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Utilitarisme

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Le Paradigme de Protagoras. "C'est par la parole et l'action que nous nous insérons dans le monde humain". Hannah Arendt, Condition de l'homme moderne (1994 : 233) 1La sophistique est une problématique très vivante en philosophie politique comme en témoignent notamment les travaux de Barbara Cassin (1995), et ceux, plus anciens, réunis par Kerferd (1981). De nombreux articles du Dictionnaire de philosophie politique de Philippe Raynaud et Stéphane Rials, ou encore l'étude que leur consacre d’Alonso Tordesillas dans l’Histoire de la philosophie politique dirigée par Alain Renaut (1999) le confirment. En revanche, si, dans l'Encyclopédie Universalis, Jean Brunschwig (1968) caractérise les sophistes comme « les premiers des sociologues, installant au centre de leurs réflexions l'opposition de la physis (nature) et du nomos (usage, croyance, convention, loi) », peu de sociologues et de politistes contemporains mobilisent leurs idées. 1.1. 1.2. 1.3. 1.4. 30Le poète Hésiode (VIIIe –VIIe siècles avant J. 2.1. 2.2. 2.3.

Les injustices réparables selon Amartya Sen. Le juste et le bien - La vie des idées. Recensé : Michael J. Sandel, Justice. What’s the Right Thing to Do ? , Londres, Penguin Books, 2009, 308 p., 17, 62 euros. Une société juste doit-elle promouvoir la vertu de ses citoyens ? Trois théories de la justice : utilitarisme, libéralisme, communautarisme Dans son dernier ouvrage ambitieusement intitulé Justice. Une fois précisé l’objet de la philosophie morale (s’interroger sur les théories qui président à la résolution de nos dilemmes moraux), trois approches concurrentes de la justice distributive sont ici invoquées : l’utilitarisme, le libéralisme, le communautarisme. La meilleure défense étant l’attaque, les défauts majeurs de l’utilitarisme et du libéralisme sont d’abord cernés : le premier est incapable de renoncer à certains plaisirs, pourtant répréhensibles, qui mettent en péril les droits fondamentaux de l’individu : devra-t-on jeter des Chrétiens aux lions pour accroître (significativement) le plaisir des Romains ?

La critique du libéralisme politique. Les rythmes du politique. L’ambition de cet ouvrage donne tout simplement le vertige : relevant l’inanité des théories critiques, à ce point incapables de saisir notre modernité démocratique qu’elles corroborent selon lui une réalité qu’elles croient dénoncer, Pascal Michon ne propose rien de moins que de repenser la démocratie, en élaborant quasiment de toutes pièces un appareillage conceptuel, et en s’efforçant de déduire des conclusions normatives des découvertes que lui permettent les lunettes dont il se chausse, très loin de la très académique neutralité axiologique.

Une ambition théorique d’autant plus étonnante qu’elle est le fait d’un historien (et non d’un sociologue ou d’un philosophe politiques qu’on pourrait croire mieux armés conceptuellement a priori), et quand on connaît l’hyperspécialisation de ses confrères (lui n’hésite pas à mobiliser « les sciences sociales » et la philosophie) et leur refus quasi généralisé de théoriser quoi que ce soit. Que pouvons-nous en penser ? Individuation Pouvoir. Pour une culture du partage. Utilitarisme et éthique publique : le débat avec Rawls - Cairn.i. Contre l'utilitarisme ? Quel utilitarisme ? - Optimum, le seul b.

Ces universitaires, Jacques Dewitte et Jean-Louis Laville, sont proches d'un mouvement dont j'ai appris l'existence en écoutant l'émission, le MAUSS : Mouvement Anti Utilitariste dans les Sciences Sociales. Quiconque a vaguement entendu parler de Jeremy bentham, fondateur de la pensée utilitariste, ou de John Stuart Mill, un de ses principaux représentants, ne peut que s'interroger sur l'intérêt que l'on peut bien trouver à vouloir vouer sa vie à lutter contre leurs idées.

Les écoles de pensée ne manquent pas, en philosophie comme en science sociale, et il est bien naturel que des penseurs ne se reconnaissent pas dans toutes. Mais on a du mal à imaginer un mouvement anti-contractualiste, un mouvement anti-positiviste, un mouvement anti-postmoderne, anti-popperien, ou anti-thomiste. On peut, bien entendu, être anti-contractualiste, anti-positiviste, etc. Mais organiser un mouvement, éditer une revue, voués à la lutte contre une école de pensée particulière, est une étrange démarche.