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Au fil des expositions

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« Poème de cristal. De Gallé à Lalique, les verreries Art Nouveau du Petit Palais » Jusqu’en septembre, le Petit Palais (Paris) propose un accrochage exceptionnel de verreries art nouveau conservées dans ses collections. Intitulé « Poème de cristal. De Gallé à Lalique, les verreries Art Nouveau du Petit Palais », l’accrochage rassemble une trentaine de pièces signées des plus grands noms : Gallé, Lalique, Brocard, Daum frères, Décorchemont… L’exceptionnelle collection du Petit Palais est en grande partie issue des acquisitions réalisées par la ville de Paris entre 1895 et 1936 pour son musée d’art industriel, alors situé au Palais Galliera.

Cet ensemble a été versé au Petit Palais dans les années 1970. Il s’est récemment enrichi de nouvelles acquisitions, prétexte à cet accrochage. Emile Gallé, Flacon "Angélique", 1893-1894, Paris, Petit Palais Cet accrochage temporaire présente des pièces représentatives de la production de verrerie de l’Ecole de Nancy autour de 1900.

Daum Frères, Vase "scarabée", vers 1911, Paris, Petit Palais plus undefined. L’univers de Michel Tremblay – Québec. Si vous êtes de passage à Québec, ne manquez surtout pas l’exposition Michel Tremblay qui se déroule actuellement au Musée de la Civilisation. En plus de vous faire vivre la déroutante mais néanmoins très plaisante expérience d’une exposition sans objet, elle constitue un excellent moyen de (re) découvrir l’oeuvre d’un des écrivains québécois majeur de la seconde moitié du XXe siècle. Michel Tremblay en quelques mots: un écrivain québécois majeur¹ Michel Tremblay est né en 1942 dans une famille modeste de Montréal. Son enfance et sa jeunesse, au Plateau-Mont-Royal, sont à la fois la source et la sève de son oeuvre – 28 pièces de théâtre, 22 romans et bien d’autres écrits.

Une exposition sans objet… Le défi à relever pour le musée de la Civilisation était grand: comment rendre dans un espace muséal l’oeuvre d’un écrivain contemporain, exposer ses mots? … et pour tous! Et si vous n’avez jamais lu du Michel Tremblay, est-ce que l’exposition vaut le coup pour vous? Like this: J'aime chargement… Kristin McKirdy: 4 ans de résidence à la Cité de la Céramique. Jusqu’au 14 janvier, la cité de la Céramique à Sèvres proposait aux visiteurs de découvrir l’œuvre d’une céramiste contemporaine, Kristin McKirdy, qui vient d’achever une résidence de 4 ans dans l’institution. Compte-rendu d’une visite aux cotés de l’artiste, dans le cadre d’une sortie du groupe SMV. Kristin McKirdy, une figure majeure des arts décoratifs Américaine née au Canada, la céramiste Kristin McKirdy a choisi de s’installer en France il y a vingt ans.

Elle est aujourd’hui l’une des plus grandes créatrices de la scène des arts décoratifs français. Son travail a été primé en 2009 par le Prix de l’Intelligence de la Main, décerné par la Fondation Bettencourt Schueller. L’exposition de la Cité de la Céramique est articulée en deux parties : au rez-de-chaussée, dans l’espace des expositions temporaires, sont présentées une cinquantaine de pièces illustrant le travail de l’artiste durant ces vingt dernières années. Vingt ans de création : des œuvres qui parlent aux sens Like this: Architectures de papier. S’il ne s’agit pas vraiment d’une « exposition », la toute petite présentation « architectures de papier » vaut cependant pleinement une visite à la Cité de l’architecture !

Dans une unique salle au bout de la galerie Darlu, une quarantaine d’œuvres de papier, réalisées par 5 designers spécialisés dans ce matériau, offrent un voyage dans des mondes imaginaires et enchanteurs… Peter Callesen, The Short Distance Between Time and Shadow, 2012. Chacun des designers a exploré une technique particulière de découpage et d’assemblage. Peter Callesen utilise des feuilles A4, qu’il découpe patiemment, à la manière des maquettes en papier pour enfants : de la feuille émerge une forme sculptée. Béatrice Coron, s’inspirant des techniques de papier découpé et des théâtres d’ombres, crée de féériques univers foisonnant de mille détails, qui séduiront sans aucun doute les fans de Michel Ocelot et de Vallotton. Béatrice Coron Ingrid Siliakus, Cité Chaillot, 2012. Mathilde Nivet Like this: J'aime chargement… Félix Thiollier au Musée d’Orsay.

