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Bagne

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Nouvelle-Calédonie: Données historiques. D'après certaines sources archéologiques, les premiers occupants de la Nouvelle-Calédonie, des Mélanésiens, les ancêtres des Kanaks actuels, seraient apparus il y a environ 5000 ans en provenance du Sud-Est asiatique, notamment de l'actuelle Malaisie. Il y a plus de 3000 ans, il y aurait eu également des vagues d’immigration d'autres îles du Pacifique, notamment des îles Salomon et du Vanuatu. On croit également que des Polynésiens auraient abordé les îles Loyauté en provenance de Tonga, des Samoa et des îles Fidji. 1 L’arrivée des Européens La Nouvelle-Calédonie fut colonisée d'abord par les Britanniques, puis par les Français. 1.1 Les Britanniques (1774) En 1840, les teachers de la London Missionary Society s'établirent aux îles Loyauté afin d’évangéliser les autochtones et les convertir au protestantisme. 1.2 Les Français (1844) 1.3 Les langues en présence C'était là une conception très répandue de la part de tous les Européens.

En fait, l'histoire ne change pas beaucoup. France (État) F7 10226-10237.pdf (Objet application/pdf)

Guyane

Nouvelle-Calédonie. Untitled Document. Les généalogistes du Finistère (29) :: Voir le forum - Militaires, marins et bagnards. Les archives des bagnes de Cayenne et de Nouvelle-Calédonie : la sous-série colonies H aux archives nationales. 1 La Terre de la Grande Punition est le titre du livre de Michel PIERRE, paru aux éditions Ramsay, en (...) 1Les bagnes coloniaux, comme “terres de la Grande Punition” 1, furent créés par la loi de Napoléon III du 30 mai 1854.

Les départs pour Cayenne avaient commencé, cependant, deux ans auparavant, avec les décrets du 8 décembre 1851 (4 jours après l’Insurrection) et de mars 1852. Les bagnes avaient déjà une longue histoire. Les galères, tout d’abord, servirent comme moyens de punition des condamnés. Puis, avec le progrès de la marine à voile, on utilisa les détenus à différents travaux forcés, tout en continuant à les rassembler dans les ports, principalement Rochefort, Brest et Toulon. 2Les transports outre-mer des condamnés avaient commencé très tôt, dès le XVIe siècle : envoi de populations au Canada, en Louisiane ; il faut rappeler la sombre affaire de l’hécatombe de la population de Kourou en Guyane, au milieu du XVIIIe siècle. 18H 69 à 104 : dossiers des “déportés” communards, Départ des Forçats vers les bagnes coloniaux. Depuis les Maisons Centrale de Caen, Renn es, Fontevrault, et Riom, les forçats étaient regroupés à la prison de La Rochelle, rue du Palais, pour un premier départ par bateau en destination de l’Ile de Ré.

Dans l’actuel vieux port, ils embarquaient sur les bateaux. Ils restaient debout, entassés sur le pont, au milieu des tonneaux, des marchandises et des animaux agricoles. Les forçats patientaient une heure et demie pour rejoindre dans un premier temps la Flotte (Ile de Ré), puis ensuite la Citadelle de Saint-Martin-de-Ré. Une fois débarqués, les forçats étaient mis en rang, en colonnes par 4, encadrés par des gendarmes, des militaires et les tirailleurs Sénégalais, pour être enfermés plusieurs jours à la citadelle. « Après des heures de wagon cellulaire, une ou plusieurs mauvaises nuits à la Rochelle, une traversée sur des flots parfois agités, les hommes arrivaient abrutis de fatigue, restant plusieurs jours prostrés dans des dortoirs surpeuplés, allongés sur leur bas flanc. » (cf.

Actu41juil1998_21-23.pdf (Objet application/pdf) Bagne de Guyane Histoire. Paris le 3 juillet 1852. Monseigneur, Pénétré par la haute pensée qui vous a fait décréter l’évacuation des bagnes, je viens vous rendre compte des premiers résultats de cette grande mesure. Un des trois foyers de contagion criminelle, entretenus depuis tant d’années dans nos ports militaires, est aujourd’hui éteint. Le bagne de Rochefort n’existe plus, il vient d’être fermé pour jamais. Assurément Monseigneur, s’il ne se fut agi que de transporter dans des régions lointaines quelques milliers de forçats, l’activité de notre marine n’eût pas été au dessous de sa tâche, et depuis longtemps déjà, vos desseins seraient accomplis.

Mais, vous le savez, l’évacuation des bagnes s’est associé dans votre esprit à une entreprise plus grande encore, celle de la colonisation de la Guyane française. Il fallait préparer des abris, des vêtements, des vivres, des moyens d’hygiène, de salubrité, de police, de surveillance. J’ai eu soin de placer sous vos yeux le rapport qui m’a été adressé , par M. Ch. Consulte Recif. Condamnés aux bagnes coloniaux. Le bagne : transportation, relégation, déportation. Le bagne a profondément marqué l'histoire de la colonisation de la Nouvelle-Calédonie alors que cette expérience de peuplement a été un échec. La racine bagnarde dans le peuplement colonial est un fait longtemps mal vécu par les calédoniens, même si les libérés dans leur grande majorité n'ont pas eu de descendance.

La génération actuelle s'est enfin décidée à assumer ce passé dont elle n'a pas à avoir honte et à surmonter un complexe que ne justifiait en rien la génétique. Le bagne reste néanmoins un épisode douloureux et une utopie de plus dans les projets de peuplement coloniaux de la Nouvelle-Calédonie. L'échec de l'objectif de colonisation L'objectif de colonisation pénale était officiellement de peupler la colonie de la Nouvelle-Calédonie et de "régénérer" les condamnés. A partir de 1869 l'administration institua des concessionnaires pénaux auxquels elle attribua des terrains de 4 à 5 hectares qu'ils devaient mettre en valeur pour en obtenir à terme la pleine jouissance.

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