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Polémique Maison de l'histoire de France

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Les malheurs de Sarkozy avec l'Histoire. Georges Pompidou a laissé Beaubourg, Valéry Giscard d’Estaing le musée d’Orsay, François Mitterrand une bibliothèque et une pyramide au Louvre, Jacques Chirac le musée du Quai-Branly. Nicolas Sarkozy sera-t-il le seul président de la Ve République à ne pas laisser un monument dans l’histoire du pays ? Un fiasco symbolique Né au lendemain de l’élection présidentielle de 2007, le projet de Maison de l’histoire de France semble compromis. Définitivement ? Benjamin Stora et Vincent Duclert ont d’ores et déjà été consultés. La localisation même posa problème puisque la Maison de l’histoire de France devait prendre ses quartiers dans un des bâtiments des Archives nationales, situées dans le Marais, rue des Francs-Bourgeois.

“Nicolas Sarkozy était persuadé qu’il arriverait par l’histoire à recoudre le tissu social. “Sarkozy a demandé à l’histoire ce qu’elle ne peut pas lui fournir” La maison de l'Histoire de France : Rendez-vous avec l'histoire. Allez au contenu, Allez à la navigation 15 avril 2014 Recherche Recherche avancée Vous êtes ici : Travaux parlementaires > Rapports > Rapports d'information La maison de l'Histoire de France : Rendez-vous avec l'Histoire Rapport d'information de Mme Catherine DUMAS, fait au nom de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication n° 507 (2010-2011) - 11 mai 2011 Dans une lettre de mission conjointe en date du 20 novembre 2007, les ministres de la culture et de la défense ont chargé M.

Depuis, le projet de création de la Maison de l'Histoire de France est entré dans une phase plus opérationnelle, avec la mise en place d'une association de préfiguration du futur établissement public de la Maison de l'Histoire de France, présidée par M. Rapport A lire aussi les autres travaux de la commission de la culture, de l'éducation et de la communication Tous les documents de la rubrique Culture : Travaux législatifs - Rapports d'information - Documents de travail Mon Sénat Accès rapide.

"La Maison de l'histoire de France n'est pas un brûlot de propagande" Nestor : Ne pensez-vous pas, par la volonté même de construire ce musée, relancer le débat houleux de l'histoire et de l'identité en France ? Frédéric Mitterrand : Cher Nestor, il n'est pas question pour moi de m'inscrire dans cette perspective. Je tiens seulement à ouvrir un lieu et un ensemble de liens qui permettent de questionner cette matière tellement vivante et évolutive qu'est l'Histoire. En ce qui me concerne, il est question d'Histoire et de rien d'autre. Gaulois : Ne pensez-vous pas que l'histoire de France est multiple et que nous avons donc des histoires de France ?

Je dirais que l'histoire de France est effectivement multiple et que si c'est un fleuve, en vérité pas très tranquille, il charrie un ensemble de rivières et de torrents différents. A cet égard, on peut dire qu'il y a différentes études historiques, par exemple l'histoire de l'école, l'histoire des femmes, l'histoire du climat, l'histoire "classique" des événements, des batailles, des rois, etc. A vous. Non. La directrice des Archives nationales limogée. Culture : Polémique autour de la Maison de l'histoire de France. Le projet d'un nouveau lieu d'expositions divise les historiens. La lettre ouverte de l'historien Pierre Nora à Frédéric Mitterrand, ministre de la Culture, publiée mercredi dans Le Monde, est sans appel.

Le projet de Maison d'histoire de France est «inutile» et «trop marqué par le funeste débat sur l'identité nationale, écrit l'académicien. Toute tentative d'utilisation instrumentale est vouée à l'échec en fait d'histoire et de rapport au passé national.» Déjà, au début du mois, deux groupes d'historiens dont Jacques Le Goff avaient tonné contre le projet présidentiel, en s'adressant eux aussi prudemment à Frédéric Mitterrand. Cette Maison de l'histoire figurait dans le programme du candidat Sarkozy en 2007 et a été annoncée en septembre par le président lors d'un déplacement à Lascaux. Un lieu d'expositions temporaires Un projet critiqué, et un lieu d'accueil réticent: le ministre de la Culture doit, depuis lors, composer dans cette ambiance délétère.

La Maison de l’histoire de France : essai de socio-histoire d’un projet, par Isabelle Backouche, maître de conférences en histoire, EHESS-CRH, 18 octobre 2010. « Un lieu attrayant. Un lieu vivant. L’endroit où il faudra être si l’on aime l’histoire. L’endroit qui fera aimer l’histoire » [1]. . Pour apprécier et contrer le projet en cours d’élaboration de Maison de l’histoire de France, la mise en œuvre de mes compétences d’historienne appliquées aux documents disponibles et au profil de leurs auteurs, semble le moyen le plus efficace pour faire pièce à un certain nombre d’affirmations, souvent fallacieuses ou erronées. En effet, le dernier rapport rendu en avril 2010 par Jean-François Hébert prend la précaution de citer en notes les tribunes publiées par des historiens hostiles au projet, afin de contrer leurs argumentaires [2]. Historienne formée aux sciences sociales, je m’arrêterai tout d’abord sur un essai de mise en contexte du projet de la Maison de l’Histoire de France, convaincue qu’il n’est qu’une pièce d’un programme cohérent de destruction du savoir et de sa marchandisation dans notre société.

