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Fouad Laroui : « On se dit catholique ou musulman, mais on sait à peine de quoi on parle » Fouad Laroui (Hannah/Editions Julliard) Le romancier marocain Fouad Laroui, très lu en France et au Maroc, prix Goncourt de la nouvelle pour « L’Etrange affaire du pantalon de Dassoukine » (éd.

Fouad Laroui : « On se dit catholique ou musulman, mais on sait à peine de quoi on parle »

Julliard, 2012), s’est déjà insurgé contre l’intégrisme musulman. Installé à Amsterdam depuis 1989, il va rééditer cette année son essai « De l’islamisme, une réfutation personnelle du totalitarisme religieux » (éd. Robert Laffont, 2011). Il était à Paris quand les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher ont eu lieu, début janvier. Rue89 : Lors de la marche du 11 janvier, on a assisté à un élan positif en France, qu’on pensait impossible… Fouad Laroui : C’était émouvant… L’atmosphère était assez extraordinaire dans cette foule. Avez-vous vu les pancartes « Je suis Ahmed », du nom de l’un des policiers tués par les frères Kouachi ?

Oui, j’en ai vu mais c’est le slogan « Je suis Charlie » qui prédominait, bien sûr. TRIBUNE RC SUITE ARTICLE FIGARO. À la mosquée de Brest, un geste de fraternité avec les musulmans. Alors que quelques dizaines d’actes islamophobes sont à déplorer en France depuis plusieurs jours (lire notre article), les musulmans de Brest ont eu la surprise de trouver en arrivant à la mosquée une guirlande de cœurs et des messages de solidarité.

Slimane Harrag, président de l’Association culturelle des musulmans de Brest, décrit son émotion lorsqu’il a trouvé ces messages à l’entrée de sa mosquée, dimanche matin. Et les échanges qui ont eu lieu toute la journée entre les passants et les parents venus amener leurs enfants aux cours d’arabe organisés par la mosquée. Une cinquantaine de membres de la communauté musulmane ont participé à une marche depuis la mosquée, pour se rendre ensemble à la manifestation dimanche après-midi dans les rues de Brest (lire aussi : Après l’émotion et la mobilisation, quels défis pour la société française et la défense des libertés dans le monde ?).

Le reportage de David Cormier, pour Le Télégramme : Gilles Klein on Twitter: "Image diffusée en direct par la chaine officielle d’information russe RT14.14 h... Manifestation historique à Paris après les attaques terroristes. Plusieurs centaines de milliers de personnes sont attendues ce dimanche à Paris lors d’un grand rassemblement en réaction aux attentats qui ont frappé la France.

Manifestation historique à Paris après les attaques terroristes

Une mobilisation inédite par son ampleur et par la présence de nombreuses personnalités françaises et internationales. Les attaques terroristes qui ont frappé la France ces derniers jours ont fait 17 victimes. C’est pour leur rendre hommage que ce rassemblement a été organisé dimanche. Mais dès samedi, près de 700.000 personnes ont défilé dans de nombreuses villes, pour exprimer leur émotion, comme à Toulouse où ils ont été plus de 120.000 à se mobiliser. De nombreuses personnalités présentes Plusieurs centaines de milliers de personnes sont attendues ce dimanche, selon Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur. Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, le président du Parlement européen, Martin Schulz et le président du Conseil européen Donald Tusk entoureront aussi François Hollande.

Manif a marseille. De Charlie à Kobané - La lettre d'Orion. Les fanatiques ont donc frappé.

De Charlie à Kobané - La lettre d'Orion

La population est indignée : non seulement par l’horreur, mais aussi parce que les caricaturistes de Charlie Hebdo faisaient partie de notre vie. Ils se seraient d’ailleurs probablement gaussés de tant de soudaine attention, puisque leur journal connaissait des difficultés financières. En outre, ils auraient probablement dénoncé l’hypocrisie de beaucoup. Mais ne parlons pas à la place des morts, et le peuple a raison de défendre l’impertinence ainsi que le rire. En rester uniquement sur le terrain de la défense, certes incontournable, de la liberté d’expression ne suffit cependant pas.

Je suis Charlie brandit en français et en arabe durant un rassemblement à Marseille, le 10 janvier. Le 7 janvier 2015 n’a que quelques similitudes avec le 11 septembre 2001 américain : brutalité des actes, réaction populaire, dimension symbolique, contexte géopolitique… Mais les différences sont majeures. À Paris, les tueurs sont français. Une émancipation complexe.