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Retraites 2010 : inégalités, injustices, mobilisations

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SLOVAR les Nouvelles - Expressions libres. Camouflet pour le gouvernement qui s'appuyait sur le maintien des seniors dans l'emploi : Renault vient de proposer à 3000 de ses salariés âgés de 58 ans un départ en retraite anticipé. Cet évènement prouve le décalage entre discours gouvernemental et réalité du maintien dans l'emploi des plus de 50 ans !

En juin 2010, Laurent Wauquiez dans Le Parisien, déclarait : " ... / ... En fermant le robinet des préretraites financées par l'Etat, nous avons mis fin à cette machine de ségrégation ... / . Robinet, dont les entreprises multinationales françaises, peuvent se passer, lorsqu'elles entendent "gérer une période de sous-productivité". Et pourtant, bien décidé à reporter l'âge de la retraite à 62 ans, le gouvernement avait mis en place un discours pour faire "passer la pilule" à tous ceux qui a plus de 50 ans craignaient de perdre leur emploi ou l'on déja perdu ! Au fait où en est-on des plans censés améliorer l'emploi des seniors ? Mais que propose Renault à ses salariés ? Retraites : sommes nous le peuple élu ? Une réflexion que m’inspire le conflit sur les retraites : sommes-nous le peuple élu ?

Y aurait-il une justification morale qui légitime le fait que les français partent à la retraite 5 ans en moyenne avant les autres pays européens ? Serions nous dans une situation économique à ce point florissante et excédentaire que nous pourrions nous permettre de profiter d’une retraite bien méritée avant les autres pays ? J’ai pas mal réfléchi avant de poster ce billet qui va certainement m’attirer de nombreuses réponses insultantes. Mais le silence n’est clairement pas une option. D’aucun pourront demander quelle est ma légitimité, d’où je parle ?

Ce blog s’intéresse aux cultures des organisations : nous sommes ici en plein dans le sujet. Une réalité démographique insoumise Le diagramme illustrant ce billet montre que la France est le pays de l’OCDE où a) les hommes partent le plus tôt et la retraite et b) vivent le plus longtemps à la retraite. La retraite généralisée à 60 ans date de 1981. La réforme des retraites. Bataille des retraites 2010. … SE CONTENTER DES RESTES, par Alain Monod-Broca. Billet invité Frédéric Lordon souligne l’incroyable discours adressé simultanément aux financiers internationaux et à la population française. En fait, tout se résume à un partage du gâteau : notre pays (comme bien d’autres) ne pourra pas payer les retraites et ses emprunts ; il faudra choisir. J’avais trouvé sur le web – j’ai perdu la référence, merci à celui qui me la retrouvera – un rapport issu d’un « Think Tank » qui le disait tout ingénument : puisque dans bien des pays occidentaux la charge des retraites ajoutée à celle des emprunts publics dépasse la capacité de paiement des gouvernements, il faut réduire ces retraites.

Puis pays par pays, il calculait le montant de la diminution nécessaire pour sauvegarder le service de l’emprunt. Légalement, c’est logique : les contrats d’émission d’emprunts précisent en détail les conditions de paiement des intérêts et du capital. Retraite : les salariés allemands et belges solidaires du mouvement français - Solidarités internationales.

Provenant d’Europe, d’Afrique ou d’Amérique latine, de nombreux messages de soutien au mouvement social hexagonal arrivent aux sièges des confédérations syndicales. Parmi eux, le principal syndicat allemand, la DGB (7 millions d’adhérents), dénonce les conséquences néfastes de l’allongement de l’âge de départ à la retraite. Quant aux Belges, ils viennent de passer concrètement à l’action en bloquant un dépôt pétrolier de Total. Photo : piquet de grève à la raffinerie de Grandpuits en Seine-etMarne (© Daniel Maunoury) La principale confédération syndicale allemande, la DGB (Deutscher Gewerkschaftsbund) qui revendique sept millions d’adhérents, vient d’apporter son « soutien » et sa « solidarité » à leurs « collègues françaises et français ». Un dépôt pétrolier de Total bloqué en Belgique La DGB n’est pas la seule à soutenir ce combat pour une « société solidaire » et « une juste répartition du fardeau de la crise ».

