : feu froid, condition difficile du peuple. Ce sont des gens qui peuvent tout

encaisser : traités comme des bêtes qui assument des tâches difficiles. Strophe VIII

et IX : peuple beau représenté par les femmes et les enfants. Enfant, pureté des

femmes : source de vie : avenir et espoir mais en même temps fragile et inoffensif.

"Vert" = espoir et " lait " = source pour vivre. Mise en valeur de leur pureté. Pause dans

le poème. Toujours thème des yeux, le peuple a un visage, une beauté, une identité.

Répétition des strophes. Ces quelques vers sur la nature : dans ce monde d’horreur, la

nature est toujours belle.

Ainsi peuple déjà vulnérable mais il montre le courage de vivre.

2- L’injustice qui le frappe

La beauté, l’avenir, la douceur, pourtant il subit l’injustice et le mépris : vers 1, "Beau

monde" s’oppose à "masure". Injustice : privé de condition, de travail digne plus il

supporte le froid etc. : des maîtres qui les accablent, ils sont des marginaux de la

société et ils en sont exclus.

Strophes V : pain, aliment de base avec l'eau, le sommeil, on tire le peuple

II) Les vainqueurs

1- Un ennemi sans visage

Face au peuple, on a des bourreaux, des ennemis sans identité désignés par " ils " dans la

strophe V et dans le reste du texte : répété 8 fois. Ce sont des gens sans visage qui se

masquent : l’inconnu utilise la peur. Quand on ne connaît pas l’ennemi, on ne sait pas à qui

s’en prendre : pouvoir sans limites, pouvoir masqué "disait" "désirait" "s’accabler de

politesse" + vers 15 : antithèse.

2- Un ennemi hypocrite et monstrueux

Vers 14 hypocrisie " rationnait " donnait le strict minimum + " jugeaient les fous "

impossible. Accumulation de verbes d’actions, ce qui traduit l’étendue de leur pouvoir.

Hypocrisie et abus de pouvoir. A ce quintile succède une strophe à un vers pour résumer

et prendre position. Verbe " persévèrent " utilisé à contre-emploi, on passe de ’imparfait = généralité + gradation des verbes à " ils ne sont pas de notre monde ", ce sont des

monstres.

III) La présence de la mort

1- L’obsession de la mort

Vers long traduit la mort : ils ne sèment que de la destruction et de la mort. Image de la

mort dépouillée, presque obsessionnelle arrive par des phrases. Possessif strophe III

montre le peuple, image du vide = néant physique et morale + sonorités du " v ". Strophe

IV " la mort cœur renversé " est une oxymore, " mort et cœur " exprime une impression

de gâchis dû à la mort + image renversée fait penser au tableau de Picasso.

Strophe X " rose rouge " et" sang " : mort qui a la couleur du sang image rose rouge qui

est normalement la passion. Strophe IX X, espoir défait puisqu’il n’y a pas d’avenir :

impression de gâchis car le trésor se transforme en sang : la réalité de la mort. Cette

réalité aboutit à la XI. La fin revient de plus en plus à la réalité de la mort, une peur.

Strophe XI il joue sur les antithèses. Thème de la mort s’agrandissant.

2- Le gâchis

Strophe XII "Hommes" en début de vers, impression de gâchis. Il rend hommage à un

peuple qui a une identité. Strophe XIII mort de plus en plus présente. Il croit quand

même en l’avenir + " espoir " image poétique avec le feu. Homme communiste qui a foi en

l’homme + " bourgeon " avenir qui portera ses fruits.

Conclusion :

Le poème La Victoire de Guernica de Paul Eluard a un titre quelque peu provocateur, ce

qui exprime l’indignation du poète. Cependant il y a beaucoup de retenue dans ce poème,

il exprime la douleur du peuple à qui va toute sa sympathie. Une telle prise de position

vient d’une part de la générosité de l’homme, d’autre part de son communisme, enfin du

surréalisme qui juste après la première guerre mondiale va affirmer sa révolte contre

l’absurdité de la guerre. Quant à Guernica c’est le prélude aux horreurs nazies contre

lesquelles Eluard s’élèvera à la résistance.

http://www.college-plaisance.net/IMG/pdf/etude_victoire_de_guernica_paul_eluard.pdf