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Le huis-clos

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Retraites: Twitter fait débat - Gaetan Gorce, Jean-Marc Ayrault, huis clos sur les retraites, commission des affaires sociales, twitter live-twit. Retraites : un travail parlementaire sans transparence. Mardi, la commission des affaires sociales examine, à huis clos, les amendements concernant le texte du projet de loi sur la réforme des retraites. Le président de la commission des Affaires sociales justifie sa décision en déclarant que « les députés sont plus directs et plus naturels si les débats ont lieu à huis clos ». Cette décision est scandaleuse et antidémocratique. L’examen des amendements en commission fait partie du processus officiel d’élaboration de la loi, et depuis la réforme du règlement, c’est même devenu une étape essentielle puisque c’est le texte de la commission qui est examiné dans l’hémicycle.

Des décisions importantes y sont prises : la preuve, c’est que dorénavant les ministres sont présents en commission, alors qu’ils ne l’étaient pas auparavant. Lors des débats sur la réforme du règlement de l’Assemblée, j’avais déposé des amendements visant à rendre les séances en commission publiques de plein droit. Pourquoi un débat à huis-clos ? LE MONDE pour Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Patrick Roger Quand le Parlement se résoudra-t-il à la transparence ? Avec l'examen en Commission du projet de loi sur les retraites, mardi 20 juillet, à l'Assemblée nationale le ridicule a été atteint. Le gouvernement publie de pleines pages de publicité dans les journaux sur les avantages d'une loi qui n'a pas encore été votée, dont la discussion n'a même pas commencé, mais le débat en Commission, lui, doit être soigneusement calfeutré, interdit de toute publicité.

Loin de l'ambition abondamment affichée de revalorisation du Parlement qu'était sensée porter la révision constitutionnelle de juillet 2008, le travail parlementaire est aujourd'hui profondément dégradé. Que se passe-t-il en effet ? Le huis clos fait polémique. Rideau sur les débats. La commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale examinera la réforme des retraites défendue par le ministre du Travail, Eric Woerth, de mardi à jeudi, à huis clos. Un choix pris par le bureau de la commission et son président, Pierre Méhaignerie (UMP) au motif qu’il garantit la «sérénité» des travaux. Déjà agacé par le calendrier -un rendez-vous crucial en plein mois de juillet- la gauche s’étrangle: «Sur un texte aussi important, c’est scandaleux», s’est notamment scandalisé le porte-parole des députés PCF, Roland Muzeau, alors que le groupe socialiste a réclamé, en vain, la publicité des débats.

Pourquoi ce huis clos pose-t-il problème? La réforme constitutionnelle de 2008 a considérablement accru l’importance des travaux en commission, qui est le lieu où s’examinent les textes de loi, article par article. «Certains redoutent un théâtralisme» «On a tout à gagner à la publicité des débats, a concédé le président (UMP) de l’Assemblée, Bernard Accoyer.

Mediapart brise le huis clos ! Twitter fait irruption dans les débats de la commission des affaires sociales sur les retraites. La commission des Affaires sociales examinera le texte sur les retraites à huis clos, ainsi en a décidé son président, Pierre Méhaignerie. De mardi à jeudi, les trois jours de débat que la commission consacrera à l'avant-projet de loi, trois points de presse sont cependant prévus chaque jour par la majorité et l'opposition. "Ce que Pierre Méhaignerie a souhaité, c'est qu'il n'y ait pas d'effets de manche, de théâtralité", expliquait mardi matin sur France Inter le président du groupe UMP à l'Assemblée, Jean-François Copé. Un objectif qui semble en passe de tomber à l'eau, avec l'intervention de Twitter, réseau social permettant de communiquer par micro-messages.

Début des hostilités par un député... Mardi matin, le député UMP Lionel Tardy, qui ne siège pas à la commission, a lancé les hostilités par un message Twitter réclamant de "bannir le huis clos en commission", un procédé qu'il juge "antidémocratique". Twitter s'invite dans le débat sur les retraites, actualité Politique : Le Point. Organisé à huis clos, l'examen du projet de loi sur les retraites par la commission des affaires sociales de l'Assemblée est l'occasion d'un autre débat : twitter ou ne pas twitter ?

