background preloader

Ocapitainemoncapitaine

Facebook Twitter

Texte résumé. Afrique : le mobile comme accès Internet privilégié. Chaque mois, Opera[+] NoteOpera Software est une société norvégienne connue pour sa suite logicielle gratuite et multiplateforme Opera. Cette suite comprend entre autre un navigateur Web et un navigateur mobile. [1] réalise un rapport mettant en avant les dernières tendances en matière de Web mobile. Le State of the Mobile Web de juin 2012 met à l’honneur l’Afrique, et pour cause : la navigation Web mobile y est en plein essor. Le rapport révèle que 200 millions de personnes en Afrique utilisent Opera Mini et Opera Mobile, les navigateurs Web pour périphériques mobiles (smartphones, tablettes, téléphones mobiles). Opera Mobile est adapté aux connexions réseaux rapides – telles que le Wi-Fi ou la 3G –, alors qu’Opera Mini s’adresse aux connexions réseaux lentes : les pages Web sont compressées via les serveurs Opera, permettant ainsi d’utiliser 10 fois moins de données que les navigateurs classiques. 92 % (183 millions) utilisent Opera Mini.

Crédits photos : Internet à la campagne, ça rame toujours sévère. Denis Devilliers se souvient encore du jour où, il y a dix ans, un papier déposé dans sa boîte aux lettres lui a annoncé l’arrivée d’Internet. Son village de Baincthun, dans le Pas-de-Calais, venait d’être « dégroupé ». Pourtant, aujourd’hui, quand ses enfants veulent consulter leurs e-mails et les cours d’université en ligne, ils prennent la voiture pour aller chez les copains.

La maison de la famille et toutes celles du hameau se situent en bout de ligne, en « zone d’ombre » : « Officiellement, on a accès à Internet. Alors j’ai pris un abonnement. Je paye 20 euros par mois pour rien.Une fois, j’ai tenté de faire des courses par Internet. La situation de son voisin, Marc, est encore plus compliquée. . « On a plus besoin d’Internet que d’une Poste » Sans Internet, pas d’entreprises, pas d’artisans, pas de commerçants, pas de médecins. . « Aujourd’hui, on a plus besoin d’une connexion internet que d’un bureau de Poste. Les opérateurs « demandent tout et ne proposent rien » Fracture numérique : 1 français sur 5 n’a pas accès à Internet (enquête CREDOC) Le CREDOC a publié le 10 décembre 2013 les résultats de sa 11e enquête annuelle : La diffusion des technologies de l’information et de la communication dans la société française, pour le compte de L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) et le Conseil général de l’économie, de l’industrie, de l’énergie et des technologies (CGE).

Echantillon représentatif de la population française de 12 ans et plus : 2215 personnes ont été interrogées en face-à-face en juin 2013. A télécharger (en pdf) : l’étude complète et le dossier de Presse. En 4 chapitres, il est analysé avec précision les équipements technologiques et numériques utilisés par les français (télévision, téléphone, tablette, smartphone…), les différents modes et lieux de connexions. Les usages d’Internet et de l’ordinateur sont passés au crible ainsi que la place des nouvelles technologies dans la sphère professionnelle.

Une fracture numérique d’accès persistante Qui sont les non internautes ? Les Français et le numérique en 2014. L’INRIA avec TNS Sofres (institut d’études marketing et d’opinion) a publié le 11 mars 2014, l’édition 2014 du baromètre : les Français et le numérique en 2014. Pour cette étude récurrente, 1145 personnes de 14 ans et plus ont été interrogées, dans toute la France, entre les 28 novembre et 2 décembre 2013. Les résultats indiquent la volonté des Français d’être des citoyens actifs avec de nouveaux pouvoirs relatifs aux pratiques numériques tout comme une préoccupation de nouvelles responsabilités par rapport au vécu en ligne. 42% des Français sont prêts à être accompagnés dans les EPN (espaces publics numériques) Une fracture numérique persistante : 20% des Français n’utilisent pas les technologies numériques D’autre part, la fracture numérique dans les équipements, pratiques, les connaissances et compétences est clairement indiquée dans cette étude. Résultats in extenso de l’étude Les résultats de cette étude sont consignés au sein de différents dossiers : Besoins exprimés Economie et emploi.

