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La fin du nucléaire ?

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Nucléaire. C'est maintenant que se joue l'avenir. Prolongation du parc actuel, construction ou fermeture de réacteurs : des choix s'imposeront dans les années qui viennent. Même si aucun des candidats ne veut en sortir. Pour la première fois, le nucléaire est au coeur du débat. C'est que, depuis Fukushima, il y a un an, bien des certitudes ont été ébranlées. La catastrophe japonaise a montré que l'improbable est possible et qu'un haut degré de maîtrise technologique ne constitue pas une assurance tout risque.

Vingt-cinq ans après Tchernobyl, on a redécouvert l'effrayante réalité de l'accident nucléaire . Et son coût économique, environnemental et humain hors de proportion, rapporté à la fonction d'une centrale qui n'est que de produire de l'électricité. Réaction radicale : les Allemands, si souvent cités en exemple, ont décidé de se passer progressivement de leurs dix-sept réacteurs. Études indépendantes Chasse gardée du pouvoir, depuis le lancement des premiers programmes nucléaires civils, le débat s'ouvre ainsi pour la première fois. La remise en cause du nucléaire réveille le marché du démantèlement des centrales. La catastrophe de Fukushima et les projets de fermeture de centrales tournent le projecteur vers cette activité jusqu'ici discrète. Les acteurs traditionnels, dont Areva, Onet ou Westinghouse, sont confrontés à une concurrence accrue.

Lorsqu'il a rejoint EDF en 2010, Stéphane Lelong pensait bien épouser une carrière prometteuse. A trente-huit ans, cet ancien officier de marine dirige les opérations de démantèlement du réacteur A de la centrale nucléaire de Chooz, dans les Ardennes. Dit-il. Alors que le Parti socialiste et les Verts proposent de fermer 24 réacteurs d'ici à 2025 dans le cadre de l'élection présidentielle, en commençant par Fessenheim (Alsace), Stéphane Lelong pourrait exploiter son expérience plus vite que prévu. Mis en service en 1967, Chooz A était alors le premier réacteur à eau pressurisée du parc nucléaire. Sur les murs de l'îlot nucléaire de Chooz A, abrité dans une caverne rocheuse, les nappes de câbles ont été enlevées.

Une réglementation très stricte Source. La renaissance de l'atome freinée dans son élan, Fukushima, un an après. Www.negawatt.org/telechargement/UnW2011//9-UnW11-MycleSchneider.pdf. Resituer le nucléaire. Pourquoi il faut abandonner le nucléaire - C'est Nabum sur LePost.fr (15:27) De la fusion à la confusion. Touchez pas à nos centrales, le patrimoine industriel de la France est en jeu, la survie de nos avantages, de notre confort, de notre mode de vie.

Allez-y ! Ne vous gênez pas, tous les arguments sont bons pour faire passer les tenants d'une autre pensée pour d'affreux rétrogrades, d'obscurs ennemis du progrès et d'abominables fossoyeurs de notre France. Que nos voisins, aux lueurs effrayantes de l'accident de Fukushima prennent enfin leur distance avec la terreur atomique n'est rien pour vous. Vous avez tant à perdre que vous ne pouvez envisager une alternative à ce poison mortel qui durera bien plus longtemps qu'aucun de nous. Nous allons laisser en héritage à nos arrières-arrières petits enfants et aux générations postérieures des déchets qui seront le déshonneur de notre civilisation. Mais qu'est-ce, en regard des profits colossaux que vous amassez pour quelques générations d'héritiers ? Personne ne s'étonne de ce renversement du risque. Durablement vôtre. Fukushima, le début de la fin. Au moment où l’on apprend que 8% du territoire Japonais, soit 30 000 km2, est perdu pour des dizaines d’années, et que les scientifiques profitent de l’opportunité offerte, pour découvrir ce qui va arriver avec le corium, le directeur de la centrale de Fukushima, malade, se refuse à imaginer que la catastrophe y soit pour quelque chose.

