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Identité nationale

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« Les professeurs ne connaissent pas grand-chose à l’islam » - Rue89 - L'Obs. C’est le jour d’après, celui des bonnes résolutions. Celui où l’on met des majuscules sur les mots : République, Rassemblement, Unité. Celui où l’on répète que « rien ne sera plus comme avant ». Celui où l’on se prend à faire des prédictions : sursaut d’unité ou choc communautaire. Chacun avec ses exemples : images des rassemblements spontanés ou témoignages de profs confrontés à des élèves provocateurs lors de la minute de silence. Au-delà, pour beaucoup d’enseignants, c’est un moment de remise en question : comment se fait-il que certains de nos élèves réagissent comme cela ? Comment est-il possible que des jeunes qui passent par nos écoles, où on parle respect de l’autre, tolérance, écoute mutuelle, en arrivent à justifier des attaques d’une telle violence ? Parmi les universitaires invités sur les radios, Olivier Bobineau, sociologue des religions, a retenu notre attention avec sa « punchline » : combattre le « choc des ignorances ».

Comment les combattre ? La dérive antirépublicaine du gouvernement. Jean-François Bayart : "Il n'y a pas d'identité française" - LeM. Jean-François Bayart est directeur de recherche au CNRS (SciencesPo-CERI) et président du Fonds d'analyse des sociétés politiques, auteur notamment de L'Illusion identitaire (Fayard, 1996), de Le Gouvernement du monde. Une critique politique de la globalisation (Fayard, 2004) et de L'Islam républicain (Albin Michel), à paraître le 3 mars 2010. Le débat sur l'identité nationale relancé par Eric Besson vous semble-t-il fondé, historiquement et intellectuellement ?

Jean-François Bayart : Il est dangereux de voir le pouvoir politique s'emparer ex cathedra de la définition de l'appartenance, de l'identité nationale, c'est-à-dire, simultanément, de l'exclusion du corps national. Historiquement, cela me semble non fondé pour des raisons intellectuelles. Y a-t-il eu dans l'histoire contemporaine de la France des périodes où l'on soulevait cette question de l'identité nationale ? Il faut relativiser ce phénomène. Les grandes institutions sont en crise. Effectivement. Peut-on parler d’identité nationale sans estime de soi ? Par André Giordan Le débat sur l’identité nationale est lancé. Or peut-on sérieusement parler d’identité quelle soit nationale ou personnelle sans estime de soi ? Pourtant l’estime de soi n’a toujours pas sa place à l’école ?

Dans le socle commun, le mot n’apparaît même pas (1) ! Et très souvent cette institution contribue à la faire perdre… En éducation, il existe comme partout, en plus fort cependant, des implicites. Les spécialistes parlent de « paradigmes » ou plus simplement de culture professionnelle. Ainsi l’école française, contrairement aux écoles scandinaves ou anglo-saxonnes ne développe pas –sauf exceptions- l’estime de soi chez les élèves.

Une qualité de base En cette période de crise, de marasme social, voire de déprime ou de suicide, l’estime de soi est une qualité de base pour tout individu. Ensuite, il y a les traditionnels bulletins trimestriels signés par le directeur. Quel gâchis dans ces deux cas pour une société qui se veut « de l’intelligence » ! André Giordan Notes. Education et identité nationale - une vidéo Actu e. Grand débat sur l’identité nationale. Rubrique : “l'identité nationale” L'identité nationale, un débat multidimensionnel. Identité nationale et langue française par Alain Bentolila Comment peut-on parler d'identité nationale sans prendre l'engagement que le pouvoir linguistique soit équitablement distribué sur notre territoire ?

Les inégalité linguistiques que l'on tolère parfois avec complaisance défont notre tissu social et encouragent les communautarismes. Fadela Amara a jusqu'ici traité avec une coupable désinvolture la terrible insécurité linguistique qui ferme à double tour la porte des ghettos sociaux, excluant une partie de notre jeunesse de la communication sociale.

Elle a confondu conformité aux normes et pouvoir de parole : "parler bien" et "parler juste". Comprenons-nous bien, il ne s'agit pas de défendre ici la beauté immuable de la langue française, il ne s'agit pas de stigmatiser les fautes d'orthographe. N'oublions jamais que notre langue doit permettre de rassembler, de transcender les clivages, de guérir les déchirures. Alain Bentolila, professeur de linguistique à l'université Paris-V. Le discours identitaire de Nicolas Sarkozy à la Cha. L'identité française, le rapport à l'autre et la diversité - LeM. L'identité nationale : quezako ? Par Zohra Guerraoui Eric Besson nous demande de définir ce qu'est "être français". Quelle gageure ! Peut-on définir une réalité aussi mouvante que l'identité nationale, cet ensemble de valeurs partagées par les individus appartenant à un même pays ?

