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Société et Technologie

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BOSTON • Les réseaux sociaux, ce formidable outil policier. "Comment serons-nous accueillis sur le sol américain avec nos passeports russes maintenant que nous sommes devenus à leurs yeux des compatriotes des frères Tsarnaev ? ", s'inquiète un ami qui s'apprête à s'envoler pour les Etats-Unis. Il ne manquait plus que la "piste russe" dans les attentats de Boston pour finir de détériorer les relations déjà tendues entre Moscou et Washington.

Pour la plupart des Américains, la Tchétchénie et le Kirghizistan (où les Tsarnaev ont longtemps habité), c'est "grosso modo en Russie". L'ambassadeur tchèque à Washington a eu raison de rappeler, dans un communiqué, que la Tchéquie [la République Tchèque] est un pays d'Europe centrale allié des États-Unis, sans rapport avec la Tchétchénie.

Beaucoup d'Américains se trompent, en effet... Les autorités sont heureusement plus avisées. D'une situation de liberté sans limites à l'état de siège Des moyens différents, le même lavage de cerveau La méthode russe est moins efficace. A qui léguerez-vous vos messages Facebook et votre musique? Dans un siècle, le biographe de Mark Zuckerberg remerciera-t-il dans les notes de bas de page ses descendants pour avoir mis à disposition emails et messages Facebook, comme les biographes remercient aujourd’hui les héritiers d'une personnalité de leur avoir donné accès à ses courriers? Pas besoin d’être le fondateur de Facebook pour avoir une vie en ligne: courriels, documents conservés sur Google Drive, comptes Facebook ou Twitter, comptes PayPal et musique sur iTunes... Nous avons tous des biens numériques. Devrait-on les inclure dans un testament, du type: «Je soussignée Cécile Dehesdin lègue mes emails à mon conjoint et ma bibliothèque iTunes à mes enfants...» publicité J’ai posé la question à mon notaire, Maître Marc Cagniart, pour qui cette loi réglemente l’usage des données, «mais pas la transmission d’une succession».

En théorie, donc, vos enfants pourront avoir accès à vos messages Facebook. Et aller devant la justice si on le leur refuse. 1 Les comptes PayPal Là, ça se corse. INTERNET • Tous à la chasse au plagiat. Le site communautaire LobbyPlag.eu invite les internautes à débusquer les copier-coller des lobbyistes dans les directives de Bruxelles. 5 mars 2013 | Partager : Qui a dit que les outils informatiques de recherche en plein texte ne servaient qu’à faire tomber des ministres ayant usurpé leur titre de docteur [voir CI n° 1163, du 14 février 2013] ? Richard Gutjahr, Marco Maas et Sebastian Vollnhals ne dénoncent pas seulement la pratique du plagiat dans les thèses de doctorat, mais également dans les textes de loi.

Les trois associés de la société OpenDataCity ont donc décidé de monter le site communautaire LobbyPlag.eu, qui épluche les propositions des responsables politiques européens afin d’en retrouver les sources : l’industrie n’aurait-elle pas par hasard dicté ou participé à la rédaction de tel ou tel texte ? Richard Gutjahr définit Bruxelles comme un “service de reprographie”. Vidéo de Jan Philipp Albrecht Les lobbyistes se bousculent au portillon des politiques. Iain Duncan Smith's wages and the uncertain nature of online petitions | Dean Burnett | Science. I'd like to say I support the sentiment behind the change.org petition demanding that Iain Duncan Smith back up his claims and live on £53 a week. I'm a scientist; of course I think that extraordinary claims should have extraordinary evidence to support them.

However, it's important to consider alternative explanations too. Maybe Duncan Smith thinks £53 is worth considerably more than it actually is. Like much of the current government, his policies and views seem to be based in a bygone era, so maybe his economic knowledge is too? He may well think £53 is more than enough to dine at the Savoy several times a week, sampling the finest foods brought in from all corners of the Empire and still have enough change left for a hansom cab home and even several shoe shines from an urchin.

