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Hadopi, Lopssi, Acta

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Un député UMP s'inquiète des mails non lus de l'Hadopi. Entre autres problèmes soulevés par la loi Hadopi figure celui des adresses e-mails des abonnés. A quelle adresse faut-il envoyer la recommandation ? Ne tranchant pas la question, le décret du 5 mars 2010 demande aux FAI de fournir à l'Hadopi les "adresses électroniques" des abonnés, qu'il s'agisse de l'adresse de contact ou de celle créée par l'abonné.

Interloqué sur ce point, le député UMP Bruno Bourg-Broc a écrit au ministère de la Culture. "La Haute autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet (Hadopi) a demandé aux fournisseurs d'accès à Internet les coordonnées des premiers internautes pris en flagrant délit de téléchargement. Cependant ces fournisseurs ne sont bien souvent qu'en possession de l'adresse mèl créée automatiquement lors de l'abonnement dont le client n'a pas toujours l'usage et même la connaissance", s'inquiète-t-il. "Ainsi il semble difficile que les fournisseurs donnent l'adresse mèl usuelle de l'internaute. LOPPSI : pas encore votée, déjà inutile. Adoptée par les députés, la LOPPSI part maintenant pour le Sénat pour subir le même examen parlementaire. On sait que ce texte prévoit le blocage des sites qualifiés de pédopornographiques sans nuance ni détail.

L’occasion pour nous de revenir sur un échange durant les débats à l’Assemblée. Jeudi dernier, le député Lionel Tardy exposait que le blocage dans les mains des FAI n’était en rien efficace : « il me paraît important de préciser qu’il est plus efficace de s’adresser [aux hébergeurs] que de bloquer l’accès à un site. Ainsi, des représentants de Free, auditionnés ce matin par le groupe d’études sur l’éthique et le numérique, nous ont indiqué avoir reçu, pas plus tard qu’hier matin, une ordonnance de blocage d’un site de « hameçonnage», de phishing.

Nous avons pu nous procurer cette ordonnance (ci-contre). Un hébergeur basé aux Etats-Unis Avantage du principe de subsidiarité. L'Hadopi suédoise n'a plus du tout d'influence sur les internaut. Alors qu’Hadopi n’est pas encore appliquée en France, la Suède a son IPRED depuis avril 2009. Poussant The Pirate Bay à lancer IPREDator, cette loi à peine quelques mois après sa mise en place, n’a plus aucune conséquence sur l’utilisation frauduleuse du Net pour accéder à des contenus sous copyright. Comme le graphique ci-dessus le montre parfaitement, après IPRED, les internautes suédois ont par peur réduit la cadence. Une chute immédiate de 30 % du trafic a ainsi été remarqué, pour finalement retrouver un niveau supérieur à l’avant IPRED. En somme, cette dernière n’a semble-t-il fonctionné qu’un temps.

Cette information est connue depuis plusieurs mois déjà, mais il ne s’agit là que du trafic. Les conclusions de Mediavision sont sans appel : l’accès illégal au contenu vidéo est aujourd’hui équivalent à ce qu’il était avant l’IPRED. Déjà près de 10 % des 15-25 ans ont réussi à contourner l’IPRED, et bien d’autres devraient suivre selon l’étude.

Nil Sanyas. Loppsi : et si le filtrage du web encourageait la pédocriminalit. Pour être acceptable, une politique pénale se doit d'être à la fois juste et efficace. Or non seulement le blocage des contenus pédopornographiques prévu par la loi LOPPSI sera très certainement inapte à empêcher les pédophiles d'accéder aux réseaux habituels, mais de surcroît le principe-même du blocage risque d'être totalement contre-productif. Voici l'extrait d'un courrier électronique que nous avions reçu un jour, alors que nous venions par négligence d'assimiler pédophilie et pédocriminalité dans un article consacré à un projet de blocage des sites Internet, abandonné depuis en Allemagne. Nous avons conscience que ce témoignage et le dialogue qui suit peuvent choquer et déranger, mais il nous paraît essentiel de l'affronter.

Bonjour, Dans ce message, je vais me faire un peu l'avocat du diable et j'en suis désolé. Les pédophiles, ce sont les adultes attirés sexuellement par les enfants. Je suis moi-même, et pour des raisons que je connais, attiré par les jeunes adolescents. Censure de l'Internet - Définition - Encyclopédie scientifique e. Sandrine Bélier : la loi Loppsi nous prépare à l'enfer. Photo : Philippe-Gros Meyer Que pensez-vous du projet de loi Loppsi (loi d’orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure) actuellement à l’étude en France ?

