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ACTA, 10 ans après… Comme tous les matins, je me suis levé et je me suis posé sur mon balcon pour écouter le chant des oiseaux et le vent dans les buissons... Nous sommes en 2020 et cela fait 5 ans que je n'ai plus entendu une seule note de musique. Chaque note a été brevetée par des sociétés privées en 2019 et du coup la musique est devenue impossible à écrire sous peine de poursuites judiciaires... Alors oui, j'écoute le chant des oiseaux car même si régulièrement les chasseurs de la SACEM les capturent pour les modifier génétiquement afin d'inhiber l'instinct de chanter de ces petites êtres volants, ils sont encore trop nombreux pour être réduits au silence.

Depuis que mon pays, la France, que j'aime tant, a signé ce fameux traité ACTA en 2010, j'ai vu tomber une à une mes libertés... ça a commencé tout doucement, un soir de 2011 quand ils ont instauré une loi interdisant l'utilisation des logiciels libres pour écouter de la musique ou regarder des films. J'ai donc arrêté de pirater suite à ça... [photo] L'impossible photographie des prisons parisiennes. Dans une prison parisienne Cinq ans auront été nécessaires à Catherine Tambrun et son équipe du Musée Carnavalet pour construire cette exposition de 340 photographies (sélectionnées parmi environ 3 800 documents) intitulée « L’impossible photographie, prisons parisiennes (1851-2010) ».

Au XIXe siècle, il y avait dix-neuf prisons réparties dans treize arrondissements parisiens. Si l’on inclut les dépôts de la préfecture de police, celui du parquet (dit « La souricière ») et le centre de rétention administrative, il n’en reste aujourd’hui plus que quatre. La photographie inventée officiellement en 1839, ce n’est que 12 ans plus tard et uniquement pour des raisons de recensement patrimonial, qu’une prison en désaffection (La Force) est représentée par Henri Le Secq dans le cadre de la mission héliographique. Ajoutons à cela la disparité des techniques (jamais neutres) de prises de vue, de la chambre antique au téléphone portable, et le tableau sera toujours incomplet. Catherine Tambrun : Plut t que de combattre ACTA, rendons-le inutile ! - AgoraVox le.

Le traité ACTA (Anti-Couterfeiting Trade Agreement), en préparation discrète mais néanmoins officielle, semble être la réalisation du pire cauchemar que le monde libre d’internet (mais pas que lui) redoutait : le contrôle total et sans contrepartie juridique du pouvoir des Etats sur le contenu d’internet. On ne pouvait évidemment que s’y attendre, étant donné qu’internet est aujourd’hui le seul média resté libre et gratuit, et que son pouvoir fait d’une part perdre de l’argent à de nombreux intervenants (même s’il en fait gagner beaucoup à certains autres), et d’une autre qu’il est un contre-pouvoir gigantesque qui fait peur aux gouvernants de tous les pays (se disant démocratiques ou non) En prétextant la défense de ces fameux droits d’auteurs « bafoués » sur internet, les gouvernements s’apprêtent à faire sauter l’anonymat, la liberté d’expression, la vie privée de chaque individu susceptible de contester, en prenant pour intermédiaire les FAI qui seront les policiers (les milices ?)

Quand l’UMP joue en «équipe première» du Front National… Francis. Je me sens triplement concernée. D’abord comme anti-raciste viscérale depuis toujours, ensuite comme habitante du Val d’Oise et enfin en tant que militante socialiste puisque je voterai bien évidemment PS aux régionales et qu’Ali Soumaré est tête de liste pour le 95. Mais sont-ils cons ces UMP ! Ali Soumaré souffrait très certainement d’un déficit de notoriété en dehors de Villiers le Bel où il est secrétaire de la section socialiste. Le voilà maintenant connu de la France entière sinon largement au-delà de nos frontières grâce à la magie du web. Quant à Francis Delattre et ceux qui le soutiennent - Valérie Pecresse, Axel Poniatowski et le député UMP de sa circonscription, Jean-Claude Bodin - ils auront peut-être également les honneurs de la presse étrangère, déjà largement sidérée par les dérapages du débat sur l'identité nationale.

