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Urbanisme et société

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Jeff Speck: The walkable city. Splendeur et décadence du hall de gare : gérer les pas perdus, par Benoît Duteurtre. Au-delà des professions de foi sur le développement durable et les avantages écologiques du rail, les grands administrateurs français ne semblent aimer ni les gares ni le train.

Splendeur et décadence du hall de gare : gérer les pas perdus, par Benoît Duteurtre

Basta ! - Agence d'informations sur les luttes environnementales et sociales. Zurich, la capitale économique suisse, est une des villes les pus chères du monde.

Basta ! - Agence d'informations sur les luttes environnementales et sociales

Pour loger malgré tout les petits revenus et les familles, la ville développe depuis plus d’un siècle le système des coopératives de location. Aujourd’hui, leurs loyers sont d’un tiers inférieur à ceux du parc privé. Les projets comprennent aussi des crèches ou des commerces et bureaux... De quoi donner quelques idées au ministère du Logement ? Demain, la ville « frugale » Jean Haëntjens est urbaniste et économiste et conseil en stratégies urbaines au cabinet Urbatopies auprès des collectivités locales et des administrations.

Demain, la ville « frugale »

Après Le pouvoir des villes (2008) et Urbatopies (2010), il vient de faire paraître La ville frugale chez FYP éditions. Derrière ce concept, Jean Haëntjens cherche à rendre accessible une autre forme de ville durable que celle que nous proposent de bâtir bien des architectes avec des bâtiments à haute qualité écologique intégrés dans des écoquartiers qui sont loin d’être accessibles à tous, financièrement parlant. Ces bidonvilles qui croissent malgré la main invisible du marché. « Il y a assez de ressources dans le monde pour les besoins de chacun, mais pas assez pour la convoitise de tous » - GANDHI.

Ces bidonvilles qui croissent malgré la main invisible du marché

Crises, Bidonvilles et paupérisation. Billet invité.

Crises, Bidonvilles et paupérisation

Mémoire bidonvilles. L’autosuffisance agricole des villes, une vaine utopie ? N’en déplaise aux architectes qui rêvent de potagers verticaux, aucune ville au monde n’est en mesure d’assurer son autosuffisance alimentaire en l’état actuel des savoir-faire de notre civilisation.

L’autosuffisance agricole des villes, une vaine utopie ?

En revanche, cette autosuffisance peut être imaginée à l’échelle d’une région urbaine impliquant au minimum sa périphérie rurale. On peut dès lors se demander quelle doit être l’échelle de cette région et dans quelle logique spatiale elle doit être comprise. De ce point de vue, les différentes fonctions que l’agriculture est appelée à remplir vis-à-vis de la ville ne relèvent pas du même type d’espace. L’approvisionnement alimentaire, inscrit de longue date dans une logique d’échanges commerciaux, relèverait plutôt d’un espace compris comme un réseau, alors que les fonctions environnementales ou paysagères, non délocalisables par nature, relèveraient davantage de ce que Roger Brunet appelle une aire dans sa typologie des chorèmes [1]. « La Part-Dieu est un échec retentissant ! »

Au moment où Delfante arrive aux commandes du service d’urbanisme de la ville de Lyon, deux constats l’attendent : Lyon ne possède alors ni bibliothèque moderne, ni salle de concert conséquente, de cinéma d’art et essai, ni de lieu d’expositions, de réunions, et les commerces n’ont plus de terrain pour se développer… Lyon doit absolument se doter d’un nouveau centre ville.

« La Part-Dieu est un échec retentissant ! »

Si ce problème est récurrent dans nombre métropoles françaises, c’est Lyon qui est désignée comme cobaye des possibles pour faire rayonner les villes françaises. Les plans de la future Part Dieu, Charles Delfante les a réfléchis dans un souci d’urbanisme humaniste, une « volonté de mieux vivre, de faire mieux vivre, de mieux servir ». Il conçoit le quartier non pas comme un nouveau centre-ville mais comme un prolongement du centre existant. Non pas concurrentiel mais complémentaire à la Presqu’île. Et surtout : à taille humaine. Exode urbain, exil rural, par Gatien Elie, Allan Popelard et Paul Vannier. Les éclats des écrans Numériflash » Article » OWNI, Digital Journalism. Notre mobilité est prévisible et régulière. Par Hubert Guillaud le 16/03/10 | 5 commentaires | 3,137 lectures | Impression La mobilité, c’est la liberté d’aller comme bon nous semble, croit-on souvent… Pas si sûr, vient de constater le professeur Albert-László Barabási et son équipe, qui ont étudié les déplacements de quelques 50 000 utilisateurs de téléphone mobiles.

