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Mort du PS, des syndicats, de la gauche?

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Les alliés « de gauche » des syndicats français sapent la résistance aux réductions des retraites. WSWS : Nouvelles et analyses : Europe Par Kumaran Ira et Alex Lantier 23 septembre 2010 Imprimez cet article | Ecrivez à l'auteur Le 15 septembre, l'Assemblée nationale française a adopté une réforme impopulaire des retraites, qui prévoit entre autres de faire passer l'âge minimum de la retraite de 60 à 62 ans et celui pour une retraite à taux plein de 65 à 67 ans. Le projet de loi a été adopté à la majorité de 329 voix pour et 233 contre. Il devrait entrer en application en octobre. Ce vote sur la réforme des retraites est intervenu après que plus de 2,5 millions de travailleurs et de jeunes ont défilé, et avec un nombre équivalent de grévistes, au cours de la journée d'action nationale du 7 septembre organisée par les syndicats.

Le jour du vote au Parlement, des centaines de travailleurs et de militants syndicalistes s'étaient rassemblés à la place de la concorde – en face de l'Assemblée nationale, de l'autre côté de la Seine – pour protester contre ce projet. À lire également : Haut. [infographie]PS: Putain deux ans! » Article » OWNI, Digital Journalism. Malgré l'unité affichée, la guerre des chefs continue au PS. Pourtant, l'analyse des deux précédentes présidentielles montre que le leader 20 mois avant le scrutin a peu de chances d'être investi. « L’ombre de DSK plane sur le PS », titrait Le Point au lendemain de l’université d’été du PS.

A La Rochelle, on n’a pas de pétrole, mais on a des présidentiables ! L’année dernière, on y parlait de la rivalité Aubry-Royal. En 2008, un article du même magazine couvrant l’évènement arrivait à placer pas moins de 12 personnalités PS dans son article de synthèse. Cette infographie rappelle qu’à la question: “Pour chacune des personnalités suivantes, souhaitez-vous qu’elle ait davantage d’influence dans la vie politique française?” Au-delà de cette focalisation sur les individus, on pourrait tenter de remonter le temps jusqu’à retrouver une université d’été où l’intérêt des médias s’est porté sur le programme du parti, mais les archives de la presse en ligne ne vont pas jusque là. Machine à perdre. Le PS dans une stratégie de survie. Un leadership controversé Le Parti Socialiste ne s’est jamais réellement remis d’un congrès de Reims qui s’est fait dans la douleur et dans l’humiliation. Aurélie Filippetti a raison, on ne bâtit pas un programme autour du « tout sauf Ségolène ».

Martine Aubry, candidate de dernière minute encore faut-il le rappeler, a su contrer le phénomène Royal mais n’a pas su proposer de projet et d’alternatives fédératrices. Les alliances de motions et de circonstances n’ont pas tenu, laissant d’amères désillusions. La nomination de Martin Aubry s’est réalisée sous le sceau de l’ambigüité et de la suspicion. A partir de ce constat, il aurait fallu gérer le PS sur la base d’un large consensus. Au lieu de cela, l’ancienne ministre de Lionel Jospin a accaparé le pouvoir et a choisi de diriger le parti de manière clanique. Aubry sauve sa tête Avant les élections européennes, beaucoup de ténors du parti spéculaient déjà sur le départ de Martine Aubry en cas de « fiasco électoral ». Faire de la politique ou vivre de la politique ?, par Rémy Lefeb. Les élections européennes passées, les partis de l’ancienne gauche plurielle sont préoccupés, en cette rentrée, non par la crise économique et sociale, mais par les préparatifs des régionales de 2010 et l’épineuse question de la composition des listes.

Le mode de scrutin proportionnel confère aux formations politiques un rôle essentiel qui leur permet de rétribuer ou de reconvertir tout un ensemble de responsables (anciens battus, aspirants à la carrière politique sans ancrage municipal, collaborateurs ou proches d’élus, adjoints de grandes villes, responsables de courants…). Les associés-rivaux socialistes, écologistes et communistes ont beaucoup à perdre ou à gagner dans cette bataille. Le Parti socialiste (PS) cherche ainsi à préserver la quasi-totalité des régions (vingt sur vingt-deux) qu’il dirige depuis son écrasante victoire de 2004. Depuis 2002, la gauche se trouve dans une situation paradoxale. Une dépolitisation du discours local Mais à quoi sert, au juste, le pouvoir local ?