The above is a joke (I hope), but of course it's a serious matter for many people. Online petitions are a fascinating phenomenon of modern society, but how useful are they really? Every cloud, and all that. Canadian man to sell house for Bitcoin virtual currency. 20 March 2013Last updated at 17:17 GMT Mr More says that a Bitcoin payment would help a new venture he is planning A Canadian man is hoping to be the first person to sell his house for virtual currency Bitcoins. Entrepreneur Taylor More listed his two-bedroom Alberta bungalow, asking 405,000 Canadian dollars (£261,000; $395,000) - or the equivalent in Bitcoins. He says the first reaction of his family was that of a shock. Bitcoins are now a widely used alternative payments system and one Bitcoin is currently worth about £37.

"Bitcoins are really hard to get your hands on if you want to get them in large quantities," Mr More told the BBC. "I have a couple projects that I want to get started, and they will take a lot of Bitcoins. " He did not get into detail on his new venture, only saying that it should "get Bitcoins more mainstream". Privacy for users Unlike other currencies, Bitcoins are not issued by a central bank or other centralised authority.

Médias

Le numérique, passeport vers l'oubli. La presse en Europe (3/5) : Les journaux ne mourront pas dans la Silicon Valley. L’ère Internet a multiplié les promesses : nous allions tous être auteur, journaliste ou éditeur, et nous allions tous gagner de l’argent. Seulement voilà, la démocratisation de l’information n’a jamais eu lieu, constate le rédacteur en chef de la FAZ. Extraits. Que n’avons-nous pas profité de cette aurore pleine de promesses ! Chacun avait sur son bureau ou dans sa poche des appareils qui lui offraient plus de moyens de communication que n’en possédait le président des Etats-Unis voilà encore 20 ans ; moyennant quelques euros, vous vous transformiez en studio de télévision ou en éditeur : tout était possible, s’enflammaient-ils tous, mais nous avons raté le coche.

La crise de la presse n’est pas en cause ici. L’iPhone ou l’avenir social Qu’est devenue cette euphorie des premiers temps ? 80 millions d’Allemands étaient censés devenir du jour au lendemain leur propre éditeur-auteur-imprimeur : où est le nouveau Pulitzer ? Exploiteur de son propre moi Redéfinition des normes culturelles. Le terrorisme publicitaire. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Hans Magnus Enzensberger (Poète, écrivain, traducteur et journaliste) Elle fut toujours bruyante. Aujourd'hui, on peut encore entendre, sur un certain nombre de marchés, la voix des camelots. Elle est agaçante, mais inoffensive. Lorsque la révolution industrielle lança le coup d'envoi de la consommation de masse, la réclame passa au régime industriel.

Dans les milieux qui se prenaient pour l'élite, on tint longtemps pour vulgaire de se vanter soi-même, ou de vanter ses produits. Des natures moins snobs participent aujourd'hui comme jadis à des jeux-concours, échangent des bons de réduction et comparent remises et promotions-bonnes affaires. Même si la clientèle ingénue ne veut rien en savoir, il est un fait : la politique s'est très vite emparée de la publicité –− l'inverse étant tout aussi vrai.

Le besoin de tels spécialistes avait déjà pris une forte importance depuis le développement des médias de masse. Traduit de l'allemand par Frédéric Joly. FRANCE • A quoi sert la France ? A résister à Amazon. Depuis quelque temps, je me demande à quoi sert la France. Je ne suis pas le premier – les gouvernements français successifs se sont penchés sur la question depuis Charles de Gaulle, la laissant sans réponse à côté des factures encore sous enveloppe, quand ils devaient céder la place à leurs successeurs.

Enfin, je crois que j'ai trouvé. C'est l'impressionnante fessée* que la ministre de la Culture et romancière Aurélie Filippetti a administrée à Amazon et à ses ambitions de domination intergalactique qui m'a convaincu que le pays des TGV, des très gros porteurs qui ne se remplissent pas de fumée au décollage [allusion à l'incident du 26 juin 2013 dans un avion de la Delta Air Lines] et du merveilleux petit mot non* avait quelque chose à nous apprendre. Filippetti est montée au créneau devant le Parlement pour défendre le prix unique du livre, qui a permis à tant de librairies indépendantes et d'éditeurs de survivre.

