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Opinions

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« g » la tête qui tourne. Le phénomène du G-LOC, loss of consciousness, est une sensation connue par les pilotes de chasses ou les astronautes qui provoque des états modifiés de conscience s’approchant parfois de brèves EMI, expériences de mort imminente… L'ascension vers l'Empyrée de Jérome Bosch (détail) Petit rappel: la force g fait référence à la gravité terrestre. Celle est constante sauf si le corps est soumis à d’autres forces. c’est le cas notamment de la force centrifuge… Cette dernière peut s’exercer suivant différentes directions mais c’est la force Gz qui va nous intéresser.

C’est une force qui s’exerce verticalement de la tête aux pieds ou vice versa et qui a le plus de conséquences au niveau physiologique. Quand elle s’exerce négativement, des pieds vers la tête, le sang est concentré au niveau du cerveau, provoquant céphalées, saignements de nez et voile rouge devant les yeux. Les pilotes subissent des tests en centrifugeuse pour leur apprendre à gérer l’impact des g sur leur corps. Le problème, ce n'est pas les riches, c'est les pauvres. Soyons honnêtes. Tout le monde (ou presque) aspire à devenir riche.

Et ceux qui le sont déjà aspirent à l’être d’avantage. Tout honnête électeur de droite ne pourra que convenir avec moi que la plèbe française pose de plus en plus de problèmes: revendications incessantes, manifestations, grèves, refus de la retraite à 75 ans, j’en passe, l’exhaustivité des nuisances engendrée par les pauvres n’ayant hélas pas de limite. Dès lors, ayons le courage de regarder les choses en face. La solution que je vous propose est simple : donnons à tous les pauvres suffisamment d’argent pour devenir riches ! Vous l’aurez sans doute déjà compris, la solution que je vous propose est le revenu minimum garanti. En France, le seuil de pauvreté est fixé par l’Insee à 950€ par actif. 13% de français sont pauvres, dont 30% des familles monoparentales. Mais, où trouver tout cet argent ? Cette année, les entreprises du CAC 40 devraient verser 40 milliards d’euros de dividendes. Faisons donc une simple opération : Du recourt à la grève en France.

Hier soir, me renda nt comme à mon habitude à la gare de Bordeaux pour me rendre à Agen, je me suis trouvé face à un tableau des départ accusant d’un retard de 8h pour mon train. Autant dire qu’il était annulé. Il m’a donc fallut prendre un train tôt ce matin, m’obligeant à me lever à un pénible 5h40 plutôt qu’un agréable 8h00. Mais le monde n’appartient-il pas à ceux qui se lèvent tôt ? Ces retards étaient dûs à un « un mouvement social extérieur à la SNCF ». Généralement en cas de perturbation du trafic, je ne m’attarde pas de peur de croiser les habituels Mr Grincheux et Grognon en tout genre qui ne peuvent pas s’empêcher d’accuser en bloc les grévistes flemmards, les incompétents de la SNCF, les fonctionnaires farci d’avantages et tout autres hurluberlus gauchos a tendance révolutionnaire. Dans ces cas là, personne ne s’intéresse aux raisons qui poussent ces honnêtes gens dans la rue ou sur les rails dans le cas présent.

Coup d’ boule. A priori, je n’en ai rien à foot. Mais le scandale Ribéry éclabousse tant l’actualité que je ne puis que traiter ce sujet oh combien passionnant : Scoop ! Les bleus (pas les schtroumpfs, les abrutis en short courant derrière un ballon tandis qu’une horde d’imbéciles les acclame pour des exploits on ne peut plus insignifiants), je disais donc les bleus auraient trempé dans une histoire vaseuse de proxénétisme. Un nom a été jeté en pâture aux lions : Ribéry.

Celui par qui le scandale arriva. Avec un sourire si enjôleur, avait-il vraiment besoin de payer ? Car, circonstance agravante s’il en est une, il n’aurait pas eu la présence d’esprit de demander à la péripatéticienne (personne de sexe féminin et d’obédience supposée sarkosyste car respectant scrupuleusement l’interdiction de porter la burka, couramment appelée “pute”) dont il requit les services sa carte d’identité.

Las, la demoiselle était mineure. Petite leçon d’immobilier et de justice par un enfant de cinq an. Faire ses courses avec de jeunes enfants consiste essentiellement, et dans la majorité des cas, à répondre à une envie compulsive d’achat par “c’est trop cher” ou “on n’a pas assez d’argent“. C’est ainsi que, petit à petit, la notion d’argent devient familière dès le plus jeune âge. Un soir, je me trouvais ainsi en train de répondre aux innombrables questions de mon fils, âgé de cinq ans sur l’utilité de l’argent. Et me voilà à énumérer les différents postes de dépense de mon budget mensuel afin d’essayer de le convaincre du fait qu’il est indispensable de travailler plus pour gagner plus.

Il est parfois plus simple de convaincre un enfant que de se convaincre soi-même… Détaillant ainsi les différents gouffres financiers grevant mon porte-feuille, il m’arrêta lorsque j’en vint à parler de l’eau. “Mais alors il faut payer pour tout !?” Et oui, il faut payer pour tout. En abordant le chapitre du loyer, il fallut prendre le temps d’expliquer. La journée de la femme me casse les couilles. La journée de le femme me casse les couilles. Voilà. C’est dit. La meute bien-pensante des activistes effreinés, des féministes enragées engagées, et des benêts hébêtés peut maintenant se déchainer.

