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PHILO LE BONHEUR SELON LES PHILOSOPHES 6 PAGES. Les secrets du bonheur selon neuf philosophes - Edition du soir Ouest France - 22/06/2016. Aristote « Le bien humain réside dans une activité de l’âme conforme à la vertu. » Pour Aristote, philosophe grec de l’Antiquité (IVe siècle av. J-C.) représentant de l’eudémonisme, le bonheur est le « souverain bien », le but ultime de toutes nos actions. Pour l’homme, le bonheur repose sur la conformité à la raison et à la vertu. Épicure « Le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse. » L’autre courant de la philosophie qui tenta de définir le bonheur est l’épicurisme porté par le philosophe grec Épicure. Confucius « Tous les hommes pensent que le bonheur se trouve au sommet de la montagne alors qu’il réside dans la façon de la gravir. » Toujours dans l’Antiquité mais sur un autre continent, le sage chinois Confucius a apporté sa réflexion sur le bonheur.

Lao Tseu « Si vous êtes déprimé, vous vivez dans le passé. Contemporain de Confucius, ce sage chinois est considéré comme le père fondateur du taoïsme, même si, historiquement, on ne sait pas vraiment qui il est. Alain. Nietzsche et la question du bonheur : éternel retour etamor fati. Le bonheur chez Aristote. En sa qualité de but, de principe moteur de l’action, le bonheur ne quitte jamais l’esprit de l’homme. Projet ou état de fait, il reste toujours ancré dans son âme pour le pousser à accomplir sa nature par l’atteinte de la sérénité, de se rapprocher du divin. Qu’est-ce que le bonheur? Chacun de nous a une idée de ce qu’il pourrait être, un présentiment, un schéma qui attend être rempli, ou l’impression de l’avoir vécu ou de le vivre rééllement. En sublimant l’état d’admiration ou de désir qui accompagne d’habitude la réflexion sur le bonheur, Aristote pense le bonheur „de tous côtés”, si on peut dire comme ça, il passe en revue tous les aspects du bonheur avec méticulosité et grâce.

En partant du bien, dont le bonheur est de toute évidence une espèce, Aristote arrive à „commensurer” le bonheur et de le rendre „accessible” à notre raison. Le bonheur est en relation étroite avec le genre de vie que chacun mène. L’indépendance ne signifie pas isolation. Simina DIACONU Bibliographie. Épicure et le bonheur de l'homme libre.

La peur des dieux, de la mort ou de la souffrance s’évanouit pour qui accède à la connaissance de la nature. Le plaisir n’apparaît plus comme l’objet d’une quête toujours vaine et insatiable, mais se cultive avec simplicité. Le bonheur est alors à portée de main... Il est difficile d’aller plus loin qu’Épicure dans l’assimilation de la philosophie à un art de vivre : « Il faut rire et ensemble philosopher et user de toutes les autres choses qui nous sont propres, et ne jamais cesser de proclamer les maximes de la droite philosophie » (Sentences vaticanes). Le rire du philosophe est celui de l’homme libre, qui a su, avant tout, s’affranchir des troubles qui interdisent au commun des mortels le bonheur auquel ils aspirent pourtant à bon droit.

La physique, socle de l’éthique Car la liberté souveraine, celle « des hommes fiers et indépendants, s’enorgueillissant de leurs biens propres, non de ceux qui viennent des circonstances », repose sur la certitude d’être inaccessible au trouble.