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Idées intéressantes

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DSK : Twitter ne ringardise pas les médias. 8 Journalists Who Were Fired for Tweeting, Part 1. Edwy Plenel: "Le métier de journaliste a pour enjeu les "vérités de fait"" Tesph : Bonjour,Il y a quelque chose d'irritant chez vous, c'est que vous faites constamment la morale aux autres. Il n' y a jamais de nuances, de prudence (comme on peut en trouver chez un Obama par exemple). Aujourd'hui la tendance est de penser le monde de façon primaire : il y a les gentils (dont on fait forcément partie, quel que soit son bord) et il y a les méchants...La vraie révolution ne serait-elle pas de mettre fin à cet orgueil narcissique simplificateur ? Merci. Edwy PLENEL : Bonjour à toutes et tous, merci à lexpress.fr de son invitation et, surtout, bravo au Conseil constitutionnel pour sa censure de la loi Hadopi ;-))!

Cher Tesph, on ne maîtrise jamais l'image qu'on les autres de vous, et donc je ne sais trop comment vous convaincre que je ne suis pas celui que vous croyez. Je ne pense pas qu'il y a les gentils et les méchants, je ne crois pas que le monde soit simple, binaire ou primaire, et je ne fais la morale à personne. Edwy PLENEL : Cher Colmarien, non bien sûr. Etats généraux de la presse: 90 mesures pour surmonter la crise. Entrepris par Nicolas Sarkozy pour lutter contre les "immobilismes" du secteur et surmonter la crise, les états généraux de la presse ont remis ce jeudi à Christine Albanel plus de 90 recommandations, somme de la réflexion des divers groupes de travail.

Une des propositions, impliquant une réforme de la TVA appliquée au secteur porte déjà à controverse. Ces recommandations, synthétisées dans un Livre vert, "ne préjugent pas des décisions retenues et des arbitrages gouvernementaux", a indiqué la ministre de la Culture et de la communication. Fin janvier, "il y aura un moment très important d'annonces des orientations par le président de la République, puis des travaux complémentaires", a ajouté Christine Albanel. "Une année 2009 de tous les dangers pour la presse écrite" Il propose un moratoire d'un an des accords conclus cet été avec la presse et la Poste, qui prévoit une forte augmentation des tarifs postaux dans les années à venir.

"C'est une erreur de fond. Internet peut-il tuer la presse ? Internet est-il pour la presse écrite une planche de salut, un relais de croissance, ou rien de tout cela ? Nous assistons depuis quinze ans, date de l'apparition du premier navigateur sur le Web (alors Netscape), à la constitution d'un univers en constante expansion, qui attire désormais près de 1,3 milliard de personnes sur la planète. Il y a eu plus de changements ces trois dernières années, dans l'univers numérique, que lors des douze premières. Rappelons que 6 des 10 principaux sites mondiaux n'existaient pas encore voilà trois ans. Ce big bang a pour la presse écrite deux conséquences importantes. D'abord, la fragmentation des usages, avec l'utilisation par le consommateur d'écrans multiples et nomades.

Le deuxième impact, c'est la polarisation. Comment se comportent les lecteurs ? Ils sont de plus en plus infidèles et de moins en moins nombreux en raison, là encore, de la généralisation de cette pratique de butinage. C'est la crise de l'information. Même Internet ? Naturellement. Dix « bonnes pratiques » sur les réseaux sociaux, pour les journalistes. L’affaire dans laquelle est inculpée Dominique Strauss-Kahn est loin d’être achevée, mais elle illustre à quel point il devient impératif —pour les rédactions comme pour les journalistes— d’établir des règles du jeu claires sur l’utilisation des réseaux sociaux, tant ceux-ci jouent désormais un rôle central dans l’information. C’est l’objet d’un guide établi par l’ASNE, une association qui regroupe les dirigeants des principaux médias américains. Il établit à partir d’exemples concrets et de chartes existantes, dix « bonnes pratiques » sur les réseaux sociaux à destination des journalistes.

Les réseaux sociaux, en particulier Twitter, sont au cœur de « l’affaire Dominique Strauss-Kahn ». C’est en effet, grâce à eux que la nouvelle de son arrestation rocambolesque a été connue, grâce à eux aussi que l’on a pu se tenir au courant en live, en suivant par exemple le hashtag #dsk. De cette synthèse, il ressort dix points clés, que je reprends de manière détaillée: 1. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. 9. Amateurs et journalistes : le grand mélange. Un article du Nouvel Obs consacré aux vidéos amateurs amalgame tout sans discernement, simple buzz et info réelle. Décidément la désintermédiation est un phénomène encore mal digéré par certains journalistes. Le Nouvel Obs publiait il y a peu un long article consacré à l’irruption des contenus amateurs dans l’info professionnelle dans lequel, une fois de plus, l’incompréhension de l’info participative de la part de certains journalistes est évidente.

