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Socialisme

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La possibilité d'un réformisme radical. La valeur égalité. Recensé : G. A Cohen, On the Currency of Egalitarian. Justice and Other Essays in Political Philosophy (edited by Michael Otsuka), Princeton University Press, 2011, 270 p. Disparu en 2009 à l’âge de 68 ans, G. A. Le présent volume rassemble des contributions de Cohen dans trois domaines significatifs : la théorie de la justice et la critique de la conception rawlsienne de l’égalité en termes de biens premiers ; le rapport entre propriété et liberté ; la question de la méthode en philosophie politique et l’influence de cette question sur l’état actuel de la gauche européenne. Pourquoi Rawls s’est trompé sur ce qu’il convenait de rendre égal dans une société juste Cohen pense que cette conception n’est pas en accord avec les remarques que fait Rawls sur le caractère arbitraire des talents : un instant de réflexion suffit en effet à nous convaincre que l’égalité des ressources laisse passer des inégalités parfaitement arbitraires.

La pauvreté est-elle un obstacle à la liberté ?

Social-démocratie

Le socialisme oublié : aperçus sur le socialisme moral fin de siècle (Frédéric Rauh, Charles Andler, Jean Jaurès et quelques autres) Christophe Prochasson est historien et directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences sociales (EHESS). Alors que les républicains ne firent jamais mystère de la dimension morale de leur idéal, l’inscrivant dans la chair de la devise républicaine, il en alla tout autrement chez les socialistes, apparemment plus avares de confessions morales. Adossés aux seules vertus de la science dont ils armèrent leur critique du capitalisme, n’usant de l’indignation qu’à la façon dont les combattants agitent l’étendard de leur cause, ils traitèrent le plus souvent la morale avec mépris, l’accablèrent de sarcasmes, la réduisant, dans le sillage de Marx et de ses épigones, à l’état d’une « farce bourgeoise ».

Faut-il pourtant s’en tenir à ce constat ? Les quelques pages qui suivent voudraient en tout cas le nuancer par la mise au jour d’un « socialisme oublié ». Dreyfusard ardent durant l’Affaire, Rauh n’oublie pas qu’une expérience singulière peut déboucher sur des leçons d’ordre général. Christophe rochasson - une vidéo Actu et Politique. Le socialisme, une culture - Les essais - Publications - Fondati. 3 Septembre 2009 par Christophe Prochasson Téléchargez l'essai gratuitement (295,43 ko) Pas plus qu’aucune autre doctrine politique, pas moins non plus, le socialisme ne se laisse enfermer dans le périmètre d’une définition simple et stable.

Si elle constitue le chapitre obligé de toute histoire des idées politiques, la doctrine socialiste reste plus ouverte que d’autres sans doute, parce que son histoire l’a davantage mise aux prises avec le mouvement social. Dans la grande cuisine des idéologues, le chaudron socialiste est celui qui réclame le plus de soin et d’attention. Thèmes : Débats | Les idées | Mots-clés : idéologie | socialisme | Prix 4,00 € John Rawls et la pensée égalitariste-libérale. Une fois par mois, Le Devoir propose à des professeurs de philosophie ou d'histoire, mais aussi à d'autres passionnés d'idées, d'histoire des idées, de relever le défi de décrypter une question d'actualité à partir des thèses d'un penseur marquant. John Rawls (1921-2002) est le philosophe politique le plus important de notre époque. Son livre Théorie de la justice (1971) est à la pensée politique ce que l'album Revolver des Beatles est à la musique populaire au XXe siècle.

Dans cet ouvrage, Rawls tente de définir, au-delà de toute conception particulière, quels seraient les fondements d'une justice sociale acceptables pour tous, peu importe la position de chacun dans la société. Pour ce faire, il propose une expérience de pensée. Il définit une situation hypothétique qui précède les conventions entres les individus. Dans cette «position originelle», les gens sont ignorants de leurs conditions réelles dans la société. Les deux premiers principes sont aujourd'hui largement acceptés. L. Blum: Le socialisme démocratique. Les socialistes face à la crise du capitalisme - Les essais - Pu. 15 Octobre 2009 par Lionel Jospin Téléchargez l'essai gratuitement (196,37 ko) Reprenant l'intervention de l'ancien Premier ministre lors des Rendez-vous de l'Histoire de Blois d'octobre 2009, à l'invitation de la Fondation Jean-Jaurès et de l’OURS, cet essai livre une vision à la fois historique et personnelle des rapports entre socialisme et capitalisme.