Francis Delattre mérite un carton rouge : il s’est taclé lui-même dans la surface de réparation. Qu’il parle pour lui ! OpinionWay et la «liberté de la presse» (photo: katerha - Flickr - cc) Du même auteur «Que les journaux adorent nous critiquer c’est leur droit, cela fait partie de la liberté de la presse. » Il en a de bonnes, Charles-Henri d'Auvigny ! Dans une interview donnée au blog « Média, un autre regard » le tout nouveau directeur général adjoint d’OpinionWay chargé du développement et de la communication la joue « ouvert-à-la-critique ». Ça ne mange pas de pain de l’affirmer. Plus compliquée, en revanche, est la mise en pratique. Dans ce même entretien, Charles-Henri d'Auvigny revient sur l’affaire des sondages élyséens. Mais plus intéressant encore se révèle être le quatrième point abordé par Philippe Séguin dans son courrier au président d’OpinionWay daté du 24 juillet : Pour consulter l'intégralité de la lettre de Philippe Séguin adressée à Hugues Cazenave.

Va, lis et reviens: - Les articles de Marianne2 sur l'affaire des sondages : - Les documents consultables sur le sujet : - Les procès contre Marianne vus par nos confrères : Le journaliste Denis Robert était au festival de la BD d’Angoulê. Co-auteur avec le dessinateur Laurent Astier d’une bande dessiné présentée comme un travail d’investigation exclusif sur la crise financière, le journaliste-enquêteur était poursuivi dans l’affaire Clearstream 2 pour avoir recelé les listings bancaires authentiques de Clearstream. Incompatible avec la Convention européenne des Droits de l’homme (CEDH), garantissant la liberté d’expression, la mise en cause a finalement légitimé l’enquête sur la société Clearstream. La relaxe de Denis Robert fait office de jurisprudence : « Il y avait un vide juridique total sur le fait que les journalistes puissent recéler le produit d’un abus de confiance dans le cadre de leur enquête.

Le tribunal dans ses attendus a dit que les devoir d’informer le public était supérieur » explique le journaliste d’investigation. Le Syndicat national des Journalistes (SNJ) l’avait soutenu tout au long de l’instruction. Il ne sera pas jugé en appel. Haine et mensonges Derrière le duel Sarkozy-Villepin. En France aussi, les manifestants iraniens sont pris pour cible… Il n'y a pas qu'en Iran que les autorités iraniennes s'en prennent aux manifestants...

Hier, la République islamique célébrait le 31 ème anniversaire du départ de l'Ayatollah Khomeiny de sa demeure de Neauphle-Le-Château vers l'Iran. Il faut dire que la France avait logé l'Ayatollah pendant quatre mois dans une villa de cette commune des Yvelines (Ile de France) avant son retour triomphal en Iran (en avion Air France). A cette occasion, l'ambassadeur de la République islamique à Paris avait prévu de se joindre à un banquet organisé dans l'ex-demeure de l'Ayatollah, dix jours avant le 31ème anniversaire de la Révolution islamique le 11 février pochain. Mais c'était sans compter sur la persévérance d'une vingtaine de jeunes iraniens du Comité indépendant contre la répression des citoyens iraniens (whereismyvote.fr ) qui, en solidarité avec leurs compatriotes, se sont postés en face des grilles de l'ancienne maison du fondateur de la République islamique, armés de pancartes et de slogans. L'assemblée nationale a filtré l'accès aux sites pornographiques.

Ruinons la comm' gouvernementale. Le ministre de l’immigration etc. et ce matin le premier ministre font savoir qu’ils se disposaient à refuser l’acquisition de la nationalité française à l’époux d’une française qui imposerait à celle-ci le port du voile intégral. Voici le communiqué officiel du ministre : Pour répondre à certaines rumeurs, Eric Besson, Ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire, confirme avoir contresigné et transmis aujourd’hui au Premier ministre un projet de décret refusant l’acquisition de la nationalité française par un ressortissant étranger marié à une Française, au motif qu’il est apparu, lors de l’enquête réglementaire et de l’entretien préalable, que cette personne imposait à son épouse le port du voile intégral, la privait de la liberté d’aller et venir à visage découvert, et rejetait les principes de laïcité et d’égalité entre homme et femme.

Cela mérite un petit décryptage. “Pour répondre à certaines rumeurs…”. Sauf que.