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30 ans de la conférence des forces vives de la nation

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Les raisons de la conférence nationale des forces vives de la nation de 1990. Conférence des forces vives : l'élément catalyseur. Conférence des forces vives : le regard de la jeunesse en 2020. Il y a 30 ans Mathieu Kérékou ouvrait la conférence nationale. Conférence des forces vives : les premiers jours vu par Constant Agbidinoukou. Conférence nationale des forces vives de la nation : le rôle des étudiants. Conférence nationale : Mathieu Kérékou à l'ouverture des travaux. Conférence nationale : au nom de l’intérêt collectif. Conférence nationale : les témoignages. Conférence nationale : la contribution des médias. [Série] Bénin : L’histoire de la Conférence nationale des Forces vives de février 1990. (Cet article a été publié pour la première fois le 19 février 2017.

[Série] Bénin : L’histoire de la Conférence nationale des Forces vives de février 1990

Nous le publions à nouveau à l'occasion de l'anniversaire de la Conférence nationale de février 1990.) Il y a 27 ans, les Forces vives du Bénin étaient en Conférence nationale à l’Hôtel PLM Alédjo de Cotonou. Pendant dix jours, du 19 au 28 février 1990, les représentants de différentes sensibilités de la nation vont écrire une nouvelle histoire de leur pays alors dirigé par Mathieu Kérékou au pouvoir depuis le coup d’Etat du 26 octobre 1972. L’issue de la Conférence fut principalement l’adoption de la Constitution du 11 décembre 1990. Retour sur quelques événements importants du déroulement de l’historique rencontre. C’est Mathieu Kérékou, qui au vu des difficultés économiques du pays et de la contestation populaire depuis deux ans contre sa politique de marxisme-léninisme, décide de convoquer la Conférence nationale (Voir ci-dessous le décret).

A suivre... Conférence nationale : le rôle de la radio by ORTB. Conférence nationale : rôle des syndicats by ORTB. Conférence nationale : des assises souveraines. Conférence nationale : la peur du militaire. Conférence nationale : l'optimisme des grandes figures historiques. Conférence nationale : le rôle déterminant de Mathieu Kérékou by ORTB. [Série] Bénin : L’histoire de la Conférence nationale des Forces vives de février 1990. [Série] Histoire de la Conférence nationale : le 23 février 1990, les objectifs de la Conférence se précisent. Au 5ème jour de la Conférence nationale ce 23 février 1990, les délégués commencent par affirmer clairement les objectifs des assises.

[Série] Histoire de la Conférence nationale : le 23 février 1990, les objectifs de la Conférence se précisent

Les jours précédents avaient été marqués par un clair-obscur peu rassurant. Le 22 février, au lendemain de la visite du président Kérékou à l’Hôtel PLM Alédjo, le débat de politique général avait porté sur un ensemble de tares du régime révolutionnaire qu’il fallait abattre en douceur : corruption, immixtion de l’exécutif dans la justice, pensée unique, censure des médias, etc. A la synthèse au matin du 23 février, le présidium retient ces questions : la souveraineté de la Conférence, le renouveau démocratique, le pluralisme politique, la réconciliation nationale et le gouvernement de transition.

Quel contenu sera donné à ces différentes questions ? Début de réponse avec les travaux des commissions thématiques. Conférence nationale : les prémices de la constitution de 1990. Conférence nationale : Mathieu Kérékou sur la période transitoire. Gilbert Dagnon à la conférence nationale : tout le pays a les yeux tournés sur vous. Conférence nationale : le réquisitoire contre le marxisme-léninisme. [Série] Histoire de la Conférence nationale : le jour où Kouandété a menacé de faire un putsch. Le samedi 24 février 1990, la Conférence nationale des forces vives était censée être à son dernier jour selon le décret de convocation des assises.