Le web 2.0 a transformé la fracture numérique en fracture sociale - Bloc. La fracture numérique a été et est toujours une réalité, même dans nos nos pays occidentaux industrialisés. Peut être devrait on d’ailleurs en finir avec cette expression de “pays industralisés” pour évoquer les “pays informatisés”, une réalité beaucoup plus en phase avec notre époque. Certaines mauvaises langues vous diront par ailleurs que c’est d’avoir fermé les yeux sur ce changement de statut qui a fait qu’on s’est retrouvé en 2009 avec des models industriels datant d’une autre époque appliqués à une économie du “soft”, de la connaissance, avec les conséquences que l’on sait.

On pourrait disserter sur les destins croisés de Google et GM, symboles d’un mode qui se transforme mais ça n’est pas le sujet ici, revenons donc à notre fracture numérique. Au départ, si je ne m’abuse, elle était définie comme liée aux inégalités d’accès à l’outil informatique. Il y a ceux qui y avaient accès, et les autres. Les applications sont devenues également simplissimes d’utilisation. Google+ Avec « Connexions solidaires », Emmaüs veut lutter contre la fracture numérique   Intitulée « Connexions solidaires », elle est actuellement en phase de test dans les centres parisiens de l’association. Pour trouver un logement, chercher du travail, se connecter au site des différents administrations ou rester en contact avec ses proches, Internet est aujourd’hui incontournable. Sans être facile d’accès pour tous. Si d'après l'Insee, près de huit français sur dix ont désormais accès à Internet depuis leur domicile, les personnes en situation de précarité restent largement déconnectées.

Les foyers les plus pauvres ont du mal à financer une connexion et l'achat de matériel informatique. Pour les sans-domicile fixe ou les personnes hébergées en foyer, les obstacles administratifs s'ajoutent au prix de la connexion. Et parce qu’il ne suffit pas toujours d’être équipé pour savoir surfer, Emmaüs devrait également compléter le dispositif en proposant des formations à Internet, dispensées par des associations partenaires.

De l'intégration sociale à l'inclusion numérique. Chez les migrants en situation précaire, « la question de l'équipement numérique devient plus ciblée mais elle n'a pas disparu » souligne le rapport du Conseil National du Numérique (CNN) remis en novembre 2013 à la ministre déléguée chargée de l'économie numérique, Fleur Pellerin. Souvent invisibles, les migrants en situation précaire n'ont cette fois-ci pas été oubliés des recommandations. Soulignant que le numérique est essentiel aux populations migrantes – notamment dans la préservation des liens sociaux et familiaux et pour l'insertion économique – le rapport fait de ces publics le premier cercle d'action. En effet, le volet « inclusion sociale » n'était jusqu’alors qu’effleuré par les textes pourtant aussi récents qu'importants tel que le Programme numérique de Vincent Peillon ; ce qui rendait les politiques menées à la fois excluantes et incapables de fédérer les initiatives de terrain pourtant nombreuses.

Fracture numérique et inclusion Expériences de terrain pour aller plus loin. Les exclus de la société de l'information. Les nouvelles technologies de l'information et de la communication sont porteuses de formidables perspectives de développement humain. A condition qu'elles s'inscrivent dans un projet de société plus égalitaire. L'essor de la radio, du téléphone, de la télévision et, plus récemment, d'Internet ont favorisé la démocratisation et la mondialisation de l'accès au savoir et à la culture. Mais l'avènement de la société de l'information rend urgente la réduction des inégalités en matière d'équipement et, surtout, d'éducation. On parle beaucoup du boom d'Internet dans le monde.