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AZF: les prévenus contestent le scénario d'un accident chimique - Sciencesetavenir.fr. Et si l'explosion de l'usine AZF était due à un attentat? Aux résidus d'une ancienne poudrerie? Au procès en appel de la catastrophe, les prévenus ont tenté jeudi de contester la thèse d'un accident chimique dû à leur négligence. "Le plus terrible, c'est que je ne sais pas ce qui s'est passé" et j'ai "peu d'espoir" de le savoir, dit Serge Biechlin, qui s'exprime pour la première fois depuis le début mardi du troisième procès de la pire catastrophe industrielle de l'histoire récente en France. L'ancien directeur de l'usine chimique, dont l'explosion le 21 septembre 2001 à Toulouse a fait 31 morts et quelque 8.000 blessés, est la seule personne physique poursuivie pour "homicides involontaires". Cet homme de 72 ans aux cheveux blancs et au visage osseux déroule, pour la troisième fois - il a été relaxé en première instance en 2009 puis condamné en appel en 2012, mais cette dernière condamnation a été annulée - son argumentaire: l'accident chimique est "strictement impossible".

M. La catastrophe AZF de nouveau en procès - 24 janvier 2017. Paris (AFP) - Le troisième procès de l'explosion du complexe chimique AZF le 21 septembre en 2001 s'est ouvert mardi par une courte audience consacrée à diverses formalités, mais les hostilités devraient débuter dès mercredi autour de questions de procédure. La première audience d'un procès prévu pour durer quatre mois a été consacrée à une longue procédure d'appel: plus de 180 témoins sont prévus, et près de 2.700 parties civiles se sont manifestées. L'imposante première chambre de la cour d'appel est trop étriquée pour les dizaines de victimes et d'avocats, lesquels protestent contre le manque de tables et la mauvaise sonorisation. Le parquet général a promis des micros supplémentaires, pour assurer une bonne retransmission des audiences à Toulouse, ville encore très marquée par la catastrophe et où une trentaine de victimes ont protesté mardi contre ce procès "volé" parce que délocalisé à Paris.

Le premier à décliner son identité mardi est Serge Biechlin, 72 ans. - Météorites et ovnis - AZF. Procès AZF: à Toulouse, la frustration des victimes. Les rangs étaient clairsemés dans la vaste salle du Palais des congrès de Toulouse: 400 sièges environ avaient trouvé preneur, sur les 700 installés. Sur l'immense écran dressé au fond de l'espace, des images floues et sautillantes montraient dans une fixité soporifique la présidente de la Cour d'appel de Paris égrener dans un fastidieux appel les centaines de noms d'avocats, de parties civiles et de témoins. Dans l'assistance, les têtes souvent grises piquaient parfois du nez, à cette heure de l'après-midi plus favorable à la sieste toulousaine, que seuls pouvaient interrompre des "On n'entend pas", quand un intervenant à Paris ne parlait pas dans le micro, ou des "Aaah" de déception quand l'image devenait soudainement noire.

"C'est consternant", lâchait Sophie Vittecoq, porte-parole de l'association de victimes "Plus jamais ça, ni ici, ni ailleurs". "Rien! "Nous allons améliorer le dispositif", a-t-on promis au parquet général de Paris, interrogé par l'AFP. - 'TOTALement bâillonnés' - La catastrophe AZF à nouveau en procès, quinze ans après l'explosion - 24/01/2017 - ladepeche.fr. C'est le troisième et sans doute le dernier procès de la pire catastrophe industrielle en France depuis 1945: la cour d'appel de Paris se penche pour quatre mois sur l'explosion du complexe chimique AZF, qui a fait 31 morts en septembre 2001.

Un homme, l'ancien directeur de l'usine Serge Biechlin, âgé de 72 ans, et une entreprise, la SA Grande Paroisse, filiale du géant de l'énergie Total, comparaissent à partir de mardi, pour 53 journées ou demi-journées d'audience: les lundi et mardi à partir de 13h30 (heure de Paris), le jeudi à partir de 09h00. Le procès-fleuve, devant une chambre spécialisée dans les "accidents collectifs", devrait s'achever le 24 mai.

Accusé en particulier d'homicides involontaires, Serge Biechlin risque jusqu'à 3 ans d'emprisonnement et 45.000 euros d'amende; l'entreprise encourt elle 225.000 euros d'amende. Le groupe Total et son ancien PDG Thierry Desmarest seront là également, car visés par une "citation directe" de certaines parties civiles. Les avocats de M. Procès AZF: et si l'explosion était due à un attentat? Et si l'explosion de l'usine AZF était due à un attentat? Aux résidus d'une ancienne poudrerie? Au procès en appel de la catastrophe, les prévenus ont tenté ce jeudi 26 de contester la thèse d'un accident chimique dû à leur négligence. "Le plus terrible, c'est que je ne sais pas ce qui s'est passé" et j'ai "peu d'espoir" de le savoir, dit Serge Biechlin, qui s'exprime pour la première fois depuis le début mardi du troisième procès de la pire catastrophe industrielle de l'histoire récente en France.

L'ancien directeur de l'usine chimique, dont l'explosion le 21 septembre 2001 à Toulouse a fait 31 morts et quelque 8.000 blessés, est la seule personne physique poursuivie pour "homicides involontaires". Cet homme de 72 ans aux cheveux blancs et au visage osseux déroule, pour la troisième fois - il a été relaxé en première instance en 2009 puis condamné en appel en 2012, mais cette dernière condamnation a été annulée - son argumentaire: l'accident chimique est "strictement impossible". M. Pour des associations de victimes d'AZF, Total reconnaît pour la première fois sa négligence - 03/03/2017 - ladepeche.fr. AZF, 15 ans après : la mémoire intacte - France 3 Occitanie. Fabrice Valery - Publié le , mis à jour le Le 21 septembre 2001, l'explosion de l'usine AZF traumatisait toute une ville. Quinze années ont passé, deux procès (bientôt le troisième) et au-delà du choc se pose la question de la mémoire, des souvenirs.

