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Studs Terkel

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L'Amérique vue d'en bas. Quand Studs Terkel faisait parler le Chicago des années 60. Comment raconter l'Histoire d'un pays avec justesse et humanité ?

Quand Studs Terkel faisait parler le Chicago des années 60

En allant, par exemple, interroger directement les gens qui la font, cette Histoire : des hommes et des femmes du hasard, de l'ado au vieillard, venus de différents milieux sociaux. Division street. Qui était vraiment le “gauchiste” américain Studs Terkel ? - Le fil idées. Dossier Studs Terkel. Studs Terkel: Conversations with America. Hard times de Studs Terkel 6/10 - Création Radiophonique. Traduction : Christophe Jaquet Adaptation : May Bouhada et Benoit Giros Réalisation : Marguerite Gateau Louis « Studs » Terkel (1912-2008) s’est rendu célèbre aux États-Unis comme journaliste de radio et comme auteur de nombreux ouvrages d’histoires orales, tous publiés par l’éditeur André Schiffrin, qui constituent l’une des sources documentaires les plus riches et les plus saisissantes sur l’histoire des États-Unis au XXe siècle.

Hard times de Studs Terkel 6/10 - Création Radiophonique

C’est l’une des grandes figures de la gauche radicale américaine. Il doit sa notoriété à l'émission de radio The Studs Terkel Program, émission au cours de laquelle – entre 1952 et 1997- il a réalisé des entretiens avec des personnalités (Bob Dylan, Léonard Bernstein etc.) et des "figures" moins connues, mais souvent hautes en couleur. La touche si caractéristique des portraits saisis par Studs Terkel fait de lui une sorte de Walker Evans de l'entretien enregistré. Player - France Culture#reecoute-4035621. Clio en 5 ou 7 : “Hard Times”, retour sur la grande dépression - Le fil livres. Numéro 13 - Hard Times. Histoires orales de la Grande Dépression (extrait 1: Clifford Burke) Numéro 13 - Hard Times. Histoires orales de la Grande Dépression (extrait 2: Evelyn Finn)

«Working»: labeur sans le baratin. Qui a bâti les pyramides ? - Studs Terkel. Qui a bâti les sept tours de Thèbes ?

Qui a bâti les pyramides ? - Studs Terkel

Les livres sont pleins des noms des rois.Est-ce que ce sont les rois qui ont hissé les blocs de pierre rugueux ? Le soir où la muraille de Chine a été terminée,Où sont allés les maçons ? Bertolt Brecht Une toute petite maison (deux appartements) quelque part à Ciceron, à la limite de Chicago. Il a trente-sept ans et travaille dans une aciérie. Sa femme, Carol, va occasionnellement servir dans un restaurant voisin ; sinon elle reste chez elle et s’occupe de ses deux jeunes enfants, un garçon et une fi lle.

Le jour de ma première visite, une statuette de la Vierge à l’Enfant était par terre, la tête séparée du tronc. Je suis une espèce qui disparaît. C’est difficile d’être fier d’un pont qu’on traversera jamais, d’une porte qu’on n’ouvrira jamais. À la recherche d'une vocation - Studs Terkel. Le travail n’est pas assez grand pour l’individu.

À la recherche d'une vocation - Studs Terkel

Ça n’était pas seulement le travailleur à la chaîne dont le travail est trop petit pour son esprit, vous savez ? Un métier comme le mien, si vous y mettez vraiment votre esprit, votre intelligence, vous sabotez immédiatement tout. Un ordre de préséance - Studs Terkel. Vingt-six ans.

Un ordre de préséance - Studs Terkel

Hôtesse de l’air depuis six ans, mariée depuis peu : « La plupart des hôtesses de l’air viennent de petites villes, moi, je viens du Nebraska. Extrait de Working - bd. La bonne guerre - Peter Ota. Quelquefois je repense à ce qui s’est passé et je me pose des questions sur mes origines.

La bonne guerre - Peter Ota

Peter Ota est comptable, il a cinquante-sept ans et c’est un Nisei [1]. Sa mère était japonaise et son père venu d’Okinawa en 1904 a d’abord travaillé dans des fermes, puis dans des mines mexicaines. Ensuite il s’est lancé dans le commerce des fruits et des légumes et au bout de trente-sept ans, il était devenu un des plus importants négociants de la communauté nippone ; il a même été président de la chambre de commerce japonaise de Los Angeles. Le soir du 7 décembre 1941, mon père était invité à un mariage. La bonne guerre - BILL BARNEY. Nous sommes installés dans la cuisine d’une ferme de l’Indiana, à près de cinquante kilomètres de Fort Wayne.

La bonne guerre - BILL BARNEY

En ce merveilleux matin d’automne nous pouvons observer autour de nous de riches terres agricoles. Maintenant, on ne fait plus que du maïs, du blé et du soja. « Cette ferme était à mon père, et j’ai commencé avec lui. Avant je n’avais pas grand-chose à moi. Mais maintenant tout est complètement différent. La bonne guerre - Le jour J et la suite. Homme délicat mais circonspect, il est plutôt laconique, même si les détails prennent à ses yeux une importance considérable.

La bonne guerre - Le jour J et la suite

Depuis de nombreuses années, il est directeur d’une société de Stockton en Californie. De jeunes cadres dynamiques, produits d’une autre ère et d’autres valeurs, commencent à occuper des postes de responsabilité. J’étais dans un restaurant chinois de Portland dans l’Oregon, avec trois amis. Soudain, le petit patron chinois est sorti de la cuisine en trombe, avec un poste de radio portatif dont il avait monté le volume.