Si l'ampleur de la crise mondiale actuelle frappe les esprits, elle n'est pourtant pas la première alerte des excès d'un système capitaliste. C'est donc un sujet aussi ancien qu'actuel que Lionel Jospin aborde dans cet essai. Thèmes : Crise financière | Débats | Inégalités et redistribution | Le parti socialiste | Mots-clés : socialisme | capitalisme | Pourquoi l'Occident ne va pas à gauche ? Balises pour un projet de gauche. A propos de l'économie pluriel. André Gauron réagit ici au texte de Jean-Louis Laville et Alain Yvergniaux ( Balises pour un projet de gauche. Solidarité démocratique, développement durable, économie plurielle ) , en questionnant l'aptitude des services solidaires et démocratiques, de type associatif et public, à permettre une réelle régulation du marché : ces services relèvent-ils du refuge, du renoncement à porter la lutte au niveau des institutions, ou sont-ils potentiellement des vecteurs efficaces de transformation sociale ?

Je partage très largement l'idée développée par JL Laville et A Yvergniaux d'économie plurielle. Mais je constate que cette économie plurielle existe déjà et ce malgré une économie de marché dominante et en expansion constante (au-delà des à-coups conjoncturels). Il n'y a que les économistes, qui ne s'intéressent qu'à l'économie de marché, pour ne pas voir ce pluralisme.

En réalité, la question sous-jacente à la proposition de JL Laville et A. Pour un socialisme décent. Pour un socialisme décent. Retour aux sources d’une école de pensée qui a voulu donner avant tout au socialisme un fondement éthique. La crise d’identité de la social-démocratie amène une réflexion à frais nouveaux sur ce que sont les fondements du socialisme démocratique.

Un économisme dominant, qu’il soit d’origine marxiste ou causé par la prédominance d’une culture gestionnaire laisse dépourvu beaucoup d’esprits lorsque les politiques économiques et sociales connaissent des difficultés. Le débat tend alors à se limiter de savoir si le socialisme ne s’est pas trop compromis avec le libéralisme économique. La crise présente du capitalisme remet certes au premier plan la critique économique que les socialistes ont fait du capitalisme. Mais chacun sait bien quelle n’entraîne pas le retour à une économie administrée et qu’il faudra définir de nouveaux équilibres entre le marché et l’État, le capital et le travail, la compétition et la solidarité. De Gauche ? Les éditions Fayard viennent de publier, sous la direction des sociologues Alain Caillé et Roger Sue, un ouvrage collectif intitulé De gauche ? Les deux coordonnateurs et le noyau des contributeurs viennent de la Revue du MAUSS, lancée en 1981.

Le MAUSS est un sigle – Mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales – et un clin d’œil à un des pères fondateurs de l’école sociologique française et ami de Jaurès, Marcel Mauss, auteur en 1924 d’un remarquable et remarqué Essai sur le don. C’est dire que les gens du MAUSS se définissent intellectuellement par leur refus de l’économisme, par leur souci du sens des activités et par leur désir de penser les rapports sociaux dans leur globalité et leur profonde inter-individualité. Le parti pris des initiateurs du livre est simple : la distinction de la droite et de la gauche est pertinente, mais la gauche, « tout en restant fidèle à son passé » doit savoir « reformuler ses idéaux pour les adapter aux grandes mutations du monde ». 2.

PS : un projet hors du temps. La convention du PS vient d’adopter un document qui devrait logiquement préfigurer son programme présidentiel : « Pour un nouveau modèle de développement économique, social et écologique ». La lecture de ce document laisse pantois. Au point que l’on se demande si ses auteurs vivent bien ici et maintenant.

Ce document, qui, en dehors de la question importante de l’accroissement des inégalités, ne dit presque rien sur la situation réelle du pays, c'est-à-dire de la hauteur et de la dynamique des déficits, des relations compliquées mais fondamentales avec l’Allemagne, de la chute de l’Euro, de la perte de la compétitivité européenne, du jeu de dominos qui menace les pays de l’Union, nous promet page après page, dans la vieille logique des projets socialistes, des dépenses nouvelles et des droits nouveaux. Ce texte part de l’idée défendable que la crise que traversent les pays développés n’est ni ponctuelle ni cyclique.

Enfin, le texte est pauvre en propositions précises. . © Telos. Ce que serait "ma" gauche. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Edgar Morin La gauche. J'ai toujours répugné ce la unificateur qui occulte les différences, les oppositions, et les conflits. Car la gauche est une notion complexe, dans le sens où ce terme comporte en lui, unité, concurrences et antagonismes. L'unité, elle est dans ses sources : l'aspiration à un monde meilleur, l'émancipation des opprimés, exploités, humiliés, offensés, l'universalité des droits de l'homme et de la femme. Ces sources, activées par la pensée humaniste, par les idées de la Révolution française et par la tradition républicaine, ont irrigué au XIXe siècle la pensée socialiste, la pensée communiste, la pensée libertaire. Le mot "libertaire" se centre sur l'autonomie des individus et des groupes, le mot "socialiste" sur l'amélioration de la société, le mot "communiste" sur la nécessité de la communauté fraternelle entre les humains.

Mais les courants libertaires, socialistes, communistes sont devenus concurrents. "Edgar Morin. Le siècle des socialistes - une vidéo.

Salvador Allende de P. Guzman

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