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Santé

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La folle idée d’un village provençal : sa mutuelle communale. A Caumont-sur-Durance, beaucoup renonçaient aux soins faute de complémentaire santé. Le village a négocié un contrat pour tous. Plus d’argent, de santé, et un « vent de solidarité ». Reportage. Le village de Caumont-sur-Durance, le 15 novembre 2013 (Rémi Noyon/Rue89) (De Caumont-sur-Durance, Vaucluse) Caumont-sur-Durance, des murs pastels, 4 000 âmes, l’air sec même en hiver, et une mutuelle réservée aux habitants. Jean-Pierre Pernaut en a parlé au « 13 heures ». Véronique Debue chez son coiffeur, le 15 novembre 2013 (Rémi Noyon/Rue89) Dissimulant mal sa fierté, « Véro » refuse de répondre avec une « tête de mal-réveillée ». Sur la tablette du miroir, son téléphone s’allume de temps en temps : « Ça me bouffe cette histoire.

Après deux coups de pinceau à la racine, on commence à tirer les fils. . « On m’appelait l’idéaliste, maintenant je suis la fée. » Véronique avec des membres du comité de pilotage, le 15 novembre 2013 (Rémi Noyon/Rue89) Idée cherche habitants motivés « Comité de pilotage » Inventer de nouvelles protections sociales. 2 février 2010 - Les transformations de la société sont à l’origine de nouvelles formes de pauvreté, qui doivent à leur tour s’accompagner de nouveaux droits. Entretien avec Robert Castel, sociologue, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS). Extrait de La lettre de l’insertion par l’activité économique. La France compte aujourd’hui plus de sept millions de personnes pauvres, selon les critères européens de pauvreté. Soit 13 % de la population.

Quel regard portez-vous sur une société aussi riche que la nôtre qui conserve un tel taux de pauvreté ? La coexistence de la richesse et de la pauvreté dans une même société est effectivement paradoxale, mais ce n’est pas un mystère. Dans « La montée des incertitudes » (Seuil, 2009), vous soutenez l’idée que certains de nos concitoyens ne sont pas reconnus et traités comme des individus à part entière. Je pense, par exemple, aux jeunes de banlieues défavorisées, qui galèrent à la recherche d’un premier emploi. L'accès aux soins des plus démunis en 2009 / France / Dossiers d. L'accès aux soins des plus démunis en 2009 L’accès aux soins ne doit pas devenir un privilège La santé n’est pas un article de luxe qui s’achète ou que l’on obtient parce qu’on le mérite. C’est un droit fondamental. Le bilan 2008 / 2009 de Médecins du Monde montre que l’accès aux soins ne se porte pas bien en France et, plus préoccupant, que soigner les plus vulnérables devient, parfois, suspect.

Médecins du Monde demande au Ministre de la Santé garant de l’accès aux soins pour tous : La fin des entraves à l’action humanitaire Un seul système de couverture maladie Maintenir un système spécifique pour l’AME entraîne depuis sa création des difficultés pour tous les professionnels comme pour les bénéficiaires. La non expulsion, la régularisation et l'accès aux soins des étrangers gravement malades Le droit à l’information 8 personnes accueillies par MDM sur 10 ont droit à une couverture maladie et ne le savent pas. Mayotte : terre d’exception... Octobre 2009. Santé - Dépenses de santé dans quelques pays du monde. Comment le secteur privé prépare le démantèlement de la Sécurité. Photo : © Gaël Kerbaol / Fedephoto.com « Quel avenir pour l’assurance maladie ? ». C’est le titre du « livre blanc » édité par le cabinet Jalma, fin 2009. Jalma, c’est un cabinet de consultants spécialisé dans le secteur de l’assurance.

Il a pour clients les principales mutuelles, assurances et institutions de prévoyance, ainsi que des banques et des ministères. Bref, du lourd en matière d’influence, un « leader » du secteur comme on dit. Pour appuyer cette orientation, rien de tel qu’une bonne expertise soi-disant impartiale. Ne dites plus patients mais clients Parmi ces cabinets, Jalma, créé en 1997 par des anciens du courtier en assurance Gras Savoye, a un rôle particulier. Rappelons tout d’abord que la différence entre le régime obligatoire - la Sécurité sociale - et les mutuelles et assurances complémentaires est fondamentale. 8 millions de patients stigmatisés Si on ne peut augmenter les recettes, il faut donc s’attaquer aux dépenses.

