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Discrimination positive, affirmative action, Reservations

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Quest-ce que la discrimination positive ? 6 juillet 2005 - Qu’est-ce qu’une politique de discrimination positive ? Que peut-on en attendre ? Explications de Gwénaële Calvès, professeur de droit à l’Université de Cergy-Pontoise. Article extrait d’Alternatives Economiques, janvier 2005. La discrimination positive a longtemps été présentée, en France, comme une technique de recentrage de l’Etat-providence [1]. Elle s’identifiait à une « forme équitable de l’égalité », qui imposait de rompre avec un principe d’universalité ou de gratuité des prestations sociales pour donner plus à ceux qui ont moins ». Elle désignait, ni plus ni moins, une politique de ciblage des conditions d’accès au service public ou aux revenus de transfert. La discrimination positive est une politique de rattrapage entre groupes inégaux Cette philosophie générale de l’affirmative action explique deux de ses traits essentiels : ce sont des politiques centrées sur le groupe, et ce sont des politiques élitistes.

Photo / © Rido - Fotolia.com. Faut-il des discriminations positives ? De la discrimination statistique à la discrimination positive. 28 août 2010 - La discrimination statistique permet aux statisticiens d’écarter les éléments qui n’apparaîtraient pas représentatifs pour une mesure des discriminations. Maxime Parodi, sociologue à l’OFCE, s’interroge sur le statut d’une telle pratique. Article extrait de la revue de l’OFCE, n° 112, janvier 2010. La discrimination statistique consiste à rejeter un individu en raison de défauts qu’on lui prête parce que les membres de son groupe d’appartenance sont supposés – à tort ou à raison – avoir souvent ces défauts. Contrairement à la discrimination négative, il ne s’agit donc pas de rejeter purement et simplement quelqu’un en raison de son appartenance.

Le rejet est motivé par un raisonnement conduisant à penser que tel candidat n’est probablement pas le meilleur possible. L’intégralité de l’étude de Maxime Parodi, OFCE, Centre de recherche en économie de Sciences-Po, revue de l’OFCE, n° 112, janvier 2010, est disponible en cliquant sur le lien ci-dessous. Handicap et accès à lemploi : efficacité et limites de la discrimination positive. 13 novembre 2006 - Quelle est l’efficacité réelle des politiques de discrimination positive destinées à favoriser l’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap ? Christine le Clainche (Ecole Normale Supérieure de Cachan, Centre d’Etudes de l’Emploi) et Geert Demuijnck, (Université Catholique de Lille, CREE, LEM) présentent les résultats de leur enquête. Pour lutter efficacement contre les différentes formes de discrimination, il convient de mieux les connaître. Or, de ce point de vue un travail important reste à fournir.

On le constate notamment s’agissant des discriminations dans l’accès à l’emploi que subissent les personnes en situation de handicap. Cette connaissance peut aussi contribuer à une évaluation plus précise des limites que rencontrent les politiques publiques visant la promotion de l’emploi des personnes handicapées. Aujourd’hui, qu’en est-il de l’accès à l’emploi – qui conditionne bien souvent l’accès au logement – des personnes en situation de handicap ?

Des politiques d'action positive dans les universités pour égaliser les chances. 11 septembre 2007 - Dans son ouvrage Egalité et discriminations (Seuil, août 2007), le philosophe Alain Renaut (Université de Paris-Sorbonne) propose de promouvoir l’égalité des chances en adoptant des politiques de justice sociale qui tiennent compte des différences entre les individus. Dans cette perspective, quel rôle pour l’université ? La réponse d’Alain Renaut. Le refus des discriminations reste le cœur même de l’idée démocratique. Un débat s’est cependant ouvert, depuis quelques décennies aux Etats-Unis, autour de la question de savoir si, même complétée, au XIXe siècle, par le souci que l’égalité prenne en compte les conditions sociales réelles, l’identification du principe d’égalité au refus des discriminations épuise l’exigence qu’il contient. Au moment où le débat commence à s’ouvrir en France, il convient de préciser ce qui est venu complexifier la promesse démoctratique de l’égalité.

Un tel glissement est-il toutefois inévitable ? Un plan pour légalité. 22 décembre 2004 - Quel rôle peuvent jouer les politiques de discrimination positive dans la réduction des inégalités ? Le point de vue de Patrick Weil, Directeur de recherche au CNRS (université Paris-I-Panthéon-Sorbonne). Faut-il adopter en France des politiques d’affirmative action ? La question est devenue légitime tant les discriminations à l’encontre de Français de couleur mettent en cause l’un des fondements essentiels de notre république : l’égalité devant la loi, sans distinction d’origine, de race ou de religion. Il ne s’agit pas d’un problème lié au caractère récent de l’immigration ou encore à la différence culturelle ou religieuse : nos compatriotes d’outre-mer ne sont pas des immigrés ou des Français récents et ils sont dans leur majorité catholiques. Ils sont pourtant bel et bien absents des sphères dirigeantes de notre société. Dans le même temps, l’affirmative action n’a pas eu que des conséquences positives.

Le contexte social et institutionnel est également différent.