Ivan du Roy. [video] 6 novembre, un jour gris. Malgré les trombes d’eaux, malgré une matinée à courir après un bus de la RATP qui n’est jamais arrivé, j'y suis retourné. A 14h30, je remonte le boulevard Beaumarchais. La manifestation est censée avoir commencer. Hormis la sono hurlante, résonnant deux fois plus faute de corps pour amortir le bruit, c’est tragiquement calme.

Au point que la circulation des voitures n’est pas encore coupée. Fidèle à son gouvernement, et profondément solidaire avec les travailleurs, un chauffeur de taxi passe en force avec sa berline climatisée au travers d’un groupe de quelques syndicalistes à leur point de ralliement. UNE DAMEVa lui péter la gueule, Raymond ! Il est déjà loin. Il pleut de plus moche. Avec sa désastreuse météo de droite, sa visibilité à trois mètres, sa procession de parapluie (que je prends systématiquement dans la tronche) et malgré l'entrainante prestation d'HK et les saltimbanks, la mobilisation ressemble à un requiem pour les retraites. La stratégie syndicale laisse perplexe. Aurélie Trouvé (Attac) : « rien ne dérange plus le pouvoir que la mobilisation des jeunes » » Article » OWNI_Live!, Des lycéens bloqueurs exclus et forcés de bûcher sur les retraites. Aïe aïe aïe ! On dirait que le lien sur lequel vous avez cliqué n’était pas très frais.

Ou bien nous avons déménagé une de nos pages un peu brutalement. Ou alors Pierre Haski a encore cassé un truc en voulant réparer le site avec son marteau. Mais maintenant que vous êtes là, profitez-en pour faire un tour sur notre page d’accueil ou bien sur l’un de nos sites thématiques (Rue69, Rue89 Culture, Rue89 Sport). Retraites: le dossier d’OWNI » Article » OWNI, Digital Journalism.

En mai dernier, trois syndicalistes et la présidente de la CNAV analysaient sur Politis les propositions du gouvernement et proposaient d'autres pistes pour réformer le système des retraites. Un article qui permet d'entrer en profondeur dans notre dossier. Titre original: Pierre Khalfa de l’Union Syndicale Solidaires, Danièle Karniewicz présidente de la Caisse nationale d’assurance-vieillesse et membre de la CFE-CGC, Didier Horus représentant de la FSU au COR (Conseil d’Orientation des Retraites) et Éric Aubin en charge du dossier retraites à la direction confédérale de la CGT analysent les propositions du gouvernement et du Parti socialiste et livrent leurs propres pistes pour un financement du système par répartition.

Le gouvernement exclut d’augmenter les cotisations sociales pour financer le système des retraites. Le problème est de savoir si, aujourd’hui, on accepte de remettre en cause le partage de la valeur ajoutée. Pierre Khalfa Danièle Karniewicz Didier Horus Éric Aubin. Les nouveaux fonds de pension, la face cachée de la réforme des retraites » Article » OWNI, Digital Journalism. Occulté par la question de l'âge, le volet épargne retraite de la réforme engage pourtant, sur les recommandations des lobbies, un tournant vers la capitalisation. Ce billet a été publié originellement sur OWNIpolitics, écrit par Sylvain Lapoix et Ophelia Noor. Vendredi 21 octobre, la réforme des retraites a été adoptée de nuit au Sénat.

Poussée en urgence par le gouvernement, elle dissimule une poignée d’amendements qui n’auront été débattus que quelques minutes au Palais du Luxembourg et pas même évoqués à l’Assemblée nationale, où les débats n’ont jamais atteint l’article 32 sur lesquels ils portaient. Et pourtant, ces quatre amendements consacrent la nouvelle place de la retraite par capitalisation dans le système français d’assurance vieillesse. En un vote, la porte a été entrouverte aux banques, assurances et instituts de prévoyance pour se servir dans les 7,983 milliards d’euros de participation distribués en France, selon la Dares. De nouvelles niches fiscales où dorment des loups. Système de retraites suédois: au Nord, rien de nouveau » Article » OWNI, Digital Journalism. Le système suédois est montré par beaucoup comme l'exemple à suivre en matière de retraites. Pas si sûr, car même les modèles les plus reluisants ont leurs vices cachés. « Le modèle suédois, c’est une illusion née à l’étranger » affirmait l’écrivain et dramaturge suédois Henning Mankell dans les colonnes du journal La Croix daté du 8 octobre.

