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Sociétés militaires privées mercenaires XXI siècle

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Riche armée. La réflexion se poursuit sur le transfert au secteur privé d'activités militaires. Deux députés viennent d'apporter leur contribution - avec un résultat discutable. À leurs yeux, les arguments sont nombreux pour externaliser, libéraliser et encadrer les soldats privés, malgré (ou grâce à) des définitions bien floues. En toile de fond un marché de 200 milliards de dollars. La France passe à côté d’un marché de 100 à 200 milliards de dollars par an. L’assertion est fréquente dans la bouche des entrepreneurs de sécurité à la tête des “sociétés militaires privées” françaises. Dans ce document, déposé le 14 février, les rapporteurs préfèrent l’expression “entreprises de services de sécurité et de défense (ESSD)” qui “regroupe[nt] un ensemble de prestations nombreuses mais cohérentes [ayant] en commun de se situer à la périphérie de ce qui fait l’essence du régalien”.

Un marché de 200 milliards Aujourd’hui, l’intérêt est d’abord économique. Soldats privés contre la piraterie. Le mercenariat est hors la loi, vive le mercenariat !, par Barbara Vignaux. C’est une loi pour la galerie », « Elle sera détournée », « On l’affichera dans les ambassades en Afrique »... ironisent les « chiens de guerre » français. La loi sur la répression de l’activité de mercenariat, adoptée à l’unanimité par l’Assemblée nationale le 3 avril 2003, ne justifierait donc pas le ton triomphaliste de l’ancien ministre de la défense, le socialiste Paul Quilès, devant les députés : « La France pourra s’honorer d’être le pays occidental doté de la législation la plus rigoureuse en ce domaine. » Proposée en 2002 par M.

Alain Richard, ministre de la défense de M. Lionel Jospin, cette loi crée une catégorie criminelle nouvelle en droit français, le mercenariat, passible de cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de 75 000 euros. Ces peines sont aggravées pour les organisateurs du recrutement (sept ans d’emprisonnement et 100 000 euros d’amende). Taille de l’article complet : 1 180 mots. Vous êtes abonné(e) ? Connectez-vous pour accéder en ligne aux articles du journal. Armée française: la tentation des mercenaires. L'abandon des poursuites par un juge américain contre cinq gardes de la firme de sécurité privée Blackwater, accusés d'avoir abattu 14 civils irakiens désarmés, a provoqué la colère à Bagdad. Nouri Al-Maliki, le chef du gouvernement irakien, a «rejeté» cette décision et annoncé le dépôt, aux Etats-Unis et devant la justice d'Irak, d'une nouvelle plainte. «Nous n'abandonnerons pas notre droit de punir cette firme», a commenté le premier ministre, annonçant que son gouvernement allait «tout faire pour aider les familles irakiennes concernées à porter plainte» aux Etats-Unis mêmes.

C'est à la suite «d'erreurs de procédure» commises par les procureurs américains et du fait que les cinq accusés s'étaient entendus promettre l'immunité, que le juge Ricardo Rubina a décidé de mettre un terme à une affaire qui empoisonne les relations irako-américaines depuis le 16 septembre 2007. publicité Bagdad, 16 Septembre 2007. Mais les choses pourraient s'accélérer.

Eric Ouzounian Devenez fan sur. Wikileaks ou la transparence qui dérange. La diffusion récente par le site web Wikileaks et son fondateur Julien Assange - devenu en quelques mois la bête noire des autorités américaines et australiennes - de 400.000 documents classifiés sur les pratiques de l’armée américaine et irakiennes, ainsi que sur celles des sociétés militaires et de sécurité privées en Irak soulève à nouveau de nombreux débats.

On peut s’interroger sur le paradigme de le transparence prôné par Wikileaks, et qui paraît parfois orienté, mais toujours est-il que ces documents nous questionnent sur l’opacité des conditions de contractualisation de ces entreprises avec les Etats, ainsi que sur le déficit inacceptable de régulation et de redevabilité qui entoure leurs activités et dont elles ont jusqu’à présent largement bénéficié, aussi bien sur le plan financier que juridique. Le "nouvel eldorado" irakien des EMSP On compte aujourd’hui plus de 50 EMSP (sociétés militaires privées, ndlr) en Irak, employant environ 30.000 personnes. Vers la guerre privatisée » Article » OWNI, Digital Journalism. Il y a dix jours, WikiLeaks publiait 400,000 documents relatifs à la guerre en Irak.

Outre les révélations sur la conduite de la guerre, ils mettent en lumière le rôle croissant des sociétés militaires privées dans les conflits modernes. 76. C’est, en milliards de dollars, le montant des contrats souscrits entre le Pentagone et les sociétés militaires privées américaines (regroupées sous le sigle SMP), entre 2003 et 2007 (PDF). S’il n’était pas mis en avant par le très sérieux Congressional Research Service, l’agence fédérale chargée de passer au crible les politiques publiques, on serait tentés d’invalider ce chiffre stratosphérique. Pour éclairer les béotiens de l’uniforme, il équivaut à un peu plus de 10% du budget de la Défense pour l’année fiscale 2011.

Plus éloquent encore, cette enveloppe ne concerne que le “théâtre irakien”, soit l’Irak, Bahreïn, la Jordanie, le Koweït, le Qatar, le sultanat d’Oman, l’Arabie Saoudite, la Turquie et les Émirats arabes unis. Une loi, des failles. Les sociétés militaires privées : La mort par procuration. « En temps de paix, le mercenaire dérobe ; en temps de guerre, il déserte. » Nicolas Machiavel Environ 90 personnes ont été tuées le 1er septembre dans un bombardement de l’OTAN en Afghanistan. L’ONU avait auparavant demandé l’ouverture d’une enquête « approfondie ».

D’une façon tout à fait hypocrite l’UE fait part de son incompréhension. Bernard Kouchner a fait valoir que les Européens devraient revoir à la hausse leurs contributions financières. « Les taliban offrent 50 dollars par famille, ce qui permet de vivre un mois entier, alors que nous payons seulement la moitié.

Bien sûr que nous devons payer plus ».(1) Pour Bernard Kouchner, le sort de l’Afghanistan est une mercuriale au plus offrant, il dénie du même coup tout patriotisme aux Afghans qu’il traite indirectement de mercenaires au plus offrant même s’ils ont une façon de gouverner discutable ; il sont chez eux. Qu’est-ce qu’un mercenaire ? La contribution suivante nous permet de comprendre le mécanisme de recrutement. US Cities Increasing Use of Armed Mercenaries to.

There are more than 2 million “private security” officers and guards on the streets of America and this number is growing by the day in Oakland and other cities. By Jeremy Scahill The United States is in the midst of the most radical privatization agenda in its history. We see this in schools, health care, prisons, and certainly with the US military/national security/intelligence apparatus. There are almost 200,000 “private contractors” in Iraq (more than US soldiers) and Obama is continuing to use mercenaries there and in Afghanistan and Israel/Palestine. This privatization trend is hardly new, but it is accelerating. In New Orleans in the aftermath of Hurricane Katrina and the flooding of the city, private security poured in. Now it seems that some cities think it is a great idea to expand the use of these private forces using tax-payer funds. Just because this particular company may be going down in flames, that doesn’t seem to deter Oakland’s advocates for using private forces.