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Proces Fofana

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Procès Fofana : premier jour : Le procès Fofana. Procès Fofana : "on veut faire un nouveau procès de Nuremberg" Manifestation pour un verdict moins clément au porcès Halimi/Fofana à PAris, le 13 juillet 2009 (Mal Langsdon/Reuters).

Procès Fofana : "on veut faire un nouveau procès de Nuremberg"

Alors que la ministre de la Justice s’est prononcée ce lundi matin en faveur d’un appel du procès de youssouf Fofana et de ses 26 co-accusés, une manifestation devant le Place Vendôme a eu lieu à l’initiative de l’UEJF. Son mot d’ordre ? Une justice plus sévère pour les complices de l’assassin d’Ilan Halimi, 23 ans, torturé à mort par une bande de jeunes cherchant à obtenir une rançon auprès de sa famille. Ce faisant, Michèle Alliot-Marie entre de plain-pied dans le débat lancé par les avocats des parties civiles sur le respect de la procédure et la portée « pédagogique » de ce procès. « Erreur, estime l’avocate François Cotta, alors que ces gens sont dans une profonde misère sociale et intellectuelle, on veut faire un nouveau procès de Nuremberg, on se trompe. » Décryptage des arguments en présence. Le huis clos partiel des mineurs La pression populaire. Appel du verdict Fofana : "Poursuivre sur le fondement d'un sent. Oui, il faut rejuger les meurtriers d'Ilan Halimi, par Patrick K.

Dans une affaire criminelle, le verdict conclut normalement les débats.

Oui, il faut rejuger les meurtriers d'Ilan Halimi, par Patrick K

S'agissant de l'affaire Halimi jugée avec une publicité restreinte, il a au contraire marqué l'ouverture d'un débat qui n'en finit pas de grandir. Cette situation a atteint son paroxysme depuis que la garde des sceaux a donné instruction au parquet général de faire appel de la décision prononcée le 10 juillet par la cour d'assises de Paris. Que n'a-t-on pas dit ou écrit sur cette démarche ? Que la ministre avait cédé à des intérêts particuliers, voire à des "lobbys", que la vengeance populaire avait pris le pas sur la justice rendue au nom du peuple, que le pouvoir exécutif avait empiété sur le pouvoir judiciaire... On objectera d'abord que tout s'est déroulé de manière transparente, au vu et au su de tous, et légale puisque le ministre de la justice exerce un pouvoir hiérarchique sur le parquet.

Il est vrai que tout dans cette affaire est hors du commun, à commencer bien sûr par le crime. Ce n'est pas tout. Que serait l'affaire Halimi sans Sarkozy? Le procureur général de Paris, Laurent Le Mesle, s'en cache à peine: oui, l'ordre de faire appel du verdict du procès de gang dit des «barbares» est venu d'en haut.

Que serait l'affaire Halimi sans Sarkozy?

Le timing de cette matinée du 13 juillet ne prévoyait, d'ailleurs, aucune concertation préalable. Quelques dizaines de minutes après le coup de fil du directeur des affaires criminelles et des grâces de la place Vendôme à son collègue du Parquet, la ministre de la Justice annonçait à la sortie du conseil des ministres sa décision de demander «au procureur général de faire des condamnations inférieures aux réquisitions de l'avocat général».

Une décision qui a ouvert la voie à un nouveau procès. Dans la foulée, les avocats de «Yalda», la jeune femme appât, et du principal accusé Youssouf Fofana, ont également annoncé qu'ils faisaient appel. Dans quelques mois, le second procès réunira donc le «gang des barbares» quasiment au grand complet. publicité Beacoup de points examinés trop vite à l'audience Trouver les mots Effacer Jospin. Youssouf Fofana condamné à un an de prison pour outrage à magist.