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Libéralisme: moins de social, plus d'argent, liquidité totale

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L’inspection du travail, « plus dangereuse que les grèves » ! Fakir poursuit son « Dictionnaire des conquêtes sociales ». Au programme, aujourd’hui, la naissance de l’inspection du travail. Une horreur : l’Etat ose s’introduire dans les affaires privées, dans la vie privée, dans un domicile privé ! Heureusement, ces fonctionnaires (bénévoles !) Seront privés de tout moyen d’agir – notamment contre le travail des enfants. « C’est le premier pas que nous faisons dans une voie qui n’est pas exempte de périls.

C’est le premier acte de réglementation de l’industrie qui, pour se mouvoir, a besoin de liberté. » En 1841, le député De Beaumont – et derrière tout le patronat – redoute le pire : une inspection du travail.Qui serait « plus dangereuse encore que les grèves » : « Il ne s’agit aujourd’hui que des enfants en bas âge, poursuit le parlementaire, mais soyez en sûrs, un temps long ne s’écoulera pas sans qu’il s’agisse aussi de réglementer le travail des adultes ! » L’État ose Jusqu’alors, c’était admis : le patron était le seul maître à bord.

I Was a Warehouse Wage Slave. Illustration by Mark Matcho "Don't take anything that happens to you there personally," the woman at the local chamber of commerce says when I tell her that tomorrow I start working at Amalgamated Product Giant Shipping Worldwide Inc. She winks at me. I stare at her for a second. "What? " I ask. She smiles. Several months prior, I'd reported on an Ohio warehouse where workers shipped products for online retailers under conditions that were surprisingly demoralizing and dehumanizing, even to someone who's spent a lot of time working in warehouses, which I have. So I fretted about whether I'd have to abort the application process, like if someone asked me why I wanted the job. The application process took place at a staffing office in a run-down city, the kind where there are boarded-up businesses and broken windows downtown and billboards advertising things like "Foreclosure Fridays!

" Macduff Everton/CorbisIn the center of the room, a video plays loudly and continuously on a big screen. Fables of Wealth. Que cache l’engouement pour les relocalisations ?, par Gérard Duménil et Dominique Lévy. La prolongation de la crise ouverte en 2008 a hissé une thématique au premier plan des débats : la désindustrialisation des pays du « centre » du système-monde (Etats-Unis et Europe). Le président américain Barack Obama, qui entame une année électorale, a choisi cette question comme l’une des lignes directrices de sa campagne (avec la lutte contre l’industrie financière, responsable du premier épisode de la crise, et la question des inégalités ). Un mot a fait son apparition : l’insourcing. symétrique de l’outsourcing, c’est-à-dire la sous-traitance.

L’idée générale est de ramener la production industrielle sur le territoire national ; ce qu’on appelle en France la « relocalisation ». Difficile de mettre en doute l’urgente nécessité d’un retour de l’industrie, après un mouvement massif de la production vers les périphéries. On rappellera d’abord que la désindustrialisation est un processus plus général et ancien que la délocalisation. Taille de l’article complet : 2 038 mots. (7) Cf. A 75 % les riches partiront ? Mais qu’ils partent donc, ils ne nous manqueront pas. Ils sont très remplaçables, leur fortune est inutile à l’économie, et elle est un trouble à l’ordre public.

Ah oui : en partant, qu’ils n’oublient pas de déposer leur passeport à la porte. Avant de la prendre. Les faux-semblants de la gauche serpillière Il y a suffisamment de raisons d’être affligé de la campagne du candidat « socialiste » — qui ne trouve mot à redire au traité MES [1] institutionnalisant les principes de l’« ajustement structurel », promet de renégocier le TSCG [2] avec la franchise d’un trafiquant de voitures d’occasion, fait des moulinets contre la finance avant de se rendre à Londres jurer l’innocuité de ses intentions réelles — il y a, donc, suffisamment de raisons d’affliction pour ne pas noter le moindre tressaillement du gauchomètre, dont tous les tracés étaient restés jusqu’ici absolument plats. Les « impossibilités » du mauvais vouloir À négligeable, négligeable et demi... Le plein emploi, un concept dépassé. Dans le passé, cet inestimable trésor a contribué bien davantage que le pétrole du Texas ou les inventeurs de la Silicon Valley aux performances économiques du pays.

Et, de nos jours, ça continue. Depuis décembre 2007 (date d’entrée dans la récession au sens du NBER), les employeurs américains se sont débarrassés de 8,4 millions d’emplois (en net). Ce chiffre est hallucinant ; pour le mettre un peu en perspective, il faut savoir qu’entre 1993 et 1998 (années de forte croissance aux Etats-Unis) le nombre d’emplois a augmenté de 5,4 % : s’il recommençait à croître à ce rythme à partir de 2010, il faudrait attendre 2015 pour retrouver le niveau d’emploi d’avant la récession. « Avant de construire, il faut détruire », notait Trotski.

Emplois civils - Une comparaison des différentes récessions Source : Fed de Dallas A 9,7 % (la dernière donnée disponible), le chômage dans la zone euro se situe à 2,5 points de pourcentage au dessus de son niveau le plus bas dans le cycle, il y a deux ans. 1. La fièvre de l'évaluation - Julien Damon, article Organisations. L’évaluation est devenue omniprésente, qu’il s’agisse de recherche ou de soins, d’individus ou de lois. Célébrée ou critiquée, elle est érigée en priorité des politiques publiques. Une culture de l’évaluation ? Qu’ont en commun l’enfant en maternelle, le ministre, le chercheur, le médecin ou encore le policier ? Ils peuvent aujourd’hui être « évalués ». Les évaluations, en complément et en développement des traditionnelles notations et appréciations, se sont implantées particulièrement dans l’éducation. Les élèves sont évalués, mais aussi les enseignements, les écoles, les systèmes éducatifs nationaux.