Il y a le titre, Vidéos pas gag, mais je ne jetterai pas la pierre à celles et ceux qui aiment les jeux de mots, je le fais trop souvent moi-même. Le 11 mars, le Nouvel Obs revenait sur “l’affaire Galliano” à travers un long article consacré à ces vidéos amateurs qui ont fait depuis quelques années leur apparition dans l’info “professionnelle”. Signé Doan Bui et Marie Vaton, le papier commet à mon avis les mêmes sempiternelles erreurs que l’on retrouve souvent lorsque l’on se penche sur ce nouveau phénomène. Est-ce une vidéo volée ? L'actu media web - Mai 2011 : le mois où les médias ont basculé ? Mai 2011 aura donc marqué l'entrée officielle de twitter dans les rédactions. Dans toutes les rédactions, ou presque, puisque même les médias les moins avant-gardistes en la matière n'hésitent plus à à citer le réseau comme source, voir à l'utiliser comme nouvel outil éditorial. Mais Twitter, on s'en fout ! Si l'outil est aujourd'hui au centre des discussions, il n'est que le révélateur de deux phénomènes bien plus profonds et qui pourraient largement influer sur l'avenir des médias...

En mai 2011, Twitter aura donc été au centre du jeu médiatique. Aussi bien sur i-télé qui passe des tweets en direct en bandeau que dans la page 2 du Monde : Pour cela, il aura donc fallu deux événements mondiaux ou presque : l'assaut contre la cachette de Ben Laden et l'inculpation du patron du FMI. Ou ce jeune militant UMP annonçant l'arrestation de Domnique Strauss-Khan à New-York : Alors, mais 2011 marquera-t-il l'avènement de Twitter ? 1- La démocratisation médiatique de la double temporalité de l'info.

La mort de Ben Laden, et des rédactions cloisonnées. La mort de Ben Laden a d'abord été annoncée sur Twitter. Puis par Obama alors que les Une des quotidiens étaient déjà faites. Deux raisons qui montrent, une fois encore, le besoin de synergie entre rédactions web et papier. Frédéric Filloux (Monday Note) et Felix Salmon de Reuters reviennent cette semaine sur la couverture de la mort de Ben Laden. Ils notent deux choses : L’info vient de TwitterLa plupart des journaux n’avaient pas l’info le lendemain Voici le fil des publications : Nous sommes le 1er mai 2011. Au moment où les Américains entament leur raid sur le fief du leader d’Al Qaida, il se trouve un individu, Sohaib Athar, consultant, pour envoyer des messages sur Twitter via son téléphone portable. Le traitement journalistique ensuite : 10h24 – Keith Urban, que personne ne connaissait jusqu’ici, annonce sur Twitter la mort d’Oussama Ben Laden, quelques heures après l’intervention des Navy Seals.

Résultat : Crédits Photo : FlickR by-nc-sa Pixel Form. Six pistes fragiles pour le journalisme de demain. Le Pew Research Center vient de publier son sixième rapport annuel sur « l’état des médias » aux États-Unis. Le constat dressé est dramatique. La chute des revenus publicitaires ces dernières années (- 23% pour 2007 et 2008) a déstabilisé toute l’industrie des médias, entraînant une réduction massive du nombre de journalistes employés dans les rédactions : entre 2001 et 2008, un journaliste sur cinq a quitté le métier et l’année 2009 s’annonce comme « la pire » sur ce plan. Pourtant, le rapport esquisse quelques pistes fragiles autour desquelles pourraient —peut-être— s’inventer le journalisme demain. En fait, explique les auteurs du rapport du Pew Research Center « le journalisme américain ne souffre pas fondamentalement d’un problème de crédibilité ou d’un problème d’audience.

Il souffre d’un problème de revenus : le découplage de la publicité de l’information ». 3 – Les médias ne doivent pas combattre ce qui fait l’essence du web, mais au contraire s’appuyer dessus. Le «journalisme artificiel» est en ligne » Article » OWNI, Digital Journalism. Des robots qui "rédigent" les contenus d'un journal numérique, c'est une réalité permise par les datas. StatSheet est un site d'infos sportives US où des machines intelligentes compilent des données pour en faire des articles cohérents. C’était annoncé, c’est désormais chose faite. Les premiers articles entièrement rédigés par des « robots » sont en ligne sur le site de StatSheet. Pour l’instant, ces « journalistes artificiels » ne couvrent que le sport, mais Robbie Allen, le fondateur de cette startup américaine estime que cette technologie pourrait être utilisée à l’avenir dans d’autres domaines.

Dans un article publié par Le Monde en mars 2009, Yves Eudes décrivait Stats Monkey, un programme d’intelligence artificielle développé par un laboratoire d’intelligence artificielle (infolab), rattaché à l’université de Northwestern, à Chicago: Il [Stats Monkey] travaille automatiquement de A à Z. À l’époque, l’article avait suscité une certaine émotion. Le résultat est surprenant. Le rapport Payette : pour un renouveau journalistique québécois. Le rapport Payette, conclusion des études du Groupe de travail sur le journalisme et l’avenir de l’information au Québec, offre 51 recommandations pour que l’avenir journalistique au Québec soit meilleur, que ce soit pour les patrons de presse, les journalistes, ou encore le public. C’est dans les bureaux d’une coopérative de travail de Montréal – majoritairement réservée aux journalistes indépendants, entre autres – que Dominique Payette a présenté les conclusions de son rapport devant un parterre de journalistes réunis pour l’occasion. « Nous préconisons une intervention de l’État pour soutenir la mission d’informer des médias », attaquait d’emblée le communiqué accompagnant le rapport, et Mme Payette a opiné en ce sens, affirmant que « le temps était venu que le journalisme cesse d’être seulement entre les mains des journalistes ».

Ce que le rapport Payette propose, tout d’abord, est l’adoption d’une Loi sur le statut des journalistes professionnels. Un accueil favorable.