Pour être honnête, je n’en ai pas qu’après cette journée en particulier ! Je hais avec une constance égale la journée des droits de l’homme, celle de enfants trisomiques, des cachalots borgnes, des pingouins déplumés… Bref toutes ces grandes manifestations nationales de solidarité où l’émotion populaire trouve un exutoire temporaire dans l’expression d’une indignation soigneusement mesurée. Les journalistes se gaveront ce soir de faits divers, le sujet du jour est tout trouvé. A coup de grands discours sans lendemains, on noie allègrement sous une facile émotion les causes que l’on pense si bien défendre. Bien sûr, les lecteurs ayant eu le courage de supporter ma diatribe jusque là ne s’en laisseront pas conter : “une journée, c’est toujours mieux que rien, que proposes-tu de mieux ?”.

Oser creuser dans la merde… …pour en retirer des diamants. Au travers du voile Autrement dit, “voir” pour de bon, les choses telles qu’elles sont et ajuster son attitude en fonction. C’est à partir du constat du réel qu’on peut vraiment commencer à envisager des solutions, un nouveau, un renouveau etc. C’est une actu Yahoo comme on les connait et les aime – ou pas – qui m’a mené à cette réflexion ce soir en rentrant du Taf. Et quand je rentre, je suis pleine de doute sur ma confiance en la perfectibilité humaine. Je viens de regarder les deux délicieux extraits du reportage censuré par M6 concernant les techniques halal de McDo et de KFC sur le site de Télérama. Je me demande ce que donne le reportage en entier car les deux extraits sont prometteurs…si quelqu’un le trouve sur la Toile, qu’il fasse signe.

Non sérieusement, je ne suis pas assez jusqu’au-boutiste pour faire çà. Le titre de l’article parle de merde. Je suis scotchée de ce monde dans lequel on vit. C’est d’un culot… Bref. Pas vous ? Non, le revenu de vie n'est pas une utopie. Après avoir écrit l’article provocateur “Le problème, ce n’est pas les riches, c’est les pauvres” sur le revenu de vie, de nombreux commentaires m’ont incité à me pencher plus sérieusement sur cette idée. Voici une présentation plus “sérieuse” de ce concept révolutionnaire. Qu’est-ce que le revenue de vie ? Connu également sous de nombreux noms, le revenue de vie, ou aussi dividende universel, dotation inconditionnelle de citoyenneté, allocation universelle, revenu de base, revenu forfaitaire, revenu garanti, revenu de citoyenneté, revenu social de solidarité semble au premier abord totalement utopique. “Ce revenu serait inaliénable, universel, inconditionné, insaisissable, cumulable avec les autres rentrées d’argent, professionnelles ou patrimoniales.

Comment le financer ? L’infâme gauchiste que je suis proposait un brin sardoniquement de prendre aux riches pour donner aux pauvres. Principales objections : Le risque de créer une population d’assistés. Mais qui ferait le sale boulot ? 1er mai, ou le 14 juillet des syndicats. Aujourd’hui, on est le premier mai, jour férié appelé “fête du travail”. Je me demande un peu s’il n’y a pas un brin d’ironie dans ce jour férié en plus du traditionnel brin de muguet: Premièrement, pour fêter le travail, eh bien…. on ne travaille pas. (Mais je ne vais pas m’en plaindre!). Et puis, le mot “travail” vient du latin “trepalium” qui est un outil de torture. Quelle idée d’en faire une fête! D’ailleurs, quand je vois les syndicats défiler dans la rue en criant, finalement, je me dit qu’il n’ont pas l’air de faire la fête. La seule fête d’ampleur nationale (ou internationale) que je connais ou les gens font vraiment la fête en restant fidèle au motif de festoyer, c’est la fête de la musique. En attendant, je trouve que le premier mai est avant tout une bonne occasion de profiter du printemps (quand il ne pleut pas, grrrr).

Allez, deux petites citation de Coluche pour l’occasion: A la télé ils disent tous les jours : “Y a trois millions de personnes qui veulent du travail.” Votera, votera pas… Dimanche, comme certains français, j’ai été voter. Accomplir mon fameux devoir citoyen. Avec à peu près autant d’enthousiasme que dans ma prime jeunesse quand je baclais au plus vite mes devoirs scolaires. Malgré l’écoeureument grandissant que je ressent face à la classe politique, je n’ai jamais consenti à m’abstenir. Pour moi, le vote a toujours été plus un devoir qu’un droit.

La preuve que nous vivons en démocratie. Une chance qu’il serait stupide de gacher. Tout le monde sais bien que voter, c'est important Mais voilà, depuis peu, le doute m’habite. C’est pourquoi, bien que ce post de @petaramesh m’ait de prime abord choqué (Le seul “devoir de citoyen” c’est celui de refuser d’être pris pour un con) je ne peux que comprendre ce rejet d’un jeu de dupe auquel de moins en moins de français participent. J’ai également beaucoup apprécié la démarche de @monolecte répondant à son dilemme (“Ne pas y aller, ça aurait fait démissionnaire. Et moi, dans tout ça ?