En le faisant ne risquons-nous pas de la figer, voire de la rigidifier ? Dans le cas français, cette identité est associée aux valeurs républicaines, dont l'emblématique laïcité. Aussi nobles soient ces valeurs, il ne faut pas oublier qu'elles se sont souvent imposées par la violence à différentes périodes de l'histoire de France : Révolution de 1789, séparation de l'Eglise et de l'Etat en 1905, IIIe République avec la volonté d'éradication des cultures régionales. La politique d'assimilation doit prévaloir. Cette diversité est d'autant plus perçue comme menaçante qu'elle ne se limite plus aux populations européennes chrétiennes. Or que nous disent les études portant sur les rencontres interculturelles ? La nationalité, premier sentiment d'appartenance pour 38 % de Fr. Témoignage d'Anyss sur les violences policières : "Le directeur. "Allez, dégage sale Arabe. On peut vous tabasser comme on veut"

Finkielkraut-Badiou: le face-à-face - Exclusif. Identité nationa. Le Nouvel Observateur. - Un débat sur «l'identité nationale» a été imposé au pays pour des raisons largement électorales. Maintenant que de façon assez prévisible il dérape, comment y faire face ? Alain Finkielkraut. - Je ne sais si le débat est opportun mais l'inquiétude est légitime. Dans sa fameuse conférence de 1882, Renan commence par écarter toute définition raciale de la nation. « L'histoire humaine diffère essentiellement de la zoologie », dit-il, et il définit la nation comme un principe spirituel, comme une âme (il ne faut pas avoir peur de ce mot), composée de deux éléments : un riche legs de souvenirs, un héritage de gloire et de regrets à partager d'une part, et de l'autre, le consentement actuel, le désir de continuer la vie commune.

Or la France est aujourd'hui le théâtre d'une double crise : de l'héritage et du consentement. L'exécration de la France est à l'ordre du jour dans une fraction non négligeable des nouvelles populations françaises. A. > lire LA SUITE... "Ce que Sarkozy propose, c'est la haine de l'autre" Démographe et historien, Emmanuel Todd, 58 ans, est ingénieur de recherche à l'Institut national d'études démographiques (INED). Inspirateur du thème de la fracture sociale, repris par Jacques Chirac lors de sa campagne présidentielle de 1995, il observe depuis longtemps la coupure entre élites et classes populaires.

Il livre pour la première fois son analyse du débat sur l'identité nationale. Sans dissimuler sa colère. "Si vous êtes au pouvoir et que vous n'arrivez à rien sur le plan économique, la recherche de boucs émissaires à tout prix devient comme une seconde nature", estime-t-il. Que vous inspire le débat sur l'identité nationale ? Je m'en suis tenu à l'écart autant que possible, car ce débat est, à mes yeux, vraiment pervers. Quelle est votre analyse des enjeux de ce débat ? Le Front national a commencé à s'incruster dans le monde ouvrier en 1986, à une époque où les élites refusaient de s'intéresser aux problèmes posés par l'intégration des populations immigrées. L'« identité nationale » au miroir des sciences sociales - La vi. Identité nationale : le débat s’est bien focalisé sur l’immigrat. Besson : immigration et islam représentent moins d'un quart des contributions au site Lors de la présentation de la synthèse des débats, le ministre a affirmé que le débat sur l'identité nationale ne s'est pas focalisé sur l'islam et l'immigration.

Notre analyse quantitative des contributions montre le contraire. Ce qu'il a dit Lors de sa conférence de presse, lundi, et dans le document remis aux journalistes sur la synthèse des débats sur l'identité nationale, le ministre de l'immigration assure que "le débat est bien loin de se focaliser sur l’immigration et sur l’islam". Il affirme que "le nombre de contributions contenant les mots 'immigration', 'immigré', 'étranger', 'islam', 'musulman', 'burqa' ou 'voile' représente moins de 15 % du nombre total des contributions. (...)

Ces chiffres sont une compilation réalisée par le ministère, et complètent l'étude de TNS-Sofres, présentée par Brice Teinturier au moment de la conférence de presse. Pourquoi c'est faux Comment nous avons travaillé. DÉBAT SUR L'IDENTITÉ NATIONALE : Dans les secrets du clash Vince. Vincent Peillon : "J’ai décidé de ne pas participer au débat d’i. «Comme un ennemi dans sa propre République» | Richard Descoings. Identité nationale : les Français voient le débat comme une "str. Un nouveau sondage, réalisé par l'IFOP et publié dimanche 29 novembre dans le JDD, rapporte que pour une majorité de Français (72 %) le débat sur l'identité nationale voulu par le gouvernement constitue avant tout "une stratégie pour gagner les élections régionales" de mars 2010.

Parmi les sondés se déclarant de droite, ils sont 53 % à l'estimer, 48 % pour ceux qui se réclament de l'UMP et 72 % pour ceux qui se réclament du Front national. A gauche, 82 % des personnes interrogées pensent également qu'il s'agit d'une stratégie électorale, avec des pourcentages sensiblement similaires chez les sympathisants du PS (82 %), de l'extrême-gauche (83 %), du PCF-Parti de gauche (80 %) et des Verts (83 %). Enfin, 75 % des personnes sondées proches du MoDem sont du même avis. Des précédents sondages laissaient déjà apparaître ces enseignements, à savoir que les Français reconnaissent la tactique électorale mais approuvent dans le même temps le débat. La nation par les rêves, par Gilles Bernheim.