Une voix de moins en moins dissonante dans un pays qui apparaît plus que jamais affaibli par la xénophobie et la désintégration de son fameux modèle social. Pourtant, ce fameux “modèle Suédois” – système de retraites en tête – n’a jamais été aussi populaire. Grâce à la crise, mais aussi à cause de la réforme des retraites en France, où il a été souvent cité en exemple.

Simple et efficace comme un meuble en kit Pour mieux comprendre les grandes lignes du fonctionnement du système suédois, penchons nous sur le cas (fictif) de Björn (ceci n’est pas un cliché). Björn a 35 ans. Des mécanismes existent pour corriger les inégalités du système. Le système suédois de retraites par points. 1. Un modèle de conduite du changement La réforme des retraites trouve son origine dans un rapport rendu public en 1990. Il fait la synthèse des travaux d’une commission, officiant de 1984 à 1990, composée de politiques et de membres des syndicats et organisations patronales au titre de leur expertise. Malheureusement, à sa sortie, le rapport est très mal accueilli par l’opinion publique. Une nouvelle commission est donc créée, composée exclusivement de politiques. Les grandes lignes d’orientation de la réforme, rendues publiques en 1994, remportent l’accord de 5 partis sur les 7.

Les députés travaillent alors pendant quatre années afin de mettre au point les détails d’une réforme qu’ils votent en 1998 pour une entrée en application à partir de 2001. Le principe de comptes notionnels Il faut cependant noter deux singularités qui différencient à l’époque la Suède de la France et qui ont facilité cette transformation : 2. L’ancien système ressemblait un peu à notre système actuel avec : 3. Capital et crise : haro sur les retraites. Il faut dire une première vérité qui est le plus souvent escamotée : pour la grande majorité des trois à quatre milliards de travailleurs de par le monde, le capital estime ne rien devoir, ou si peu, pour leurs vieux jours. Une bonne partie d’entre eux n’ont d’ailleurs guère à s’en soucier car leurs conditions d’exploitation et de vie sont telles qu’ils n’atteignent jamais ce que l’on appelle dans les pays industrialisés « l’âge de la retraite ». C’est pour le capital mondial une bonne part de la garantie de bas coûts de production, de compétitivité et de maintien du taux de profit.

Par contre, pour une minorité relativement importante de travailleurs, notamment dans les vieux pays industrialisés, tout un ensemble de circonstances mêlant les propres nécessités du capital dans ces pays et les luttes de classe qui s’y sont déroulées ou qui s’y déroulent encore, faisait jusqu’à présent penser que leurs vieux jours seraient plus ou moins bien assurés. Prélèvement sur le chiffre d’affaires. Retraites : ça se précise. Les mesures envisagées affectent surtout les plus faibles : ceux qui ont commencé à travailler tôt ou qui ont des carrières à trous. Officiellement, le gouvernement ne dévoilera ses batteries que fin juin, avec le dépôt d'un projet de loi, mais les jeux semblent faits : le gouvernement paraît décidé à repousser l'âge minimal du départ en retraite, actuellement 60 ans, pour le porter probablement à 62 ans.

Parallèlement, la durée de cotisation nécessaire pour avoir droit à une retraite à taux plein, qui devait déjà être portée à 41,5 ans en 2020, serait encore allongée à 42 ans en 2025. Tandis que les hauts revenus seraient ponctionnés, pour des montants relativement limités, afin de désamorcer les polémiques récurrentes autour du bouclier fiscal. Le report de l'âge minimal était en effet, selon le Conseil d'orientation des retraites, l'option qui limitait le plus rapidement les déficits du système de retraite.

Guillaume Duval Commentaires Commenter cet article. Les institutions internationales au secours de la retraite par capitalisation » Article » Ownipolitics, Bilan, débats et enjeux. La retraite par capitalisation. Vendredi 29 octobre 2010 5 29 /10 /Oct /2010 18:37 Après ma critique des manifestations, je me devais tout de m'exprimer sur ce que je pense d'un système de retraite pensé pour durer. Il faut aussi expliquer pourquoi les modèles anglo-saxons, profondément individualistes, sont des imbécilités collectives, je parle bien sûr ici du système de retraite par capitalisation. Car il n'y a pas plus déconnecté de la réalité économique que ce système qui prétend gelé la valeur des actifs dans le temps, voir les faire croitre.

