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Quel repreneur pour le Monde ?

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Dans les coulisses du rachat du "Monde" - Médias - Actualité Cha. Le Monde : Pourquoi tant de candidats. Comment et pourquoi Perdriel veut Le Monde : Médias. A deux ans des présidentielles, c’est la constitution d’un vaste pôle de presse politiquement situé au centre gauche qui est aujourd’hui sur le métier.

Un outil majeur pour la campagne et pour le (ou les) candidats de la gauche qui se dégageront dans les mois à venir. On se presse du coup pour reprendre Le Monde. Pris dans un étau financier sans précédent dans son histoire, le groupe de presse s’apprête en effet à perdre l’indépendance capitalistique qu’il avait su préserver depuis l’après-guerre. La gestion économe de ses managers Eric Fottorino et David Guiraud n’a pas suffi : la conjoncture a achevé ce groupe grevé de dettes, estimées à 125 millions d’euros. Diffusé tous les jours à 288 000 exemplaires en 2009, le quotidien dit « de référence » sera le 30 juin face à une échéance bancaire majeure, à laquelle il ne pourra répondre sans l’apport d’argent frais d’un actionnaire capable d’investir… quelques dizaines de millions d’euros. RECAPITALISATION : Poker menteur autour du Monde, actualité Médi. Une sacrée partie de poker menteur est en train de se jouer autour de la recapitalisation du Monde.

Une partie où il n'est pas interdit de s'envoyer des coups de pied, et pas seulement en dessous de la table. Aujourd'hui, c'est Claude Perdriel qui abat ses cartes. Au cours d'un déjeuner de presse, le propriétaire du groupe Nouvel Obs a tranquillement réglé leur compte à ses adversaires et annoncé qu'il serait en mesure de déposer son offre de manière ferme (80 millions d'euros), lundi prochain à midi, en compagnie de son partenaire minoritaire, le géant Orange (France Télécom). "France Télécom pèsera au final 16 à 17 % du capital du Monde, au maximum 20 %", a-t-il précisé. Premier bug : interrogé par Le Point.fr, Orange atténue l'enthousiasme de Perdriel : "Attention, c'est loin d'être fait.

" Sûr de lui, Claude Perdriel affirme, de son côté : "France Télécom se substituera au groupe Lagardère dans la filiale Internet. "Mon indépendance est totale" (Claude Perdriel) Orange prêt à investir 60 millions d’euros dans Le Monde | Frenc. Le Monde on The Brink. Within two weeks, the French newspaper Le Monde will run out of cash. By this Monday at noon, candidates to the takeover of the most prestigious French daily will have disclosed their offers.

By June 28, the staff will vote and make the final decision for the fate of the 66 years-old paper. More importantly, the newspaper’s independence will be under severe pressure. Le Monde is the textbook example of the evolution of French press over the last years: To a large extent, these characteristics are shared by most French newspapers. Le Monde seeks at least €100m (for a first round).Le Parisien, a popular daily, is for sale; although quite good from an editorial perspective, it is not profitable and its family ownership wants to refocus on sports-related assets.La Tribune, the n°2 business daily, is looking for a majority investor.Liberation is also facing a cash stress.

Le Monde’s situation is by far the most critical and the most emblematic. It didn’t discourage French bidders. Here we are. Pourquoi cette rage à vouloir s'offrir un Monde finissant? | Rue. Il faut « sauver » le soldat Monde, déclarent en chœur les généreux candidats à la reprise d’un groupe et d’un quotidien au bord du dépôt de bilan... Soit (encore que), mais à quel prix ?

Pour quel avenir ? Et pour quelles vraies-fausses bonnes raisons dans un paysage où la crise de la presse écrite évoque désormais ce qui fut celle de la sidérurgie ? De tous les romans que se racontent, comme à la veillée, hommes politiques, investisseurs, journalistes et patrons de presse écrite pour croire, et tenter de faire croire, qu’il reste à celle-ci un avenir de papier, celui qui voudrait que ce radieux futur passe par le « sauvetage » du Monde, est probablement le plus médiocre. Le plus fantaisiste et le plus cher, aussi. Grandiloquent à souhait, teinté du regret d’un prospère passé qui ne reviendra jamais, le microcosme ressasse jusqu’à l’auto-intoxication ses fantasmes favoris. Acharnement désespéré Cet unanimisme a quelque chose de sidérant. Il n’y en a plus. Comme à Drouot... Minc rôde près du Monde, sans "volonté de revanche" Alain Minc dans son bureau d’AM Conseil, le 14 février 2008 (Audrey Cerdan/Rue89). Alain Minc, présent dans les instances dirigeantes du Monde pendant 22 ans avant d’en être éjecté après une bataille homérique contre la société des rédacteurs (SRM) en 2007, est de retour.