Nombre de controverses techniques et de discussions de parents étonnés accompagnent cette généralisation de l’évaluation des élèves. Depuis une trentaine d’années, l’évaluation s’est affirmée dans le cadre d’un puissant mouvement de réforme des politiques publiques. On est même passé à une « culture de l’évaluation » répandue dans de nombreux domaines. Qu’est-ce qu’évaluer ? P. Julien Damon. L’obsession de la flexibilité ? Un court-termisme économique dangereux » Article » Ownipolitics, Bilan, débats et enjeux. Le FMI, DSK, la réforme des retraites et le gel des salaires - Austérité.

Discrètement, le FMI distille ses conseils à la France en matière de politique économique et sociale. À lire sa prose, on se croirait revenu trente ans en arrière, à la grande époque des plans d’ajustement structurel qui ont saigné à blanc nombre de pays « en développement ». Suppression des systèmes de protection sociale, baisse du salaire minimum, privatisation des services (encore) publics… Telle serait la potion magique pour sortir la France et l’Europe de la crise. Le directeur général du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, candidat virtuel à l’élection présidentielle de 2012, soutient-il l’actuelle réforme des retraites ? Souhaite-t-il une baisse du Smic, un gel des salaires et des prestations sociales ? Envisage-t-il de davantage contrôler les chômeurs de plus de 50 ans dont on connaît la propension à abandonner leur entreprise de leur plein gré ?

Travailler plus, se soigner moins Salaires et fonctionnaires : toujours trop chers Dérèglementer le bien-être. Comment vendre à la découpe le service public. Les mille démantèlements de l’Etat. Le mardi 7 septembre, à l’heure où des millions de manifestants battaient le pavé un peu partout en France, M. Eric Woerth, ministre du travail, de la solidarité et de la fonction publique, martelait à la tribune de l’Assemblée nationale : « Notre réforme apporte des solutions raisonnables, efficaces et justes pour sauver le système de retraite par répartition de notre pays. » La réforme ou le chaos, en somme. Pour les retraites comme pour un nombre croissant des missions des Etats-providence, cet impératif « réformateur » est devenu le point de ralliement d’élites politiques (de droite comme de gauche), de hauts fonctionnaires nationaux et internationaux, mais aussi des intellectuels les plus en vue, de journalistes, voire de certains syndicalistes.

Que recouvre cette « réforme de l’Etat » ? Comment a-t-elle été mise en œuvre depuis vingt ans ? Quelles conséquences pour le service public et les usagers ? Révolution silencieuse ? Retour du protectionnisme. Vers 1880 surgirent des barrières douanières, par Serge Halimi ( Pourquoi des pays optent-ils pour le protectionnisme ? Dans quelles circonstances préfèrent-ils au contraire le libre-échange, y compris en période de récession ? La réponse ne tient guère au jugement d’un cénacle d’experts, fussent-ils presque unanimes. Les mille vingt-huit économistes qui, en 1930, se mobilisèrent contre les lois protectionnistes Smoot-Hawley votées par le Congrès américain n’empêchèrent en rien leur mise en œuvre.

Pour chaque crise économique, plusieurs « réponses » sont envisageables : protectionnisme, monétarisme, nationalisations, dévaluation, révolution, etc. Deviner celle qui sera préférée et qui dépend rarement de l’arbitraire d’un homme oblige à examiner l’interaction entre cinq éléments d’une « boîte noire ». A ce niveau de généralité, et avec cinq variables — économique, politique, institutionnelle, idéologique, stratégique — difficiles à circonscrire, on pourrait s’estimer moyennement avancé. Taille de l’article complet : 2 321 mots. Vous êtes abonné(e) ? Discours sur le libre-échange, par Karl Marx (Le Monde diplomati. Ushijima, l'’usurier de l’ombre. Ketum : Un médicament dangereux à nouveau commercialisé... pour.

Travail : désintégration social

Vide de merde, bouffe de merde, corps de pauvres. Une des théories en vogue dans le Nord de l’Europe est que l’obésité est une maladie mentale. Ce serait une sorte d’anorexie à l’envers, mixée à des comportements d’addiction, de faiblesse morale et de dérèglements comportementaux. Au lieu de laisser les laboratoires nous mener en bateau et nous concocter des pilules magiques qui font maigrir sans aucun effet secondaire, les médecins et psychologues se voient en grands prêtres du contrôle de soi, à mettre en place des thérapies pour empêcher les gens de se bâfrer comme des cochons.

Un truc de paresseux C’est vrai que je me sens mal à l’aise quand je vois à Amsterdam ces touristes américaines obèses qui se remplissent de mégamenus XL de frites, de hamburgers et de wraps (contenant au moins une demi-feuille de laitue) mais qui font une crise d’asthme si la serveuse leur sert un coca normal au lieu du coca light qu’elles ont demandé. Les psy ont beau essayer de nous vendre leur thérapie anti-morfales, je n’y crois pas. Un truc de classe.