Amazon plume les consommateurs Comprenez-moi bien. "Pourquoi stocker toutes nos vies sur des serveurs aux Etats-Unis ?" Jérémie Zimmermann, porte-parole de la Quadrature du Net, association de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet, était l'invité d'un chat avec les lecteurs du Monde.fr, mercredi 12 juin. Ark : Comment est-il possible que des programmes aussi sensibles que Prism puissent être approuvés par le Congrès américain, et que personne (le public) n'en sache rien ? Est-ce que l'objectif du programme est masqué ? Un acte du Congrès est public, me semble-t-il. Vaste question, qui a trait en grande partie à l'attitude des Etats-Unis à la suite des attentats du 11 septembre 2001. Une politique publique basée sur la peur a donné les pleins pouvoirs à l'antiterrorisme, dans une sorte de guerre permanente (un peu comme dans 1984, de George Orwell ?).

Un ensemble de projets législatifs ont depuis sans cesse augmenté, de façon disproportionnée, les pouvoirs de la NSA et du FBI. >> Lire : "Surveillance électronique : comment Washington espionne les Européens" On le savait. I challenged hackers to investigate me and what they found out is chilling. By Adam L. Penenberg On October 26, 2013 It’s my first class of the semester at New York University.

I’m discussing the evils of plagiarism and falsifying sources with 11 graduate journalism students when, without warning, my computer freezes. I fruitlessly tap on the keyboard as my laptop takes on a life of its own and reboots. Seconds later the screen flashes a message. To receive the four-digit code I need to unlock it I’ll have to dial a number with a 312 area code. I’m being hacked — and only have myself to blame. Two months earlier I challenged Nicholas Percoco, senior vice president of SpiderLabs, the advanced research and ethical hacking team at Trustwave, to perform a personal “pen-test,” industry-speak for “penetration test.”

For Cohn, digging through what I had assumed was personal information, was less challenging than filling in a crossword puzzle. What I learned is that virtually all of us are vulnerable to electronic eavesdropping and are easy hack targets. “Dan Dunn?” Le petit smiley de la NSA qui va rendre dingue Google et Yahoo. Le Washington Post vient de révéler que la NSA, en plus de réquisitionner des données de Google ou Yahoo via son programme Prism, interceptait en secret d'énormes quantités de données sur leurs internautes, derrière leur dos. Dans ce projet, au doux nom de Muscular, la NSA aurait trouvé comment infiltrer l'infrastructure interne de ces géants du web, en copiant les flux d'informations passant sur les câbles en fibre optique qui relient les centres de données de Google et Yahoo à travers le monde, ce qui lui aurait permis de compiler des quantités massives d'informations sur les internautes américains et non-américains. publicité Google s'est dit «troublé par les allégations selon lesquelles le gouvernement intercepte le trafic entre nos centres de données, et nous ne sommes pas au courant de cette activité».

Le pire pour l'image de la NSA est sans doute ce petit smiley dessiné sur un post-it expliquant la technique de surveillance secrète de Google et Yahoo: Image via le Washington Post. In Head-Hunting, Big Data May Not Be Such a Big Deal. Le Mind Mapping ou la Prise de Notes dynamique. Le Mind Mapping, ou carte heuristique en français, est une technique de prise de notes originale qui vise à organiser les informations autour d’une idée centrale. Cette technique peut être qualifiée de « dynamique » dans la mesure où elle pousse l’utilisateur à reformuler les idées afin d’en extraire les éléments clés avant de les noter. Cette méthode de prise de note, déjà largement utilisée dans les écoles finlandaises par exemple, offre de nombreuses possibilités pour les étudiants tant en termes d’usages que d’efficacité.

Introduction au Mind Mapping Le Mind Mapping est née de quelques constats simples. La vue est notre « sens » le plus développé. En effet, comme le montre le graphique ci-dessous, lors d’un entretien nous retenons principalement les gestes, le regard, et l’attitude de notre interlocuteur. En revanche, nous nous souvenons peu des mots qu’il a pu prononcer, et du ton qu’il a employé. Notre cerveau fonctionne par associations d’idées. Un enfant apprend en s’amusant.