Ici je vais essayer d'être le plus concis et clair possible. Je ne parlerais pas ici du bien fondé ou non de tel ou tel partage de la richesse mais simplement de la validité intellectuel d'un système qui prétend à l'efficacité économique alors qu'il n'est qu'une escroquerie sur le long terme. Commençons par le commencement, une économie monétaire est un système d'organisation dans lequel on use d'une monnaie fiduciaire pour échanger certains biens et services. Retraites, idées fausses et vrais enjeux. Il est au moins un dirigeant en France pour lequel le droit à la retraite ne se discute pas : M.

Henri Proglio. Ayant « cotisé pendant trente-huit ans dans l’entreprise, il est normal de bénéficier d’une retraite », a t-il expliqué pour justifier le million d’euros annuel de retraite chapeau (1) qu’il devrait recevoir à partir de cette année… à soixante ans et demi (il est né le 29 juin 1949). De son côté, Veolia — qui lui versera cette coquette somme — précise que « l’ensemble des retraites perçues par Henri Proglio est limité à 50 % de sa rémunération brute au cours des trois derniers exercices » (Les Echos, 4 février 2010). Rappelons que, dans le privé, la loi commune — que M. Nicolas Sarkozy ambitionne d’appliquer à la fonction publique — fixe les pensions sur la base des vingt-cinq meilleures années. Pendant ce temps-là, on explique au commun des mortels qu’il va falloir travailler plus longtemps pour toucher moins. Retarder l’âge de départ, donc ? M. Retraites: usage de faux généralisé.

5 débats clés sur les retraites. Rien ne serait pire que de réduire le débat sur les retraites à une incertaine comptabilité actuaire sur le espérances de vie et de futures générations de cotisants. La merveille qu’est l’allongement général de la vie humaine est posée en « problème » de financement, ce qui est pertinent mais un peu limitatif !

Les salariés, les retraités, et en fait l’ensemble des citoyens ne doivent pas se laisser enfermer dans cet agenda réduit, mais ouvrir le débat sur les conditions de garantie d’une vie heureuse pour les aînés, que structure cinq questions fondamentales. 1. Sauver politiquement la répartition Chacun a compris la manœuvre. Défendre la répartition, c’est évidemment faire remarquer que la capitalisation, ça ne marche pas : avec la Crise, la valeur de l’épargne placée en actions s’est effondrée, ruinant les institutions de retraite par capitalisation, comme dans les années trente. Mais la raison est plus profonde. 2. Cela n’empêche pas de réfléchir à deux choses. 3. 4. 5. Retraites : l’'arnaque. Ami, entends-tu le son du COR au fond des lois ?

La France libre doit saboter le projet de loi des retraites - Pe. Universaliser le droit à la retraite - La vie des idées. Retraites : un peu de sang froid SVP. L'OCDE a publié la feuille de route de Nicolas Sarkozy pour la r. Retraites : la réforme rêvée de Nicolas et Guillaume Sarkozy | R. Changer le travail pour financer les retraites, par Pierre Conci. Les retraites dorées des seigneurs du capitalisme - Privilèges - La réforme des retraites ? Urgente, unique, inévitable - Acrimed.

Retraites : travailler plus pour cotiser plus… Retraites : Décryptage : Face aux inégalités actuelles. Dix contrevérités sur les retraites - Fondation Copernic. Retraites l'État organise la misère social et le capital la paupérisation. L’infinie réforme des retraites « Piratage(s) Spoliation des retraités par le capital. La Gazette Sant? Social - Actualit? - Actualit? "A la Une" - Le retour de la pauvret? chez les personnes ?g?es. Les inégalités face aux retraites. Retraites : les femmes, grandes oubliées de la réforme.

Réforme des retraites : contre-argumentaire dans la blogosphère. Face à la retraite, l'usure des corps. Retraite: accident du travail, maladie professionnelle, quel droit ? » Article » Ownipolitics, Bilan, débats et enjeux.