Par le biais du groupe espagnol Prisa, qui vient de s’associer avec Claude Perdriel (Le Nouvel Observateur) et Orange, le « visiteur du soir » de Nicolas Sarkozy conseille désormais l’un des deux attelages candidats à la reprise du quotidien vespéral. Et le capitalisme français est ainsi fait qu’il trouve face à lui deux vieilles connaissances, Pierre Bergé et Matthieu Pigasse, alliés à Xavier Niel dans le trio adverse (surnommé PNB). En attendant le verdict, prévu pour lundi prochain (on saura qui est entré en « négociation exclusive »), voyons pourquoi l’essayiste-conseiller âgé de 60 ans fait peur à une partie de la rédaction.

Sur Le Monde, « Sarkozy s’informe dans la presse » Parce qu’il conseille Nicolas Sarkozy ? Le Monde : trop d’incertitudes avant le vote décisif - Old fashi. Le Monde : les deux offres de reprise passées au crible. Au premier coup d’œil, les deux offres présentées lundi pour la reprise du groupe Le Monde sont proches, tant financièrement que dans les garanties d’indépendance promises aux journalistes. Mais le trio Pigasse-Niel-Bergé (PNB) semble mieux disant que son adversaire Perdriel-Orange-Prisa (POP) pour trois raisons : il offre 10 millions d’euros en plus pour une part moindre du capital ; il rend leur minorité de blocage aux salariés ; et, surtout, il laisse au journal le contrôle de sa filiale Internet, cruciale pour l’avenir, alors que POP cède une partie de son capital à France Télécom. La proximité des offres s’explique facilement : la Société des rédacteurs du Monde (SRM) a âprement négocié avec les candidats. Revue de détails par le biais d’extraits des deux offres « strictement confidentielles », que Mediapart a révélées mardi. ► Perdriel-Prisa, et Orange : deux sociétés différentes ► Pigasse-Niel-Bergé : 20% du capital aux salariés et lecteurs Perdriel-Prisa-Orange Le capital L’avenir.

Le Monde : plébiscite général pour l'offre Pigasse-Niel-Bergé | Tous les salariés du groupe Le Monde ont voté dans la journée pour choisir entre l’offre du trio Perdriel-Orange-Prisa (POP) et celle de l’attelage Pigasse-Niel-Bergé (PNB). La seconde l’a largement emporté, avec des scores compris entre 82,5% et 100%. PNB a rafflé 100% des suffrages chez les employés du Monde, avec 83,3% de participation dans ce collège. Chez les cadres du quotidien, c’est 94,9%, contre 3,06% pour POP et 2,04% de nuls.

Dans la filiale PVC (Télérama), le score est de 92,6% contre 4,25 pour POP. Dans la filiale Le Monde Interactif, score plus faible avec 82,5% pour PNB et 17,5% de blancs ou nuls (0% pour POP). Les résultats de Courrier International ne sont pas parvenus, mais vont aussi dans le même sens. Vendredi matin, le conseil de gérance de la Société des rédacteurs du Monde (SRM), qui compte douze journalistes, avait massivement voté pour le projet du trio Pigasse-Niel-Bergé : onze voix pour et une abstention. Or, la SRM et HBM sont (étaient ?) Le Monde : Orange avait peur du numérique, pas Xavier Niel - Num.

Nicolas Sarkozy n'aura pas remporté le combat qu'il a souhaité mener contre l'offre de reprise du journal Le Monde portée par le fondateur de Free Xavier Niel, par le mécène Pierre Bergé, et le financier Matthieu Pigasse. Dans un communiqué, Orange a indiqué ce matin qu'il allait retirer l'offre présentée au Conseil du surveillance du Monde avec le propriétaire du Nouvel Observateur Claude Perdriel, et le groupe de presse espagnol Prisa. Cette décision fait suite au vote quasi unanime de la Société des rédacteurs du Monde, qui a rejeté l'offre plébiscitée par le chef de l'Etat. Elle aurait vu selon les rumeurs Denis Olivennes (actuel directeur du Nouvel Observateur) prendre la direction du journal, et le président de France Telecom Stéphane Richard, proche de Nicolas Sarkozy, disposer d'une influence financière sur la vie du journal.

L'épisode aura au moins permis d'en savoir plus sur la vision du numérique par Orange. Le Monde’s escape velocity. In rocket scientist parlance, escape velocity is the speed needed to break free from Earth’s gravitational field. Last Friday, by an overwhelming majority, Le Monde’s staff voted to escape the black hole of French politics — or, at least, to give their paper the best chance to do so. Disassembling the utterly complex chain of ownership control at Le Monde would take most of this column. Let’s just say the newsroom, which historically controlled 22% of the company, gave a resounding 90% vote for a triumvirate including the head of Lazard France, Matthieu Pigasse (41); the co-founder of Yves-Saint-Laurent, Pierre Bergé (80); and Xavier Niel (43), the founder of Free, France’s largest non state-related telecommunication company.

Together, the investment banker, the philanthropist, and the telco maverick are likely to become the main shareholders of the most prestigious French newspaper — one that is facing a severe cash crisis (see last wee Note Le Monde on the Brink).