[Série] Histoire de la Conférence nationale : le jour où Kouandété a menacé de faire un putsch

Au contraire, c’est comme si la réunion venait de démarrer. Les jours précédents, les débats avaient certes pris de l’intensité, mais la véritable tension largement rapportée dans les archives à ce jour, reste celle causée par les déclarations du Colonel Maurice Kouandété. Ce jour-là, une question clivante avait été posée sur la table de façon précise, d’ailleurs avec sa réponse : le projet de déclaration de la souveraineté de la Conférence était prêt, souveraineté qui emportait donc la caducité des institutions de la Révolution : le Conseil exécutif national, l’assemblée nationale révolutionnaire, le Pari de la révolution populaire du Bénin, parti-Etat, etc. Un projet de déclaration de souveraineté est présenté aux participants qui l’amendent. “Cessez de déblatérer sur le compte de l’armée ! A suivre... A suivre... [Série] Conférence nationale : la proclamation de souveraineté, le grand tournant. Ce jour est appelé le “dimanche de la victoire”.

[Série] Conférence nationale : la proclamation de souveraineté, le grand tournant

C’était le 25 février 1990, septième jour de la Conférence nationale marqué par un fait déterminant : l’adoption de la souveraineté de la Conférence. Tout s’est passé dans la matinée de ce dimanche. La déclaration est intitulée : “Déclaration sur les objectifs et les compétences de la Conférence”. Préparé depuis quelques jours et objet de tiraillements entre soutiens indéfectibles de Kérékou d’une part et la majorité des participants d'autre part, le texte sera soumis au vote. Le résultat est sans appel. Conférence nationale : le rôle de Mgr Isidore de Souza by ORTB.

30 ans conférence nationale : A Dogbo, des caravanes initiées par la société civile. Conférence nationale : quel a été le rôle des femmes ? by ORTB. [Série] Conférence nationale : le 26 février 1990, Kérékou qualifie un rapport de coup d’Etat. Le 26 février 1990, la Conférence nationale des Forces Vive est à son huitième jour, au lendemain de l’adoption de la proclamation de souveraineté.

[Série] Conférence nationale : le 26 février 1990, Kérékou qualifie un rapport de coup d’Etat

C’est donc confiants et rassurés, que les responsables des commissions vont présenter les conclusions des travaux de celles-ci qui avaient encore travaillé dans la matinée de ce 26 février. A la séance plénière de l’après-midi, la Conférence devait écouter les rapports et les adopter. Nicéphore Soglo est le premier à prendre la parole au nom de la Commission des affaires économiques et sociales qu’il a dirigée et qui a travaillé à partir du 23 février 1990 au Stade de l’Amitié de Kouhounou comme les deux autres commissions.

Le Général Kérékou avait un intérêt particulier pour ce rapport. Le rapport suggère notamment de faire un audit des recrutements à la fonction publique à partir de 1983, de “faire rendre gorge aux bénéficiaires du laxisme des banques en matière de distribution de crédit.” Il se faisait tard. A suivre... Il se faisait tard. [Série] Bénin : L’histoire de la Conférence nationale des Forces vives de février 1990. [Série] Conférence nationale : le 28 février 1990, le Bénin a “vaincu la fatalité” (8/8) Point final à 17 ans de Révolution.

[Série] Conférence nationale : le 28 février 1990, le Bénin a “vaincu la fatalité” (8/8)

Le 28 février 1990, la Conférence nationale s’achève sur l’adoption des résolutions qui enterrent la période révolutionnaire et ouvrent la transition vers le renouveau démocratique. Le moment est à la fois grave et soulageant. A l’ouverture de la Conférence nationale des forces vives le 19 février, il n’était pas envisageable de penser que les travaux conduiraient à dépouiller Mathieu Kérékou de l’essentiel de ses pouvoirs en lui imposant une transition avec un nouveau gouvernement. Et pourtant ! Au lendemain de l’élection du Premier ministre Nicéphore Soglo et de l’adoption des première résolutions de la Conférence, place ce 28 février à la validation par les délégués d’autres résolutions et motions mais surtout du rapport général des assises. Le texte est long. “D’abord, vous voulez désormais un Etat de droit dans lequel le pouvoir est service.

"Responsabilité nationale" Rien n’était pourtant gagné encore. C’est gagné ! Renouveau démocratique. Conférence nationale : Nicéphore Soglo élu premier ministre. Conférence nationale : "une leçon qui retentira loin" Conférence nationale : les atouts de Mgr isidore de Souza by ORTB. Conférence nationale : les enseignements de Mgr de Souza by ORTB. Conférence nationale : le rôle de la diaspora béninoise by ORTB. Conférence nationale : les grandes conclusions by ORTB. Fin du colloque du trentenaire de la conférence nationale.