background preloader

Orgazmeek

Facebook Twitter

Albéric Cézar

L'organisation et le management partout, encore et toujours.

Processus de résolution d’un problème complexe. Le cas BP en 2 minutes et 48 secondes chrono. By Albéric Cézar, on June 25th, 2010 Cette vidéo parodiant le cas BP illustre bien quelques une des réactions intuitives et contreproductives pouvant survenir dans des situation de crise : la solution immédiate visant à contrecarrer les effets visibles du problème, la solution qui paraît bonne parce que compliquée mais ne correspond pas du tout à la réalité de la situation, la solution d’attente… le problème pourrait bien finir par se résoudre de lui même, la recherche d’un bouc-émissaire : trouvons le responsable plutôt que la solution, les tentatives du tout pour le tout ou chacun tente sans aucune coordination avec les autres, la solution miraculeuse venant d’un gourou… on ne la comprend pas mais ce n’est pas grave.

Et nous avons tous au moins une fois dans notre vie réagi d’une de ces manières dans une situation de crise… Et souvent le remède à eu de pires effets que le mal. N’oublions pas d’en tirer les enseignements : analyser, comprendre, agir, vérifier, apprendre. Dans le bon ordre. Le Pareto paresseux ou l’illusion des 80 – 20. La loi de Pareto ou encore principe des 80-20 est un puissant outil d’aide à la décision. Pour ceux qui n’en aurait pas entendu parler, il s’agit d’un phénomène remarquablement courant dans la nature et la vie de tous les jours: 20% des causes produisent 80% des effets. 70 % des dépenses de santé concernent 10 % des malades 95 % des absences viennent de 15 % des professeurs 20% des clients sont à l’origine de 80% des réclamations 20% des pays émettent 80% des gaz à effet de serre Vous consacrez 80% de votre temps à 20% de vos activités Test de l’été :êtes-vous Pareto-compatible ? De là, en découle un principe d’action souvent appliqué, consciemment ou non, dans les organisations voire dans la vie de tous les jours: Je peux concentrer mes efforts sur un périmètre restreint (20%) pour obtenir des résultats conséquents (80%).

Elle est pas belle la vie ? La distribution de Pareto ne s’applique pas automatiquement partout et pour tout. Arrêtons nous donc un instant sur ce dernier point. . - Attends ? Confusions téléologiques et travail à distance. By Albéric Cézar, on June 23rd, 2010 Il est toujours surprenant de constater à quel point un moyen se glisse facilement dans la peau d’une finalité . L’exemple du télétravail est à ce titre exquis… et les résultats dès lors bien prévisibles : on s’étonne du laborieux essor du télétravail , en constatant que tous les salariés ne pourront en tirés des bénéficies . Mais rassurons nous : on finira probablement par étudier les besoins , les contraintes et les pré-requis favorables à la mise en place du télétravail.

On se dira qu’une approche par les coûts est un peu limité tout comme celle qui consisterait à ne considérer que l’autonomisation des salariés. Et là, peut être, on mettra en place des solutions de travail à distance répondant à un véritable besoin, dans un environnement approprié, avec des dispositifs complets d’accompagnement des heureux désignés élus et des autres.

Image capté sur le site : Deconstructing Tonino by Karsen. L'Orange et le théorème du singe... France Télécom va recruter 10 000 personnes d’ici 2012. Outre le fait que cette annonce soit une excellente nouvelle pour l’économie hexagonale, elle marque le lancement public de la stratégie devant permettre au fleuron des télécoms français de sortir du marasme . Le nouveau capitaine du navire, Stéphane Richard, lance donc l’abordage pour faire renaître de ces cendres “ l’esprit de conquête et la fierté d’appartenance à Orange”. Examinons donc le programme de plus près : 10.000 embauche d’ici 2012, ce qui représente une augmentation de 10% des effectifs en France, en 2 ans (sachant qu’aujourd’hui la moyenne d’âge chez l’opérateur se situe à 47 ans) la création d’un campus visant à fédérer les communautés de manager passer de 192 à 300 millions de clients d’ici 2015 (+56% en 5 ans) doublement du chiffre d’affaire dans les pays emergeants d’ici 3 à 5 ans un programme de déploiement de la fibre optique chiffré à 2 milliards d’euros simplification du S.I. un changement de paradigme managerial,

