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Historiographie et épistémologie

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Livres | lhistoire.fr. La Cliothèque | Recensions d'ouvrages Histoire Géographie. Histoire contemporaine - Histoire Géographie. Histoire. Paroles d'histoire – Un podcast consacré à l'actualité des livres, de la recherche et des débats en histoire. W O D K A - Arts Essais Histoire Littérature Cinéma par Kate et Mapero. Nonfiction.fr le portail des livres et des idées. Historiographie : toute l'actualité et les podcasts à écouter. Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux.

Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. Devenir historien-ne | Méthodologie et historiographie en Master recherche histoire. Accompagner et renouveler l’historiographie du féminisme. Qu’est-ce que le féminisme au juste ? Quelle est l’histoire du mouvement féministe en France ? Où, comment et dans quelles conditions son historiographie s’est-elle construite ?

C’est à ces questions, mais aussi à bien d’autres, que le Dictionnaire des féministes. France, XVIII-XXI siècle, souhaite répondre. Ce dictionnaire à la fois biographique et thématique, par ailleurs très attendu, est le premier du genre en France. Christine Bard et Sylvie Chaperon, les directrices de publication, le soulignent en avant-propos : l’ouvrage est issu des recherches en cours. Bard C., Chaperon S., dir., 2017, Dictionnaire des féministes. Cet article est mis en ligne conjointement par Mondes Sociaux et L’Histoire dans le cadre d’un partenariat de co-publication. Du collectif au biographique A la suite des deux ouvrages coordonnés par Christine Bard (Les féministes de la deuxième vague, 2012 ; Les féministes de la première vague, 2015), le dictionnaire s’inscrit dans ce renouvellement historiographique.

Réseau historiographie et épistémologie de l’histoire. Les débats en cours sur le repositionnement des historiens confrontés au choc en retour du passé colonial de la France et des revendications mémorielles qui l’accompagnent sont une des manifestations du face à face récurrent entre les historiens et les demandes sociales d’histoire qui se sont multipliées et diversifiées dans la période récente et qui, parfois, rendent difficile l’enseignement de l’histoire dans le secondaire.

C’est bien en référence à ce contexte de confrontation et de questionnement que les historiens ont mené - et continuent de mener - une réflexion renouvelée sur leur rôle social et plus largement sur les enjeux épistémologiques de ce que, aujourd’hui, faire de l’histoire veut dire. L’intensité du débat récent sur les « lois mémorielles » ne doit pas occulter le détour réflexif qui marque en profondeur toute la discipline. Adresse électronique pour les contacts et courriels : historiographie.epistemologie@ihtp.cnrs.fr Premiers signataires : Almeida Fabrice d’, CNRS/HTP. Continuité et rupture en histoire | Editions Papiers. Le riche compte-rendu que Jérôme Baschet consacre à L'image à l'époque gothique de Jean Wirth soulève de nombreuses questions, qui dépassent largement le débat d'excellents spécialistes qu'ils sont tous deux. Comme j'ai eu l'occasion de le remarquer moi-même, Baschet souligne l'insistance de Wirth sur le rapport entre les images et les textes, rapport qui bascule plus souvent du côté de la dépendance que de l'indépendance : le premier reproche assez fortement au second de reprendre "à son compte la thèse classique d'une limitation de ses (l'image) capacités de sémantisation, notamment dès lors qu'il s'agit de créer l'équivalent de propositions, de formuler une négation ou de signifier des abstractions.

" Mais Baschet porte surtout son attention sur un autre aspect du livre de Wirth, celui qu'il considère comme "'l'un des aspects les plus marquants de la démarche" de ce dernier : "l'attention à une chronologie fine". Mais ce débat, un peu vieux, est peut-être aujourd'hui dépassé.

Épistémologie Histoire. Epistémologie. Sylvie Thénault est directrice de recherche au CNRS et historienne. Ses travaux portent sur la colonisation de l’Algérie et sur la guerre d’indépendance algérienne. Elle s’est particulièrement intéressée à la répression et au droit dans le contexte colonial. Voici ce qu’elle déclare après les propos d’Emmanuel Macron en visite en Algérie et les critiques qu’ils ont suscitées. Sylvie Thénault : « Je pense qu’il faut distinguer le « crime contre l’humanité » au sens juridique et au sens moral. Juridiquement, non, la voie est bouchée, car la définition du « crime contre l’humanité » est telle qu’elle ne peut pas s’appliquer à la colonisation, mais il faut avoir conscience que toute définition juridique est le résultat d’une construction par des juristes et d’une évolution par la jurisprudence.

D’après un article du Monde.fr. L’Empire informel : du free trade à la Pax Americana | Empires et impérialisme, hier et aujourd'hui. Marta Ruiz Galbete, intervention au séminaire “Empires” du 27/01/2017 (séance 1) Cette note, présentée lors de la première séance de travail du séminaire, a pour but de définir la notion d’empire informel, notion à laquelle je me suis intéressée à partir de mes travaux sur la Guerre froide et les formes de domination exercées par les deux superpuissances. Certes, pour cette période il est moins habituel de parler d’empires que de blocs ou de zones d’influence. Mais il n’en demeure pas moins que, même si les années 50 ont été celles des indépendances nationales, l’émergence du Tiers Monde a très vite remis l’anti-impérialisme à l’ordre du jour en posant, par la même occasion, la question de ce type d’empire « qui ne dit pas son nom ». L’expression d’empire informel n’apparaît pourtant pas rapport à ce contexte historique.

À l’origine, elle a été utilisée pour décrire le mode spécifique de domination internationale exercé par la Grande Bretagne dans les années 1850-60. Les empires : un concept fertile à revoir. L’historiographie sur les empires est pour le moins confuse. Cet article cherchera à identifier certains des axes autour desquels les débats entre historiens se concentrent, afin de contribuer à mieux organiser les fertiles réflexions d’histoire connectée et comparée que le sujet engendre. L’historien qui désire mesurer un « empire » par rapport à un autre – admettant pour l’instant que ce concept nous soit utile, ce qui ne va pas de soi – devra avoir une définition de travail qui dépasse son utilisation (ou son omission) dans les espaces-temps étudiés. En d’autres termes, on pourra refuser l’étiquette d’« empire » là où les contemporains l’utilisaient allègrement, ou à l’inverse, qualifier d’« empire » des entités qui ne l’avaient jamais été auparavant.

Nous savons utiliser, avec plus ou moins de précision, le mot « empire ». Tout cela étant, le concept d’empire, même mal défini et peut-être fondamentalement inadéquat, incite manifestement à des recherches fertiles.