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Analyse socio.

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Les profs devraient être moins payés, selon les Français (enquête) Selon une enquête de la fondation Varkey Gems, les Français estiment que le salaire des enseignants devrait être moins élevé. Selon les Français, les enseignants devraient être moins payés, indique le « Global Teacher Status Index » 2013. Cette enquête, publiée en octobre par la fondation Varkey Gems, vise à déterminer la perception du métier d’enseignant dans 21 pays en attribuant à chacun un « Teacher Status Index », qui évalue le statut social des enseignants et le niveau de respect à leur égard dans chaque pays concerné. Les profs trop payés ? La fondation présente sur un graphique le décalage entre le salaire réel des enseignants dans le pays et le salaire qu’ils devraient percevoir selon les habitants. Et si, dans la plupart des pays étudiés, le salaire estimé juste est supérieur au salaire réellement perçu, en France, l’inverse se produit : les habitants jugent que les professeurs devraient gagner moins.

Les enseignants assimilés à des bibliothécaires Elsa Doladille. Privatiser l'école en France? Pas tout à fait une fiction. - Une école à Marseille, en 2012. REUTERS/Jean-Paul Pelissier - Au début du mois de juillet, le quotidien britannique The Independent publiait le projet encore secret du ministre de l’éducation britannique Michael Gove de transformer les 30.000 écoles d’Angleterre en «Academy schools». Ces écoles fonctionnent de manière indépendante du système national d’Education et sont financées par le gouvernement mais aussi par des fonds privés. Mais ce qui est encore plus surprenant dans le projet de Michael Gove pour nos yeux français, c’est qu’il souhaite faire de ces écoles des entreprises à but lucratif. L’école publique ne plaît guère aux vrais libéraux. Publicité Un chèque que les familles peuvent utiliser où elles le veulent et comme elles le veulent.

La fin de l’école publique et l’instauration d’un système totalement privé, «libre», est-elle vraiment envisageable chez nous? Dans ce projet politique, l’éducation n’est pas (plus !) Louise Tourret Devenez fan sur , suivez-nous sur. Cliohist a écrit:(Démentellement de l'EN). Scolaire et périscolaire. May68 a écrit:Pas sûr que tout le monde réagisse pareil : à Paris les directeurs pourront être aussi directeurs du périsco donc à partir de là un beau mélange se prépare au nom du biendeszenfants ! Je pense que la mise en place de mesures visant à l'encadrement de la jeunesse va s'accélérer. L'école deviendrait obligatoire - alors que c'est l'instruction qui l'est actuellement. Elle ne serait plus un lieu d'instruction mais d'éducation, un "lieu de vie" comme disent les progressistes.

Il en découlerait vraisemblablement une uniformisation des statuts d'animateur et d'enseignant, assortie nécessairement d'un temps de présence obligatoire sur le lieu de travail. Le débat éducation/instruction est ancien, la Révolution française l'a d'abord exposé avec tout l'enthousiasme et la clarté dont sont porteurs les moments révolutionnaires, et il a penché d'un côté et de l'autre selon les époques. Rabaut-Saint-Etienne (1743-1793), Projet d’éducation nationale.

Jellab Aziz, Sociologie du lycée professionnel. L’expérience des élèves et des enseignants dans une institution en mutation. 1 Dubet F., Martuccelli D., A l’école : sociologie de l’expérience scolaire, Paris, Seuil, 1996. (...) 1Alors que la sociologie de l’éducation s’intéresse enfin, et depuis près d’une quinzaine d’années, à l’expérience scolaire des élèves grâce à des auteurs tels que Dubet et Martuccelli1, cet ouvrage a l’intérêt d’aborder cette question dans l’univers scolaire du lycée professionnel, en montrant en quoi l’expérience scolaire de ces élèves est caractéristique d’une institution marquée par les effets directs de la crise du marché du travail du secteur industriel et du discrédit désormais accordé à la voie professionnelle. 4Dès lors, ce constat peu engageant pose la question des missions cachées de l’institution professionnelle et de ce qu’elle produit comme expérience professionnelle ou scolaire pour ses acteurs. 2 Proximité induite par la condition institutionnelle et professionnelle des PLP (corps enseignant) (...)

Déscolariser la société. En publiant Faits d’école, le sociologue François Dubet revient sur quinze ans d’enquêtes et d’interventions publiques autour du système scolaire, et plaide pour un véritable débat autour des objectifs à lui donner et des moyens pour y parvenir. Des lycéens aux élèves du primaire en passant par les collégiens et les étudiants, François Dubet a dans les années 1990 scruté tous les échelons du système français d’enseignement.

Dans la continuité de son enquête sur la « galère » des jeunes (1987), il a cherché à comprendre l’institution scolaire à travers l’expérience qu’en avaient tous ceux sur qui elle agissait – ou, du moins, était supposée agir. Les ouvrages qu’il en a tirés (Les Lycéens, 1991, À l’école, 1996), apportant un regard neuf et parfois cinglant sur l’enseignement en France, ont connu un succès inhabituel pour des travaux de sociologie. F. Quelle perspective était la vôtre lorsque vous vous êtes intéressé à l’éducation ? Troisième et dernier constat : le système est cruel.