J’en pense que « l’enfer est pavé de bonnes intentions » et qu’en l’occurrence ce texte nous prépare à l’enfer en termes de restriction des libertés publiques et individuelles. Je ne suis pas par nature angoissée mais force est de constater que ce texte ne garantit aucune protection contre des risques de dérapages ultra-sécuritaires, et qu’il s’inscrit, plus particulièrement pour ce qui concerne Internet, dans une tendance généralisée à l’échelle européenne de mise sous contrôle du Net et d’appropriation de celui-ci par les pouvoirs publics comme outil de surveillance des citoyens.Le gouvernement entend réguler Internet, pensez-vous que la neutralité du Net soit menacée ?

Oui, j’ai le sentiment qu’il y a une vraie menace. La Commission européenne doit jouer un rôle L'alibi anti-pédophile Du même auteur. Loppsi et fait divers. Sans grande surprise, nombreux ont été les journalistes à demander courtoisement à NKM le retrait de cette loi. Se servant quotidiennement d’internet et n’étant pas réputés stupides, les nombreuses dérives liberticides de celle-ci ne leur avait pas échappé. Ne laissez pas vos enfants jouer aux legos. Activez plutôt le contrôle parental. Mais pourquoi donc avoir fait leurs choux gras des exploits de ce petit pirate lycéen ? Quel intérêt réel pour le lecteur, si ce n’est celui de lui présenter le web comme une jungle dangereuse peuplée de criminels tous plus redoutables les uns que les autres ? Ayant moi-même eu l’extraordinaire chance de travailler au sein d’un établissement scolaire, je n’ai que pu constater l’incurie dont était victime le réseau informatique de celui-ci. Nonobstant que cette situation n’ai rien eu d’exceptionnel, l’on peut raisonnablement supposer qu’il n’était pas nécessaire d’être un génie pour pirater le réseau de ce collège.

L'Inde veut former une coalition contre le traité ACTA - Numeram. La première fois que nous avons parlé de l'accord de commerce anti-contrefaçon (ACTA), il y a deux ans, nous avions remarqué que les pays en développement les plus importants comme la Chine, l'Inde ou le Brésil n'avaient pas été invités à la table des négociations. Le traité a été initié par les Etats-Unis, qui ont convié l'Union Européenne, le Japon, la Suisse, le Canada, l'Australie, la Corée du sud, et la Nouvelle Zélande.

Seuls le Maroc, Singapour et le Mexique représentent depuis les "pays du Sud". "Dans un premier temps, l'accord est négocié et finalisé par les quelques pays invités à discuter avec les Etats-Unis. Une fois le texte définitif adopté par le club des pays invités, les autres ne pourront pas changer une virgule. Deux ans plus tard, cette interprétation n'a pas changé. Mais l'India Times rapporte que l'Inde souhaite désormais former une coalition d'états opposés à l'ACTA. Neutralité du Net: NKM tente de faire oublier Loppsi et Hadopi. Le silence de la France ravive les inquiétudes autour d'ACTA - P. Hier, quatre organisations, Act Up-Paris, l’April, OXFAM, et la Quadrature du Net ont rencontré Patrice Guyot et Jean-Philippe Muller de la DGTPE (direction générale du trésor et de la politique économique) ainsi qu'un représentant des douanes.

Thème du jour : l'accord ACTA (anti-counterfeiting trade agreement), ce fameux document négocié depuis 2008 dans la plus grande opacité et loin des plateformes démocratiques. Nous avons pu contacter hier soir Jérémie Zimmermann, porte-parole de La Quadrature du Net et Alix Cazenave, de l’April pour obtenir leur avis après cette rencontre. Sentiment commun : le gouvernement français a été incapable d’apporter les garanties minimales destinées à désamorcer les risques d’ACTA. La DGTPE a préféré promettre que le texte négocié ne dépassera pas le cadre de "l'acquis communautaire", ce qui contredit de nombreuses analyses des documents fuités et dans le même temps, remettrait en cause la nécessité même de négocier cet accord.

Acquis communautaire ? ACTA : le texte intégral révélé par la Quadrature du Net (MAJ) - Stoppons ACTA ! Un ministre italien adoube le peer-to-peer et dénonce la stupidi. Partager sur Viadeo Impertinences, Internet, Les Potins, Logiciels, Loisirs, Ordinateurs, Réseaux Par : La Rédaction - Jeudi 15 avril 2010 à 9:32 Roberto Maroni, ministre de l’Intérieur italien de son état, a osé déclarer qu’il était un adepte du peer-to-peer.

Il a massacré la loi française « Hadopi ». Nos confrères toujours bien informés de PCInpact notent que le monsieur qui s’est exprimé dans différents médias sur le sujet, considère que s’adonner au téléchargement sur les réseaux P2P n’est pas assimilable à du piratage. Pour étayer ses propos, le ministre sait de quoi il parle puisqu’il est lui même musicien dans le groupe soul Distretto 51. Le gus estime que l’échange hors marché sur internet est une simple manifestation de l’échange entre amis et ne correspondrait en rien à un vol à l’étalage comme veulent le faire croire les majors et autres associations qui les défendent.