Identité nationale : Sarkozy piégé par le "gros rouge qui tache" Nicolas Sarkozy au Pole Emploi le 23 novembre (Reuters) Jusque-là, le pouvoir avait toute raison de se féliciter de son idée de débat sur l’identité nationale, lancé depuis la case « immigration ». Cela marchait comme sur des roulettes. Malgré quelques protestations -justifiées- contre les arrières-pensées électorales de l’Elysée, le débat a « mordu » dans l’opinion et a pris de l’ampleur.

BOTCHOTHON09_04_RED_STAIN.mp3 Les intellectuels s’y sont plongés avec délice, noircissant les pages « opinion » des journaux ; les Français se pressent aux réunions organisées sur le sujet ; Eric Besson, traître à la gauche devenu sa cible, est désormais auréolé de ce succès, au point que même Libération juge qu’il « trahit avec panache “. Le pouvoir, quand à lui, anime le ‘grand débat’ sans grande orientation : l’essentiel est que l’on entende les mots ‘national’, ‘immigration’ et ‘sécurité’. Problème, le gros rouge tache plus fort que prévu. L'Appel de Mediapart: «Nous ne débattrons pas» Mediapart lance avec deux cents personnalités un appel à refuser le «grand débat sur l'identité nationale» organisé par le pouvoir. Nous souhaitons que cet appel soit à l'origine d'une grande pétition citoyenne qui suscite un vaste rassemblement. Vous pouvez le signer ci-après. Nous ne débattrons pas Par principe, nous sommes favorables au débat.

A sa liberté, à sa pluralité, à son utilité. C'est pourquoi nous refusons le « grand débat sur l'identité nationale » organisé par le pouvoir : parce qu'il n'est ni libre, ni pluraliste, ni utile. Il n'est pas libre car c'est le gouvernement qui le met en scène, qui pose les questions et qui contrôle les réponses. Affaire publique, la nation ne relève pas de l'identité, affaire privée. La République n'a pas d'identité assignée, figée et fermée, mais des principes politiques, vivants et ouverts. La liste des 202 premiers signataires de l'Appel Jean-Pierre Azéma, historien, professeur honoraire à l'IEP de Paris agnès b., créatrice. Action Discrète : Hommage à Mario - une vidéo Jeux vidéo.

Identité: Le débat dérape - Identité nationale Besson dérapage d. Identité nationale: le débat dérape. Le Renouveau français, ou l’identité nationale façon “medieval f. Le débat sur l'identité nationale a permis au Renouveau français (RF) de faire l'une de ses rares sorties publiques. Mercredi 9 décembre, un cinquantaine de ses militants se sont rassemblés dans la soirée, place Jacques-Bainville (historien qui fut militant à l'Action française) à Paris, à deux pas du siège du PS, rue de Solferino.

(notre photo ci-dessous) Le RF, groupuscule nationaliste, catholique et contre-révolutionnaire est apparu fin 2005 et a succédé à la Garde franque qui existait au début des années 2000 sur une même ligne politique. Son "chef national", Thibaut de Chassey, âgé d'une petite trentaine d'année, était connu, il y a une dizaine d'années, sur les campus parisiens, par le pseudonyme qu'il utilisait alors: "Sigdebert, medieval faf". Mercredi soir, M. de Chassey a dénoncé devant ses troupes un "faux débat", affirmant qu'il est impossible de "s'exprimer librement sur la question de l'identité française et notamment de l'identité charnelle" en raison de la législation.

Nicolas Sarkozy : "Respecter ceux qui arrivent, respecter ceux q. Nicolas Sarkozy ne comprend pas la France !, par Dominique Lefeb. Charles Bremner - Times Online - WBLG: Stay discreet, Sarkozy wa. Pour en finir avec le piège de l'identité nationale, par Yves-Ch. In vino veritas - Causeur.fr. L’autre soir avec des amis, les bouteilles sur la table étaient vides, mais le débat sur le débat battait son plein. La conversation était venue comme ça, sans qu’on sache trop comment, entre la poire et le fromage. Certains étaient pour, les autres étaient contre. Chacun a vite choisi son camp, et n’en a plus bougé. Il a fallu trouver des noms pour les deux partis. Les beaufs ou assimilés étaient pour. “L’identité c’est important d’en parler, impossible de s’orienter et d’avancer dans le vaste monde sans savoir qui on est. Les bobos ou assimilés étaient contre.

Bref, on rigolait bien entre nous, et d’autres noms d’oiseaux fusaient bientôt gentiment par-dessus la table encombrée, “approuveurs de débat, sarkozystes lepénisés !” Il y avait juste un léger malaise qu’on ressentait un peu, nous, les impliqués. . - Alors toi comme ça, le philosophe, tu dis non au débat sur le débat. Article en accès libre. Envoyer More Sharing Services.