Un pactole de 16 milliards d’euros pour le privé. Les inégalités en santé et les déterminants sociaux. Les gouvernements ne doivent pas paniquer face aux déficits ! Chercheurs, politiques, militants d'ici et d'ailleurs... OWNI réfléchit aux enjeux profonds de cette réforme : la retraite en Europe, le régime dans 50 ans, le court-termisme politique, la solidarité... Afin de prendre de la hauteur par rapport aux débats sur la réforme des retraites, et proposer une analyse plus profonde du contexte nous avons décidé de croiser les points de vues et d’aller chercher des avis d’experts dans toute l’Europe. Dans les prochaines heures, ce billet sera actualisé avec entre autre une interview d’un chercheur à l’ISSA, une porte-parole de la confédération Européenne des syndicats, un député grec et un politologue suédois.

Alain Touraine : « un petit renouveau de la capacité de mobilisation politique » Une petite lumière dans la nuit sociale. L’interview d’Alain Touraine sera disponible dans son intégralité dans la journée dans le cadre de notre dossier sur le renouveau du militantisme Quelles mesures espérez-vous de la part des autorités européennes ? A Montpellier, les dégâts de l’hôpital numérique - Le nouvel Observateur. Voilà plus de six mois que je suis au CHU, et je n’y arrive toujours pas. C’est pourtant la base de mon travail. Je suis de cette génération presque née avec un clavier entre les mains, et je n’arrive pas à faire des prescriptions informatisées sécurisées, fiables et conformes. Autrefois, l’interne des services de médecine écrivait ses prescriptions sur une pancarte, qu’il mettait à jour à midi et qu’il tendait à l’infirmier ou l’infirmière (IDE). En parallèle, il remplissait une ordonnance qu’il transmettait à la pharmacie hospitalière. « Autrefois », au CHU de Montpellier, ça remonte à il y a environ un an, avant que le nouveau directeur ne « choisisse » un système informatique intégrant tout le dossier du patient, de l’imagerie aux prescriptions.

Il a imposé son déploiement en moins de trois mois dans les services de médecine conventionnelle, à l’aide de formateurs (des informaticiens eux-mêmes formés sur le tas). Vérifier, imprimer, faxer Un logiciel qui « oublie » Du temps médical perdu. Le grand scandale des inégalités de santé. Emmanuel Vigneron (Marc Mesplié) Comment lutter contre la montée de l’extrême droite ? En se préoccupant enfin de santé ! Voilà le message envoyé à tous les candidats à la présidentielle par le géographe Emmanuel Vigneron, professeur d’aménagement sanitaire à l’université de Montpellier. Il considère que la santé est le ciment du pacte républicain. Or, les inégalités de santé se creusent. Certaines sont liées à la catégorie sociale à laquelle on appartient. Rue89 : Quelle place occupe la santé dans les programmes des candidats à la présidentielle ?

Emmanuel Vigneron : La santé occupe une place assez secondaire dans tous les programmes, alors même que la santé est perçue comme une préoccupation majeure, arrivant souvent en deuxième position après l’emploi dans les sondages. Chez Nathalie Arthaud, Corinne Lepage, Nicolas Dupont-Aignan ou Frédéric Nihous : rien. Hollande propose des trucs qui traînent depuis longtemps. Par le passé, la santé a-t-elle constitué un enjeu électoral ? Pourquoi ? Maintenant, je connais la différence entre la clinique et l’hôpital.