La mort – médiatique ? – du Parti socialiste. Est-ce le contrecoup de l’élection européenne, au cours de laquelle le Parti socialiste (186 députés, 20 présidents de région sur 22) n’a remporté que 16,48 % des voix, soit à peine plus que les écologistes (4 députés, zéro président de région) ? Est-ce le produit du « creux de l’été », occasion rêvée pour les opportunistes médiatiques d’occuper l’actualité en profitant de l’absence des vacanciers ?

Est-ce enfin l’œuvre des amis de Nicolas Sarkozy qui cherchent à entretenir l’idée que toute opposition structurée est morte et que l’actuel chef de l’Etat resterait donc seul en scène ? Il y a sans doute un peu de tout cela à la fois dans le tintamarre de ces derniers jours sur le thème « Le Parti socialiste est mort mais il ne le sait pas encore ». La plupart des dirigeants socialistes ou des intellectuels proches de ce parti qui disséminent une telle idée sont en effet en bons termes avec l’Elysée et avec les médias proches du pouvoir. L'enterrement du Parti Socialiste - une vidéo Comé. A gauche, l’éternelle tentation centriste, par Grégory Rzepski e. «Un printemps français. » Au lendemain du premier tour de l’élection présidentielle, la quasi-totalité des éditorialistes a célébré, à la manière de Jacques Attali dans L’Express, une bipolarisation de la vie politique française autour de deux formations « modérées ».

Laquelle ferait, enfin, de la France une « démocratie moderne » (1). La nomenklatura médiatique s’est en particulier réjouie des mauvais résultats des candidats situés à la gauche du Parti socialiste (PS). Selon Bernard-Henri Lévy, dans son « Bloc-notes », la marginalisation du courant antilibéral a permis de « casser la gauche pour vaincre la droite », de « briser l’homonymie qui donne le même nom – la “gauche” – aux héritiers de Lénine et de Jaurès » (2).

La défaite de Mme Ségolène Royal au second tour de l’élection a ensuite conduit ces même faiseurs d’opinion à déplorer l’« immobilité doctrinale » du PS et sa « négligence à l’égard du centre ». Condamnés à vivre ensemble Dans ses Mémoires, M. Amnésie sélective, par Pierre Rimbert. L'’oligarchie, le Parti socialiste et BHL. Monsieur Bernard Arnault offrait, le 17 septembre dernier, une sympathique réception à l’occasion des 60 ans de Dior. Champagne Dom Pérignon, caviar, « 75 maîtres d’hôtel pour 25 tables », « 14 cuisiniers », « 300 chaises “médaillon” faites pour la soirée », « 4 000 roses pour les centres de tables et les décorations florales », « 8 000 brins de muguet », « 3 800 pipettes d’eau pour les abreuver » : on ne regarda pas à la dépense. Mais les 270 convives n’étaient pas non plus n’importe qui : la ministre de la justice Rachida Dati, le ministre de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du codéveloppement Brice Hortefeux « et sa femme, en Dior », le maire de Paris Bertrand Delanoë, « Claire Chazal, en Dior », MM.

Hubert Védrine et Jean-François Copé, le chanteur Elton John, « Frédéric Mitterrand et la baronne Ernest-Antoine Seillière », « l’impératrice Farah », « Christine Ockrent, en Dior, à la table d’Hélène Arnault », etc.. Patron du groupe de luxe LVMH, M. Variations « de gauche » sur le libéralisme, par Blaise Magnin ( Le congrès de Reims, à l’issue duquel sera désigné le nouveau premier secrétaire du Parti socialiste (PS), approchant, nul ne fut surpris quand parurent successivement quatre livres signés par Mmes Martine Aubry et Ségolène Royal, MM. Bertrand Delanoë et Manuel Valls. S’agissant de la forme, la proximité des dispositifs choisis par chacun des auteurs — des entretiens avec des journalistes et des intellectuels qui font figure de compagnons de route du PS — n’est pas anecdotique.

