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Au fil de l'eau. Au fil de l'eau. Au fil de l'eau. Au fil de l'eau. "Le Web est en danger" d'après son co-inventeur, qui crie au manque d'ouverture et s'oppose à Facebook, Hadopi et les autres. Le Web "est en danger". C'est du moins ce qu'affirme son co-créateur Tim Berners, qui s'enflamme contre une évolution du réseau qui ne correspond pas à sa vision d'un World Wide Web "ouvert et universel" où «chacun puisse se connecter de n'importe où, à n'importe quel site, via n'importe quelle machine».

Une définition un peu utopique comparée aux changements récents et au chemin que semble emprunter actuellement le réseau. D'abord, avec l'avènement des réseaux sociaux qui dressent des "murs" : «Les données existent à l'intérieur de jardins verrouillés et ne sont pas accessibles au reste des internautes». Il est vrai que pour pouvoir consulter ou partager des données avec ces sites, il faut en être membre. Dans cette logique, il s'oppose aux standards fermés (comme ceux d'Apple) et aux codecs propriétaires (comme le H.264 par exemple). Il en veut également aux FAI, qui «sont tentés de ralentir l'accès à certains sites ou services». Source : Les six pages publiées par Tim Berners-Lee. Yochaï Benkler : Dépasser l’analyse de la topologie des réseaux. Par Hubert Guillaud le 02/06/09 | 9 commentaires | 8,122 lectures | Impression Comment construire de nouvelles approches et de nouvelles formes d’observation pour comprendre comment se transforme la politique à l’heure de la participation dans les environnements en réseaux ?

Telle était le fil directeur de la foisonnante conférence (voir les slides de sa présentation) qu’a donné Yochaï Benkler à l’occasion de l’inauguration du MediaLab de Sciences Po la semaine dernière (voir également les objectifs du laboratoire). On ne présente plus vraiment Yochaï Benkler, professeur à la Harvard University, codirecteur du Centre Berkman pour l’internet et la société, spécialiste des sciences politiques à l’heure d’internet et auteur du renommé La richesse des réseaux, dont la traduction en français est attendue pour les prochains mois. Image : Yochaï Benkler lors d’une conférence à Harvard en mars 2009 par Jean-Baptiste Labrune sur Flickr. Dépasser les observations de structures Hubert Guillaud. Facebook : un espace public avec une police privée. La lecture de la semaine, il s’agit d’un article de Mathew Ingram qui est journaliste.

Il a été mis en ligne le 21 juin sur GigaOm et s’intitule “The downside of Facebook as a public space : censorship” (“l’inconvénient de Facebook comme espace public : la censure”). Les bénéfices à être sur Facebook, commence le journaliste, sont aujourd’hui assez évidents : on peut être en relation avec notre famille et nos amis, partager toutes sortes de choses avec eux, et gratuitement. Mais ce quasi-espace public est aussi possédé et contrôlé par une entreprise qui a sa propre conception de la manière dont on doit se comporter. Cela pose inévitablement des questions sur le degré de censure qui est pratiqué par le site – des questions qui ont refait surface il y a une dizaine de jours quand la page Facebook du critique de cinéma Roger Ebert a disparu, et quand un groupe de militant britannique a vu ses contenus bloqués.

Qui surveille les surveillants ? Se demande Mathew Ingram. Xavier de la Porte. Ce que Turntable nous dit du nouveau web. Au fil de l'eau. Au fil de l'eau. Au fil de l'eau. Au fil de l'eau.