background preloader

Territoires

Facebook Twitter

A propos d’étalement urbain, réponse à Natacha Polony. [Tribune] La chroniqueuse Natacha Polony, que l’on connaît notamment pour ses diatribes conspuant le port de la burqa, le mariage gay ou la construction européenne, développe depuis peu une aversion à l’étalement urbain et au déclin des villes moyennes. Dans son livre Ce pays qu'on abat (rien que ça), recueil de ses chroniques parues dans Le Figaro (Plon, 2014), elle décrit ces "villages mourants et villes éteintes.

Des maisons à vendre, que personne n'achètera, des boutiques aux vitrines poussiéreuses". Et encore : "le pavillon ressemble à un autre pavillon, la zone commerciale à une autre zone commerciale". Pas moins de trois tribunes ont récemment été publiées, signées de son nom, dans Le Figaro, sur le thème des "paysages" que "l’on assassine" ou qui connaissent une "insupportable uniformisation".

Un drame social. La faute à "Paris" ? Certes, Madame Polony, les supermarchés, les rocades et les parkings font partie du paysage de la France d’aujourd’hui. La ville se vide. Le port rêve des emplois du Grand Paris Express - 27/08/2014. Smart city : "L'intelligence d'une ville est celle de ses habitants", d'après Jean-Louis Missika. L'Usine Digitale - Quand on parle smart city, on cite Barcelone, Singapour, New York, voire Londres ou Stockholm… Mais rarement Paris. Pourquoi ? Jean-Louis Missika - C’est un problème de communication. Le cas de Barcelone est particulier. Des expérimentations, orchestrées par des grands opérateurs, y sont particulièrement mises en valeur. Les autres sont des villes qui communiquent avec peut-être davantage de moyens.

Quelle est la problématique phare de Paris, ville intelligente ? Je mettrais en avant la notion d’humanité. Quelles garanties pouvez-vous apporter aux citoyens pour que la ville intelligente ne soit pas qu’une ville de contraintes et de privation de libertés ? Il y a plusieurs sujets. À quoi servira la mission Ville intelligente au sein de la mairie de Paris ? La smart city consiste à produire de la transversalité. Où en êtes-vous de la définition d’une feuille de route pour les réseaux intelligents et de la mise à disposition des big data ? Nous ne pouvons rien contre. Après le Grand Paris, les grosses intercommunalités. Quand on a un gros voisin, potentiellement un peu agressif, mieux vaut être assez corpulent soi-même. C’est sur ce postulat que le législateur, tout en créant une métropole de six millions d’habitants autour de Paris, a obligé les communes de la grande couronne à se regrouper en intercommunalités d’au moins 200.000 habitants.

Pour faire le poids. Ces regroupements sont en outre justifiés par le choix de n’avoir pas inclus dans la métropole les pôles majeurs que sont la plateforme aéroportuaire de Roissy ou Saclay. Puissante métropole, intercommunalités conséquentes: l’objectif est de renforcer l’efficacité économique du Grand Paris. A charge pour le préfet de la région Ile-de-France d’élaborer une carte de ces nouvelles intercommunalités. Un projet a été présenté ce matin aux élus par le préfet Jean Daubigny, tandis qu’était installée la commission régionale de coopération intercommunale qui aura à plancher sur le sujet et à voter la version finale.

La RATP va gérer et exploiter la nouvelle gare routière de Vélizy. La RATP a remporté l'appel d'offres pour la gestion et l'exploitation de la nouvelle gare de Vélizy pour une durée de six ans. Cette gare, qui sera inaugurée le 1er septembre 2014, accueillera 10 lignes de bus et vise 750 000 voyageurs par an. Elle est située au sein du pôle d’échanges de Vélizy-Villacoublay qui comprend la station du Tramway T6 Vélizy 2, et à proximité du centre commercial Vélizy 2. La RATP rappelle qu'elle a déjà en charge une vingtaine de gares routières en Ile-de-France, et qu'elle souhaite devenir un acteur de référence dans ce secteur. La RATP s’est vu confier par la municipalité de Vélizy (Yvelines), pour une durée de 6 ans, la gestion et l’exploitation de la nouvelle gare routière de la ville. Inaugurée le 1er septembre prochain, cette nouvelle infrastructure devrait accueillir environ 750 000 voyageurs par an.

Le gain de cet appel d’offres témoigne de l’expertise et du savoir-faire reconnus de la RATP en matière de gestion et d’exploitation de gares routières.