Paris : deux ponts habités sur la Seine. Le projet peut sembler abracadabrantesque, il est pourtant très sérieux.
La mairie de Paris envisage la construction de deux nouveaux ponts au-dessus de la Seine "d'ici à trois à cinq ans". Et pas n'importe lesquels : des ponts habités, comme au Moyen Âge, mais en version XXIe siècle. Ce qui portera le nombre de franchissements du fleuve dans la capitale à 39. Assez éloignés du célèbre ponte Vecchio de Florence, ces deux "immeubles ponts" résolument avant-gardistes accueilleront des logements et des hôtels. Ils relieront les 12e et 13e arrondissements à l'est, les 15e et 16e arrondissements à l'ouest. "Nous allons lancer, début septembre, un appel à projets innovants afin de faire émerger à Paris l'architecture et l'urbanisme du futur, confie Jean-Louis Missika. "Il y aura aussi bien des parcelles vierges que des bâtiments à rénover, des hôtels particuliers et des immeubles des années 1960, des sites au centre-ville et en périphérie", précise l'adjoint d'Anne Hidalgo.
Un livre pour décrypter la loi MAPAM. Territorial Editions fait paraître un ouvrage qui décortique la loi MAPAM du 28 janvier 2014, première étape de l’acte III de la décentralisation.
Présentation de l’éditeur : « À l’heure où la simplification de notre « mille-feuille » territorial est plus que jamais à l’ordre du jour, puisque désormais officiellement annoncée parmi les prochaines mesures du nouveau gouvernement, il est grand temps de se pencher sur le premier volet de l’acte III de la décentralisation que constitue la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles, dite loi MAPAM. Présentée comme un exercice de clarification du paysage institutionnel local, cette réforme a pour objectif de mettre en œuvre une conception de la décentralisation plus adaptée à la réalité et à la diversité des territoires. Ainsi a-t-il été décidé, s’agissant de l’affirmation des métropoles, de la création de nouvelles entités, aux caractéristiques juridiques différentes selon les territoires. L’exposition universelle 2025 pour construire la métropole du Grand Paris.
Le Conseil régional d’Ile de France a voté ce vendredi 20 juin un voeu de soutien à la candidature de la France à l’exposition universelle de 2025.
Cette nouvelle exposition universelle s’appuiera à la fois sur les grandes métropoles régionales et celle du Grand paris. « L’Ile-de-France, moteur économique de notre pays, doit être au cœur de ce projet qui est une occasion unique d’impulser une dynamique de territoire », défend Laurent Lafon, maire de Vincennes et président du groupe UDI au sein du Conseil régional, à l’initiative du voeu. Le voeu a été adopté par l’ensemble des groupes politiques à l’exception des écologistes qui se sont abstenus et du Front de gauche alternatif qui a voté contre.
Ce projet de candidature fait actuellement l’objet d’une mission d’information parlementaire à l’Assemblée nationale (voir le dossier législatif complet de cette mission). Important :Utilisez toujours le même nom pour contribuer sur le site. Île Seguin : le soap opera de l’urbanisme francilien. CHRONOLOGIE.
Son prochain épisode sera le lancement du chantier de la Cité musicale, au mois de juillet. L’île Seguin, c’est un peu comme « Les feux de l’amour », version aménagement du territoire. En la quittant en 1992, le constructeur automobile Renault a lancé un long, très long, trop long feuilleton. Il a épuisé plusieurs maires et fonctionnaires d’État, un milliardaire, des architectes et urbanistes, des associations de riverains, des ministres…Voici, presque année par année, ce long, trop long feuilleton. 1989 : Le 21 novembre, Raymond Levy, PDG de Renault, annonce lors d’un comité d’entreprise extraordinaire, la fermeture du site de Billancourt pour 1992. Le « paquebot » Renault – Crédit : Renault Aussitôt, un débat public s’engage sur le devenir de l’île et du « paquebot » Renault.
Le dernier véhicule sorti des usines Renault, le 27 mars 1992. Le projet de reconversion n’avance guère. Schéma de « L’île des plaisirs », selon Nicolas Ledoux et Mathieu O’Neil 1999 : Patatras !