Management de projet : le tryptique Qualité, Coût, Délai est il suffisant ? La plupart des projets sont pilotés à l’aide de 3 indicateurs : l’indicateur de qualité, qui représente l’adéquation entre le besoin exprimé et le résultat attendu l’indicateur de coût est quant à lui le moyen de suivre si les engagements financiers, matériel et humains correspondent au budget prévu l’indicateur de délai indique la différence entre le niveau d’avancement prévu et réel du projet Malgré les difficultés que peuvent poser la conception et la mise en œuvre de ces indicateurs, il est nécessaire d’insister sur l’importance à accorder à ses outils de suivi.

En outre, d’autres paramètre trouverait aisément leur place à coté de cet indétrônable triptyque du management de projet . Indicateur de sécurité et de santé Il est devenu courant de rajouter un indicateur permettant de suivre la sécurité de ses équipes dans le cadre de projets industriels présentant des risques physiques. Indicateur de pertinence D’autres pistes ? Selon l’organisation d’autres éléments peuvent être rajoutés. Kerviel et les autres : dérives individualistes ou faute culturelle ? By Albéric Cézar, on June 22nd, 2010 Intéressant cet article des échos où Eric Cordelle, l’ancien manager de Jérôme Kerviel nous explique qu’il n’a rien vu, rien entendu et donc rien dit ! Invraisemblable ? Une salle des marchés est un état dans l’état… déconnectée du reste de la banque (ce qui n’est pas très étonnant si on considère les différences de rythmes, de salaires et de…marchés).

Une banque est en général un gestionnaire du risque : ainsi la plupart du temps cette fonction transpire dans son organisation et sa culture. On est payé pour faire le plus d’argent en prenant le moins de risque. Demandez donc au PME qui souhaitait emprunter ces derniers temps ! “Et puis vous savez, ici tous le monde est, au minimum, ingénieur…” Ce dernier point notable est probablement un élément d’explication des deux premiers : le sentiment de faire parti d’une élite et, pour cette raison, de n’avoir nul besoin des autres. Quand M. Des arrêts de bus au management de projet, ou les effets de l'engagement. Mais quel rapport peut il bien exister entre des arrêts de bus, le management de projet et l’engagement ?!

Commençons par une petite scène banale à un arrêt de bus. Cela est certainement arrivé à la plupart d’entre nous… et j’en ai encore fait l’expérience il y a peu : une attente interminable à un arrêt de bus ! Nous étions 3 et nous souhaitions nous rendre dans un quartier connu pour ses nombreux magasins de musique… De l’arrêt de bus… Il fait beau. Il fait chaud. Nous optons donc pour le bus : il est tout de même plus agréable de se déplacer au grand air. 2 minutes… 5 minutes… Le temps passe… Tout comme les autres bus d’ailleurs… Au moins 4 véhicules de la ligne voisine nous sont déjà passés sous le nez ! 10 minutes … …et toujours pas de bus à l’horizon ! Autour de nous, plusieurs personnes semblent être dans la même situation : quelques unes s’en vont, la plupart reste. Arrêt non desservi ! Le doute s’installe… 20 minutes… Peut-être devrions-nous prendre le métro ? 22 minutes… 29 minutes… Théorie de la motivation et de l’engagement. Notre perception du temps guide t-elle nos choix ?

Gouvernance footbalistique. Ces derniers temps, s’étale à la une de nos journaux la déchéance de notre équipe nationale de football. Loin de moi l’idée de vouloir commenter le désenchantement d’un pays face à une équipe visiblement à la dérive… Ce qui a retenu mon attention, c’est plus particulièrement l’emploi du terme “ gouvernance “.