Elle démontre le rôle d’interprètes autorisés que les journalistes ont conquis, ainsi que l’étroitesse des cercles dans lesquels se discutent les positions des dirigeants du premier parti de gauche. Sur le fond, l’analyse du monde social que livrent les trois candidats au poste de premier secrétaire (M. Taille de l’article complet : 1 123 mots. Vous êtes abonné(e) ? Connectez-vous pour accéder en ligne aux articles du journal. Vous n'êtes pas abonné(e) ? Accès sans abonnement. Manuel Valls aimerait plus de "blancs" dans sa ville d'Evry | Ru. Habitué aux sorties iconoclastes, le député-maire socialiste d’Evry (Essonne) s’est une nouvelle fois distingué mardi dans l’émission « Politiquement parlant » sur Direct8. Au cours d’un reportage réalisé dimanche pour l’occasion, Manuel Valls, parcourant les allées d’une brocante à Evry, lâche à Christian Gravel, son directeur de cabinet et directeur de la communication à la mairie : « Belle image de la ville d’Evry...

Tu me mets quelques blancs, quelques whites, quelques blancos... » (Voir la vidéo) « Les gens bien pensants » Sourire gêné de l’intéressé après la diffusion dudit reportage. . « Evidemment avec les stands qu’il y avait là, [j’avais] le sentiment que la ville, tout à coup, ça n’est que cela, (...) ça n’est que cette brocante, alors que j’ai l’idée au fond d’une diversité, d’un mélange, qui ne peut pas être uniquement le ghetto. ‘La sécurité de nos concitoyens’ Les mots socialistes, aussi, sont fatigués - Puzzle Socialiste - Manuel Valls : "Le Socialisme, ça sent le vieux" La fusion des gauches tant attendue par les Français Selon un sondage Ipsos/Ivan Rioufol, plus d’un Français sur deux est favorable à la fusion des gauches. Manuel Valls a bien compris le message. Il considère qu’il y a à gauche un problème de leadership, et se propose modestement pour assumer la difficile mission de mener le PS à la victoire en 2012 (ne riez pas, au fond).

Et la victoire passe d’abord par un remaniement profond des structures du parti, à commencer par le fait indéniable que précisément, il est socialiste, et ça c’est inacceptable. Manuel Valls nous donne rendez-vous dans un bouge d’Evry. Nous sentons immédiatement que nous avons affaire à l’homme du renouveau. Le bravepatriote avisé ne peut qu’opiner du chef, à plus forte raison que le mot "Socialiste" n’attire que les prolos, et des prolos, en France, il n’y en a plus : la crise a fait le ménage et ils ont tous été délocalisés en Inde pour 69 euros par mois. L’entretien touche à sa fin. Red is Dead ! Palmarès des pires socialistes. Dans son numéro 44, tout juste sorti en kiosques, Fakir se livre à un dégommage - aussi joyeux qu’argumenté - de la vingtaine de socialistes ayant (plus ou moins largement) contribué à enterrer définitivement l’idéal qu’était censé défendre leur parti.

L’occasion pour Fakir de se faire participatif (sur un air cher à Ségolène Royal…) : amis lecteurs, vous êtes invités à voter pour les « Radis d’Or », décernés aux socialistes les moins socialistes. Exceptionnellement, les commentaires sont ouverts. « Rouges à l’extérieur, blanc à l’intérieur, et toujours près de l’assiette au beurre. »Sous la Troisième République, les radicaux étaient ainsi comparés à des « radis ». C’est qu’ils participaient à tous les gouvernements, de gauche avec les socialistes d’alors, de droite avec les conservateurs. Les socialistes ont remplacé les radicaux : ils sont devenus « les radis » de la Cinquième République. . – Mon programme n’est pas socialiste, déclare l’un. – Ce mot est dépassé, reprend le second.

Privatisation de La Poste : à quoi joue le PS ? - Sénat - Basta. La guérilla parlementaire contre le changement de statut de La Poste bat son plein au Sénat. 631 amendements ont été déposés. En cinq jours de joutes verbales et procédurières, les sénateurs en sont à discuter de l’article 2 d’une loi qui en compte 26. Objectif de l’opposition : retarder le plus possible l’adoption du texte pour accorder davantage de temps aux mobilisations citoyennes en faveur du maintien du service public et d’un référendum sur le sujet.

Ce pari est en passe d’être gagné. Si les sénateurs de gauche (PS, PC, Verts, PG) tiennent jusqu’au dimanche soir 8 novembre, la discussion sur le texte pourrait être repoussée de plusieurs semaines, voire de plusieurs mois, à cause d’un calendrier parlementaire lourdement chargé. C’était sans compter sur un étrange rebondissement. Michel Teston, sénateur socialiste de l’Ardèche, et chef de file du groupe PS dans cette guérilla postale,craint-il alors de soutenir un amendement qui aurait pu passer pour un compromis ? Diversité : des militants du PS "tirent la sonnette d'alarme" |