En effet, Masao Yoshida âgé de 46 ans, a dû quitter son poste le 28 novembre 2011 pour être hospitalisé ; TEPCO refuse de confirmer la cause exacte de sa maladie, mais comme il est présent sur le site depuis le 11 mars, il est facile d’en comprendre la raison. 3 ouvriers sont déjà morts depuis l’accident, et là aussi TEPCO se refuse à l’imputer à l’exposition aux radiations. lien Mais, pour la première fois, le 12 novembre 2011, des journalistes ont été autorisés à visiter les ruines de Fukushima Daiichi, et David Guttenfelder en a profité pour prendre des photos pour le compte de la prestigieuse revue « National Geographic ».

Articles anciens. 2011: catastrophe au Japon, l'atome vacille dans le monde. Par Bertrand Boucey PARIS (Reuters) - Un séisme, un tsunami puis un accident nucléaire. Le 11 mars, une triple catastrophe frappe le Japon et son onde de choc se propage bien au-delà des rives de l'archipel. Outre les 20.000 morts et disparus, outre des dégâts se chiffrant en dizaines de milliards d'euros, la crise survenue à la centrale de Fukushima-Daiichi provoque une remise en cause internationale de l'énergie nucléaire, certains pays, tels l'Allemagne, décidant même d'y renoncer brusquement. Ce 11 mars, à 14h46, un tremblement de terre d'une puissance jamais enregistrée au Japon ébranle le nord-est de l'archipel. Le pays est habitué aux séismes et il a adapté ses infrastructures à ce risque. Mais cette secousse de magnitude 9 est déjà à elle seule dévastatrice et meurtrière.

Le mur d'eau dépasse à certains endroits 30 mètres de hauteur, selon les médias japonais. Le cauchemar n'est pourtant pas encore terminé. En France en revanche, le gouvernement exclut tout abandon du nucléaire. L'Ecosse veut abandonner progressivement le nucléaire et produire une électricité 100 % renouvelable en 2020. Le ministre écossais de l'énergie Fergus Ewing a présenté lundi 5 mars une feuille de route concernant la production d'électricité, dont l'objectif le plus frappant vise 100 % d'électricité issues de sources d'énergie renouvelables en 2020. Le même document prévoit d'équiper les centrales thermiques de systèmes de captage et stockage de CO2 (CSC) pour une production d'au moins 2 ,5 GW (gigawatts). Il confirme par ailleurs que le nucléaire disparaîtra à moyen terme du mix énergétique écossais, et que le pays, qui possède deux centrales atomiques, n'en construira pas d'autre .

D'après le ministre, il s'agit surtout avec cette étude de démontrer la faisabilité d'une électricité 100 % verte. Car certains en doutent, notamment pour des raisons financières et industrielles. Fergus Ewing s'est pour sa part montré très déterminé pour atteindre cet objectif. S'affranchir de la tutelle anglaise. Axpo/Nucléaire/Beznau I devient le plus vieux réacteur du monde: arrêt exigé. Axpo/Nucléaire/Beznau I devient le plus vieux réacteur du monde: arrêt exigé Baden AG (awp/ats) - Avec la mise hors service de la centrale nucléaire britannique d'Oldsbury, Beznau I -entré en activité en 1969 à Döttingen (AG)- devient le plus vieux réacteur en marche dans le monde.

Quinze organisations écologistes, dont le WWF Suisse, demandent son arrêt. "De nombreux problèmes de sécurité montrent que Beznau I a fait son temps", écrivent jeudi les organisations dans un communiqué commun. L'installation présente un manque de fiabilité de l'approvisionnement électrique, des fissures dans le manteau du réacteur et dans la coque de confinement en acier, relèvent-elles. Pour les quinze organisations, parmi lesquelles Greenpeace, plusieurs sections régionales des Verts, des Vert'libéraux et du PS ou encore Fokus Anti-Atom, "l'installation doit obligatoirement être mise hors service". Ces critiques, l'exploitant de Beznau les rejette. Beznau I devrait ainsi être mis hors service en 2019.

Ats/rp.