Plus précisément, on entend ici et là que l’équipe de France, ainsi que la Fédération Française de Football vivait “une crise de gouvernance” sans précédent. En cette belle matinée d’autonme été , cherchant plus d’informations sur le sujet, je me rends compte que la gouvernance, dans l’esprit de beaucoup, se réduit à l’existence d’une personne disposant d’assez de leadership pour tenir une équipe turbulente : un vrai patron donc ! Hum… tout de même, n’est ce pas un peu restrictif ? Ne faut il pas, dès lors, se poser la question du système équipe de France, outre celles des hommes qui la composent ? Le recrutement qui ne tient pas compte de la construction d’une culture commune.

La formation professionnelle en crise ? By Albéric Cézar, on June 18th, 2010 Dans un article d’Usine Nouvelle, j’apprends aujourd’hui que les budgets alloués à la formation professionnelle sont en recul pour 2010, crise oblige. Variable d’ajustement pertinente ? Peut-être, mais pas sans en mesurer les conséquences et, surtout, mettre en place des palliatifs smarts et durable ! C’est que la formation, vaut mieux pas trop la négliger, mon bon monsieur. Elle est du genre à se projeter à long terme et rancunière si on la néglige ! Outils incontournable dans un plan stratégique qui n’oublie pas les moyens de ces objectifs, la formation impacte le capital compétence de l’entreprise et le capital motivation des salariés… Donc, in fine, le niveau de performance à court et moyen terme de l’organisation.

Ne pas se préparer aujourd’hui à la sortie de crise en entretenant la motivation et en anticipant les savoir-faires qui feront la différence : est-ce vraiment la bonne solution ? De nombreux outils existent : Mais aussi : La venredite : la maladie de la fin de semaine... ou pas. Freakonomics, ou pourquoi les dealers sont ils des fils à maman ? By Albéric Cézar, on July 1st, 2010 Quel lien entre la législation de l’avortement et la baisse de la criminalité aux États-Unis ? Quelles sont les vraies motivations des agents immobiliers ? Pourquoi les revendeurs de drogue vivent-ils plus longtemps chez leur mère ? L’économie, vue sous cet angle, incongru en apparence, mais qui est celui de la plus sérieuse rationalité des agents, des comportements, des causes et effets, traite de sujets peu conventionnels.

Elle a reçu un nom : freakonomics, ou ” économie saugrenue “. Elle jette une lumière de biais sur le désordre des événements ; elle met à nu des a priori à prétention de scientificité irréfutable ; elle transforme notre regard sur le monde globalisé, qui nous apparaît, pour finir, moins impénétrable et incompréhensible. Vous ne supportiez pas votre prof d’économie à la fac ? Ça se lit vite et bien, on rit, on s’étonne…et on apprend. What’s else ? Bonne lecture !

Règlementaire

Articles Blog. Techno. Organisation / Management. Google ? Un royaume ? Non un empire !!! Donner du sens au travail ? By Albéric Cézar, on June 24th, 2010 Dans un article de l’Express, on apprend que, selon un sondage BVA, les salariés sont attachés au travail mais pas à l’entreprise. La question à 1 million que tous les DRH se pose : comment redonner du sens au travail et attiser l’esprit d’entreprise, ce sentiment d’appartenance si propice à motiver les troupes ? Il ne s’agit pas de l’entente cordiale entre les personnes ou d’une inadéquation entre souhaits professionnels et poste de travail semble t-il… En effet, selon ce même sondage : [...] les principales sources de satisfaction des salariés ne sont pas à proprement parler liées à l’entreprise, mais aux relations avec les collègues (88% de satisfaits), avec le supérieur hiérarchique (74%), à la nature du travail (77%) ou encore à l’équilibre trouvé entre vie privée et vie professionnelle (72%).

Quelles sont, selon vous, les valeurs portées par notre organisation ? Vous y reconnaissez vous ? Comment s’expriment ces fondamentaux dans notre stratégie ?