La trace d'un mystérieux événement cosmique découverte dans des arbres au Japon. "Printemps érable" : les étudiants québécois reconduisent la grève. "Battre Sarkozy et briser la spirale austérité-récession" L’énigme de la formation des trous noirs géants est virtuellement résolue. Dépenses militaires : les pays émergents relancent la course aux armements. L'exception française de trop, par Robert Badinter. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Robert Badinter Le départ de Nicolas Sarkozy de l'Elysée et sa volonté proclamée de siéger au Conseil constitutionnel mettent à nouveau en lumière l'insoutenable paradoxe de la présence à vie des anciens présidents de la République dans cette institution.
Rappelons d'abord que, seule de toutes les démocraties occidentales, la République française fait de ses ex-présidents des membres perpétuels d'une juridiction constitutionnelle. En Italie, par exemple, les présidents de la République au terme de leurs fonctions sont nommés sénateurs à vie. Mais dans une instance juridictionnelle dont la mission première est de juger en droit si des lois votées sont conformes à la Constitution, en quoi la présence à vie des anciens présidents est-elle requise ?