Explications, reportages. Visionnez aussi ici le documentaire "AZF, 10h17 : chronique d'une blessure toulousaine". "Vivre avec" : 15 années de souffrance pour certaines victimes 15 ans. Une équipe de France 3 Midi-Pyrénées (Marie Martin et Jean-Pierre Duntze) a rencontré certaines de ces victimes "anonymes" qui ont vécu ces 15 années. AZF, témoignages 15 ans après Témoignages de victimes 12 000 blessés ou traumatisés, 80 000 sinistrés Le Service d'aide aux victimes (SAVIM) continue, 15 ans après, de suivre les dossiers liés à l'explosion. C'est dire si à Toulouse, il y a un avant et un après AZF. Les gravats de l'église de la Trinité après l'explosion © MaxPPP Une ville traumatisée Mais surtout : 31 morts. L'explosion d’AZF - Risques et Savoirs.

Le 21 septembre 2001, entre 20 et 120 tonnes d’un stock de 300 tonnes de nitrates d’ammonium (engrais chimiques) explosent dans l’usine AZF causant la mort de 30 personnes et un peu plus de 90 blessés. Cette catastrophe industrielle a endommagé un grand nombre d’infrastructures sur un rayon de 4 km au sud de l’agglomération toulousaine pour un coût estimé à 2 milliards d’euros. Les bâtiments que l’on voit sur la photo sont les installations d’AZF qui se sont écroulées sous l’effet de l’explosion. Les structures en béton armé pliées et les gravats contraignent l’intervention des secours. Derrière le ruban qui délimite le périmètre de sécurité, les voitures ont subi des déflagrations, c’est-à-dire des dommages collatéraux provoqués par le souffle de l’explosion. Enfin, le premier plan montre des détritus et des matériaux de constructions éjectés par ce souffle. L’explosion d’AZF - © J. Vidéo : Des enseignements à tirer Au-delà de la catastrophe, les conséquences sanitaires...

Authentification: Universalis Junior. ACCIDENT DE L'USINE AZF. Le 21 septembre 2001, à 10 h 17, une très violente explosion, ressentie à plusieurs kilomètres, se produit dans la zone industrielle sud de Toulouse, dans l'usine chimique AZF (Azote Fertilisants) appartenant alors à Grande Paroisse (groupe Total), premier fabricant français d'engrais. On dénombre 31 morts, 29 blessés graves, des milliers de blessés (dont certains présentant des lésions auditives définitives) et 25 000 logements endommagés. Des produits toxiques ont été émis dans l'atmosphère. Fort heureusement, les gros stockages d'ammoniac et de chlore ont tenu car l'état des bâtiments avoisinant l'usine n'aurait pas permis le confinement de la population face à un nuage toxique (la plupart des vitres de ceux-ci ayant explosé). Après cette catastrophe, une nouvelle loi française – relative à la prévention des risques technologiques et naturels, et à la réparation des dommages – a été promulguée le 30 juillet 2003.

Toulouse : quinze ans après l'explosion, la catastrophe AZF à nouveau en procès. C’est le troisième et sans doute le dernier procès de la pire catastrophe industrielle en France depuis 1945: ce mardi, la cour d’appel de Paris se penche pour quatre mois sur l’explosion du complexe chimique AZF, qui a fait 31 morts en septembre 2001, à Toulouse. Parmi les prévenus : un homme, l’ancien directeur de l’usine Serge Biechlin, âgé de 72 ans, et une entreprise, la SA Grande Paroisse, filiale du géant de l’énergie Total, comparaissent pour 53 journées ou demi-journées d’audience. Incertitudes sur les circonstances de l'explosion Accusé en particulier d’homicides involontaires, Serge Biechlin risque jusqu’à 3 ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende; l’entreprise encourt elle 225 000 euros d’amende. Le groupe Total et son ancien PDG Thierry Desmarest seront là également, car visés par une «citation directe» de certaines parties civiles.

Plus de 8000 blessés Enquête «biaisée» ? LIBERATION avec AFP. Explosion de l'usine AZF de Toulouse. L'explosion de l’usine AZF de Toulouse est un accident industriel survenu le 21 septembre 2001 à Toulouse. Dans l’usine de production d’engrais azotés située en zone urbanisée, un stock de 300 à 400 tonnes de nitrate d'ammonium explose à 10 h 17, entraînant la mort de trente-et-une personnes, faisant deux mille cinq cents blessés et de lourds dégâts matériels. Après seize ans d’enquête et de procès, la responsabilité pénale du directeur de l’usine au moment des faits, Serge Bichelin, et de la société Grande Paroisse, propriétaire de l’usine, est définitivement reconnue en 2017[1].

Plusieurs théories alternatives ont été avancées pour écarter cette responsabilité, mais sont aujourd’hui réfutées ou reconnues comme complotistes. L’accident compte parmi les plus graves explosions accidentelles impliquant du nitrate d’ammonium. Histoire Contexte Déroulement Bilan humain Premiers dégâts constatés sur le site le jour même. Le lycée Gallieni détruit. Bilan matériel Conséquences législatives Procès.