Les motifs d’un projet. "La Maison de l'histoire ne participe pas du sarkozysme" Jean-Pierre Rioux (DR) L’historien Jean-Pierre Rioux a été nommé le mois dernier à la tête du comité d’orientation scientifique de la Maison de l’histoire de France. Voulu par Nicolas Sarkozy, ce projet a fait l’objet de vives polémiques. Dans cette interview donnée à nos partenaires Agents d’entretiens, Jean-Pierre Rioux, qui a soutenu François Bayrou lors de la dernière présidentielle, répond aux critiques.

Pourquoi avez-vous accepté de prendre la tête du comité d’orientation scientifique de la future Maison de l’histoire de France ? Je trouve que cette initiative opportune. Elle vient à un moment où dans ce pays, tous, Français, étrangers, immigrés et visiteurs mêlés se posent des questions sur le rapport qu’ils ont avec le passé, l’histoire, la mémoire, la langue, le patrimoine. L’idée étant d’y voir plus loin. Il ne s’agit pas de survaloriser le mot France, mais de l’interroger. En quoi cette Maison sera-t-elle différente d’un musée ?

Que va-t-on faire ou trouver dans cette « maison » ? Maison de l'Histoire de France : cautions et précautions d'usages. Il aura donc fallu l'annonce plusieurs fois retardée de la constitution du comité scientifique de la Maison de l'histoire de France le 13 janvier dernier pour crédibiliser un projet voué sinon aux oubliettes, boostant un ministre voué aux gémonies en tant qu'apôtre de la culture pour chacun (1). Sans cette caution scientifique arrachée in extremis, il est probable que le projet présidentiel, présenté initialement comme l'affaire du quinquennat en matière d'empreinte patrimoniale n'aurait jamais vu le jour. On mesure encore mal l'impact d'un tel revirement, mais il est probable qu'un système de vases communicants entre moyens pour la recherche ou pour les programmes pédagogiques et moyens pour un centre centralisateur d'histoires appauvrira notre capacité à recevoir de l'histoire, à la commenter, à la discuter.

Certains historiens ne baissent pas les bras pour autant en continuant de résister à l'instrumentalisation de leur discipline concomitante de la paupérisation de leurs moyens (3). Quel musée d’histoire ? - 30 mars 2011, 17h15-20h45 Paris EHESS. Installation sans enthousiasme du comité scientifique de la Maison de l’histoire de France - Site Artclair - 14 janvier 2011. Abonnements sans engagement de durée (Abonnement à durée libre au JournaldesArts.fr) (Abonnement à durée libre à L’oeil et au JournaldesArts.fr) (Abonnement à durée libre au Journal des Arts et au JournaldesArts.fr) (Abonnement à durée libre au Journal des Arts, au JournaldesArts.fr et à L’oeil) Abonnements d'une durée de six mois Cette offre n'est pas disponible Abonnements d'une durée d'un an (12 mois d’accès au JournaldesArts.fr) Vous accédez librement et en permanence pendant 1 an à toutes les archives de L’œil et du Journal des Arts depuis 1994 ainsi qu’à l’actualité quotidienne du JournaldesArts.fr. (12 mois d’accès au JournaldesArts.fr + 11 numéros de L’oeil) Vous recevez tous les mois (sauf en août) votre revue + vous accédez à la totalité des archives et articles quotidiens du JournaldesArts.fr, pendant 1 an tout en réalisant une économie de près de 67 € (12 mois d’accès au JournaldesArts.fr + 22 n° du Journal des Arts) Abonnements d'une durée de deux ans (Abonnement à durée libre à L’Oeil)

Maison de l'histoire de France: nomination du comité scientifique. La Maison de l’Histoire de France, en cours de création bien que le projet n’ait pas fait consensus, est désormais dotée d’un comité d’orientation scientifique de 19 membres, présidé par Jean-Pierre Rioux, inspecteur général honoraire de l’Education nationale.

Le ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a installé jeudi ce comité qui a pour président d’honneur Jean Favier, ancien directeur des Archives nationales et spécialiste d’histoire médiévale. Dominique Borne, inspecteur général honoraire de l’éducation nationale, est le rapporteur général de ce conseil dont les membres sont nommés pour deux ans. Le comité, formé d’historiens, de conservateurs du patrimoine et de médiateurs de l’histoire, sera «une instance pluraliste de débats et de propositions», a assuré le ministère de la Culture. Il sera chargé «en toute indépendance» de définir et d’écrire les contenus du projet de Maison de l’Histoire de France, a assuré le ministère.

Une instance pluraliste (Source AFP) Le musée de l’histoire rance - Nicolas Offenstadt, Libération (des historiens), 15 octobre 2010. Nicolas Offenstadt, Histoire critique et histoire servile, débat autour de la Maison de l’histoire de France. Vendredi dernier, l’intersyndicale des archives de France a « fêté » – si le terme convenait – la 50e nuit d’occupation de l’hôtel de Soubise, le cœur de ces mêmes archives. « Par cette occupation des locaux – écrivent les syndicalistes – nous signifions (…) notre refus de voir la Maison de l’histoire de France s’installer sur le site historique des Archives nationales. » L’enjeu est clair : « Nous estimons que l’installation de la Maison de l’histoire de France se construit au mépris de la conservation et de la communication des sources de l’histoire… » Avec obstination et détermination, les gens des archives mènent la lutte.

Mais leurs interlocuteurs conçoivent le projet d’une maison d’histoire de France comme le grand chantier, du quinquennat pour l’un, du ministère pour l’autre. Parmi les arguments avancés par le ministre de la Culture, « l’intérêt du plus large public » pour l’histoire que ne verraient pas des historiens trop universitaires, quasi murés dans leur tour d’ivoire. Les Rendez-vous de l'Histoire de Blois : Que faut-il mettre dans la Maison de l'histoire de France ? La polémique autour de la future Maison de l’histoire de France continue.

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