Il vous reste un peu plus d’une semaine pour découvrir les magnifiques photographies de Félix Thiollier au musée d’Orsay. Un de mes coups de cœur parmi les expositions de l’hiver 2012-2013 pour le travail de ce photographe amateur qui n’avait presque jamais été exposé dans les institutions parisiennes. Invitation pour un voyage en noir et blanc d’une extrême beauté dans la campagne forézienne et auprès des usines stéphanoises du début du XXe siècle… Deux paysages à jamais disparus. Félix Thiollier, Usines au bord de l’Ondaine, 1895-1910, Centre Pompidou Félix Thiollier, un nom oublié de l’histoire de la photographie L’œuvre de Félix Thiollier est celle d’un photographe amateur, qui, malgré 50 ans de pratique, ne s’est jamais intégré aux milieux photographiques parisiens.

Photographe amateur et érudit local féru d’art et d’archéologie, Félix Thiollier décide, à 35 ans, d’abandonner la rubanerie familiale pour se consacrer à ses deux passions. Fumée des usines stéphanoises Like this: Chagall, entre guerre et paix. Alors que le Musée national Marc Chagall célèbre ses quarante ans, le public parisien va pouvoir admirer à Paris, au musée du Luxembourg, 105 œuvres du peintre d’origine russe. Compte-rendu d’une visite en avant-première. Homme-coq au-dessus de Vitebsk, 1925, collection privée L’exposition du Musée du Luxembourg n’est pas une rétrospective. Intitulée « Chagall, entre guerre et paix », elle propose une approche thématique de l’œuvre du peintre entre 1914 et 1960. « Entre guerre et paix » : les commissaires ont imaginé un parcours en quatre temps, illustrant les exils successifs de Chagall dans une Europe en proie à deux guerres mondiales et une révolution.

Avec, en fil rouge, l’idée que dans l’œuvre de Chagall peut « se lire son expérience intime de l’histoire ». On pourra reprocher à cette exposition dont le succès est assuré d’avance, un parcours peu audacieux, voire même franchement déjà vu. Le parcours s’ouvre avec un auto-portrait. La Guerre, 1943Paris, Centre Georges Pompidou. Paul Jacoulet en Micronésie. Ce printemps, le Musée du Quai Branly offre au public parisien un voyage en Micronésie aux côtés d’un artiste singulier, Paul Jacoulet. Cette exposition est présentée à l’occasion de la donation par Madame Thérèse Jacoulet-Inagaki, sa fille adoptive, d’un ensemble exceptionnel de 2950 pièces parmi lesquelles dessins, aquarelles, estampes et matrices de bois de l’artiste mais également des objets rapportés de ses voyages en Asie et en Micronésie.

Ce n’est pas la première fois que la famille Jacoulet fait preuve de générosité en faveur des institutions culturelles françaises : en 1961 et 2011, déjà, le département des estampes de la BnF avait reçu deux donations lui permettant de rassembler la totalité du corpus gravé de Jacoulet, soit 162 estampes. Après la BnF, le Quai Branly est la deuxième institution française à exposer cet artiste. Jacoulet, chagrins d’amour, 1940, gravure sur bois, Quai Branly Paul Jacoulet : un parcours exceptionnel entre Asie et Micronésie détail d’un dessin. Vues parisiennes de Jacques Beurdeley. La marie du 8e arrondissement accueille pour une courte durée – du 2 au 12 avril – une exposition réunissant une centaine d’oeuvres de l’aquafortiste Jacques Beurdeley (1874-1954). Destiné à une carrière juridique par son père, Jacques Beurdeley abandonne rapidement ses études de Droit pour fréquenter l’atelier de Cormon à l’Ecole des Beaux-Arts.

Sa rencontre avec Auguste Delâtre, l’imprimeur des peintres-graveurs, qui compte parmi les principaux acteurs du renouveau de l’eau-forte qui s’opère en France dans la seconde moitié du XIXe siècle va être déterminante dans sa destinée artistique. Initié aux techniques de l’estampe par Delâtre, Beurdeley adopte la pointe sèche et l’eau-forte comme principaux moyens d’expression. Marqué par les modèles de Buhot, Meryon et Whistler, Jacques Beurdeley réalise de nombreuses vues de ville – Paris, Londres, Venise, mais également Amsterdam et Bruges.

Jacques Beurdeley, démolition rue Lepic, 1903, photo famille de l’artiste. Like this: Sur le même thème.