Un pansement Bob l’éponge sur la phalange d’un doigt (timlewisnm/Flickr/CC) Ma théorie selon laquelle, à la manière de Bruce Willis, je serais incassable, a été mise à mal ce début de semaine. Moi, l’homme très rarement malade, jamais blessé, jamais soigné, a écopé d’un putain de doigt qui gonfle. Au début, je disais « panaris » aux gens que je croisais et qui me demandaient pourquoi mon index droit faisait six fois la taille de mon index gauche. Mais les multiples médecins croisés depuis lundi avaient chacun leur version des faits, concluant bien souvent par un timide : « Faites tremper, et revenez me voir d’ici trois jours. » Je faisais tremper. Je file chez une spécialiste de la main Mon horoscope n’ayant pas prédit quoi que ce soit, je ne m’inquiétais pas outre mesure, jusqu’à cette nuit du 25 au 26 novembre 2013, qui restera marquée dans ma mémoire comme nuit la plus douloureuse de tous les temps. « Ça se voit que t’as jamais accouché », lâche une amie.

. « Donc ça veut dire quoi ? Madame Boutin, voilà ce que c’est de se faire retirer les seins - Le nouvel Observateur. Amazone blessée Madame Boutin, j’ai 33 ans et il y a deux ans, j’ai eu un cancer du sein et dû subir un traitement très lourd, incluant mastectomie, chimiothérapie, radiothérapie, et hormonothérapie. Mon conjoint, avec lequel j’étais depuis dix ans, m’a quittée à la fin des traitements, après m’avoir notamment dit que lorsqu’il me voyait, je lui faisais penser à un homme. Une chrétienne, pas une bimbo écervelée Je vous laisse donc imaginer quelle ne fût ma stupéfaction ainsi que ma douleur d’entendre une femme respectable, chrétienne et pratiquante, à l’opposé d’une bimbo écervelée de téléréalité, reprendre ces propos injustes et ignobles [à propos de l’ablation des seins d’Angelina Jolie : « pour ressembler aux hommes ?

Rire ! Vos explications récentes n’ont en rien dissipé cette incompréhension. En tant qu’amazone, laissez-nous en juger Faut-il donc sagement patienter et laisser le cancer gagner du terrain, sachant que même soigné rapidement, il peut engendrer de graves séquelles ? Avec mes deux cancers, je suis le trou de la Sécu à moi seule. Madame la Ministre, Vous trouverez ci-joint mon chèque de 50 euros pour la franchise médicale de 2008 que vous venez de faire voter. Vous avez raison, il faut responsabiliser les malades comme moi, qui consomment beaucoup de médicaments, de soins et de transports sanitaires. Moi par exemple, avec mes deux cancers, un dans chaque sein, je suis le trou de la Sécu à moi toute seule, je pèse lourd à la collectivité. Et puis 50 euros, qu’est-ce que c’est... A peine le prix d’une paire de chaussures chez André, (pas chez Nike), pour ma fille de 17 ans. Et puis, avec mes 50 % de revenus en indemnités journalières durant mes six chimiothérapies et mes sept semaines de rayons, avec mes mille euros par mois de revenus de remplacement (encore le trou de la Sécu), 50 euros, ce n’est rien.

Parce qu’en plus d’être pauvre et malade, je suis chômeuse, et vieille. Notez : j’ai toutefois gardé les tranquillisants au cas où je devrais faire de l’auto-euthanasie, sur le dos de la sécu. Sylvie dr. J’ai un cancer et moi je ne suis ni digne, ni courageuse. « Dominique Bertinotti révèle son cancer. Pour moi, une claque de plus. » Antonine a failli mourir pendant sa chimio et son CDD n’a pas été renouvelé. Témoignage. Une femme fait une mammographie pour le depistage du cancer du sein (SERGE POUZET/SIPA) Mardi 21 mai 2013, 19 heures.

J’ai 42 ans depuis deux mois. Making of Les commentaires sous notre vigie « Une ministre française brise un tabou et révèle son cancer du sein » ne sont pas tous admiratifs du « courage » et de la « pudeur », selon l’expression consacrée. Pour ceux qui n’ont ni les moyens physiques ou sociaux d’affronter la maladie en héros, la confession ministérielle est apparue culpabilisante. Mercredi 22 mai 2013, 9h30. Je sais que je ne suis pas courageuse, que je ne vais pas être capable d’entendre que je vais mourir. J’ai du mal à parler et je suis en sueur. Elle confirme. Je crois que j’ai hurlé : je ne suis ni courageuse, ni digne. Mercredi 22 mai 2013, 14 heures. En CDD pour une collectivité de gauche, « sociale »