Notre mobilité est prévisible et régulière

“Nous sommes tous d’une manière ou d’une autre ennuyeux. "L'Etat se prépare à une guerre dans les cités" Dans « Opération banlieues », Hacène Belmessous évoque les risques d’une intervention militaire dans les cités.

"L'Etat se prépare à une guerre dans les cités"

Entretien. Depuis les émeutes de novembre 2005, l’Etat réfléchit sérieusement à faire intervenir l’armée dans les banlieues. « Si Tu Veux La Guerre, Prépare La Guerre » Territoire, sémantique : pourquoi les plans banlieues échouent. En 1995, Jacques Chirac proposait de résorber la fracture sociale.

Territoire, sémantique : pourquoi les plans banlieues échouent

En 2007, Nicolas Sarkozy parlait de « rupture ».

Syndrome de la citadelle asségiée: murs partout

Ville ludifiée, ville lubrifiée ? » Article » OWNI, Digital Journalism. Développer des modes de déplacement plaisants pour ne pas dire amusants, c'est mettre de l'huile dans les rouages de la ville. Précision importante : contrairement à ce que son titre laisse supposer, ce billet est garanti 100% porn-free :-) Et pour ceux qui connaissent déjà mon discours, je n’aborderai pas ici le versant “numérique” de la ludification. Quand la pop-culture surfe sur les glisses urbaines La culture populaire est un formidable témoin des tendances à l’œuvre dans nos ville.

Il en va ainsi de l’essor de la culture skate-roller-BMX (les “glisses urbaines”), mesurable au succès de ses avatars vidéoludiques dans les années 80-90 (rétrospectives des jeux de skate à lire ici ou là). Plus proche de nous, elle a grandement contribué à la visibilité des “sports urbains” et du parkour en particulier, avec des films comme Yamakasi ou Banlieue 13, ou des jeux vidéo comme Mirror’s Edge.

Boutez ce skate ! Clip présentant le jeu vidéo Shaun White Skateboarding Image CC Flickr pete halupka. Contre le mythe de la lenteur salvatrice, la démobilité ? - Article - OWNI, Digital Journalism. Il est de bon ton de critiquer l'accélération à l'œuvre dans notre société moderne. Mais pour Philippe Gargov, on se trompe de cible : c'est le mouvement qu'il faut arrêter. La vitesse, c’est le mal “La vitesse physique de déplacement vous fige. On est inerte, délatéralisé. Oui, les œillères, c’est la vitesse”, prêche Paul Virilio dans un entretien fleuve accordée à VICE.

“On se dématérialise, devenons matérialistes. Prenez le temps d’aller lentement » Article » OWNI, Digital Journalism. Revendiquer un “droit à la ville” hors de toute rentabilité » Article » OWNI, Digital Journalism. Hugues Lethierry, philosophe, développe dans une analyse de l’oeuvre d’Henri Lefebvre une vision humaniste et sociale de l’espace urbaine, contre “l’explosion-implosion” de la ville imposée par les diktats technoscientifiques. A l’occasion d’un colloque organisé par Paul Ariès sur le thème Ralentir la ville, vous avez évoqué l’oeuvre du sociologue Henri Lefebvre.

En quoi vous semble-t-elle utile à la compréhension des évolutions de la ville ? Actuellement, la majeur partie de la population mondiale vit dans des mégalopoles en Asie et en Afrique. C’est ce que Henri Lefebvre décrivait déjà dans les années 1970 comme la “révolution urbaine”. Comment définissez-vous “l’implosion-explosion” de la ville ?