Le réseau social fonctionnant par minimessages a, ces derniers mois, permis à de nombreux parlementaires de raconter minute par minute des réunions censées se tenir dans la discrétion. Ainsi l'audition de Raymond Domenech après la déroute des Bleus au Mondial ou la venue de François Fillon devant le groupe UMP après la défaite des régionales. En juin, alors qu'il recevait les députés de la majorité à l'Élysée, Nicolas Sarkozy avait d'ailleurs ironisé sur le fait que tous ses propos, notamment sur le remaniement à venir, se retrouveraient immédiatement sur le réseau. C'est donc afin de préserver le sérieux et le "naturel" des débats sur les retraites que le président de la commission des affaires sociales, Pierre Méhaignerie, a décrété le huis clos sur l'examen de la réforme. Communication politique: je twitte donc je suis transparent » Article » OWNI, Digital Journalism. Le réseau de microblogging est utilisé par certain(e)s politiques au nom de la démocratie.

Mais cette nouvelle pratique ne risque-t-elle pas d'aboutir à des contre-effets négatifs ? C’est le dernier truc en vogue chez certaines personnalités politiques : raconter en « live » les coulisses d’une réunion à ses « followers ». En twittant à tire-larigot, ces « chroniqueurs » numériques d’un nouveau genre ont érigé le principe de transparence comme moteur de leur action. Diffuser ce qui n’était pas initialement censé sur retrouver sur la place publique, devient leur geste de bravoure au nom de la démocratie et des citoyens.

Dans un univers où tant de mensonges et de bluff cosmétique faussent les relations et opacifient les décisions, comment effectivement ne pas applaudir des deux mains à la tentation de la transparence dont d’aucuns se font les chantres ? La transparence est effectivement vertu. Transparence, vous avez dit transparence ? Twitter ou ne pas twitter, telle est la question. Des députés PS commentent le débat sur les retraites sur Twitter: quid du huis clos? - LePost.fr. Jean-Marc Ayrault 20/07/2010 à 15h54 - mis à jour le 20/07/2010 à 16h16 | vues | réactions Le débat sur la réforme des retraites bat son plein à l'Assemblée nationale. Mais trois députés PS ont décidé de se rebeller. Alors que les discussions en commission sont supposées être en huis clos, ils rapportent en direct tout ce qu'il s'y dit en publiant des messages sur Twitter.

Pour tout savoir sur ce débat, vous pouvez donc suivre les messages publiés par Sandrine Mazetier, Gaëtan Gorce et Jean-Marc Ayrault, qui n'est autre que le chef du groupe PS à l'Assemblée. Les messages de Jean-Marc Ayrault permettent d'y voir un peu plus clair sur les projets du gouvernement, notamment sur l'âge légal de départ à la retraite... ... ou encore sur la retraite des moins de quarante ans : Et à en croire Gaëtan Gorce, ce n'est pas la fête en commission : Twitter les débats = un acte politique Les députés PS bravent le huis clos en toute connaissance de cause.

A l'UMP, certains n'en pensent pas moins Dont acte. Des députés twittent les débats sur les retraites. INTERVIEW : Gaëtan Gorce (PS) : "Twitter est un moyen de protester contre le huis clos" des débats sur les retraites, actualité Economie : Le Point. La gauche brise le huis clos en utilisant Twitter. Des députés socialistes ont choisi de briser le huis-clos de la réunion sur la réforme des retraites via le site de micro-blogging. Alors ça twitte ? De plus en plus. La messagerie instantanée de microblogging Twitter commence à imprimer sa marque dans le débat politique.

Sur ce réseau Internet, les utilisateurs peuvent diffuser, à leurs contacts identifiés, de courtes informations en temps réel : 140 caractères maximum par message. Les députés rodés aux nouvelles technologies n'ont pas tardé à comprendre l'usage qu'ils pouvaient en faire, y compris pour faire connaître leur travail de parlementaire. Expérience en taille réelle, mardi, lors du débat sur le projet de loi de réforme des retraites. La majorité ayant refusé que la réunion de la commission des affaires sociales soit publique, l'opposition s'est interrogée sur sa contre-attaque. Résultat : mardi, sans hésitation, la gauche a commenté la réunion en temps réel.

La chronique des arguments socialistes » Lionel Tardy, un député 2.0. Twitter brise le huis clos - La réforme des retraites. Le huis clos n'est guère respecté, à l'Assemblée nationale, lors de l'examen de la réforme des retraites. Les débats de la commission des Affaires sociales transparaissent dans la presse, mardi 20 et mercredi 21 juillet. Outil numéro 1 : Twitter. Les députés PS ont pris le relais de l'UMP Lionel Tardy (@deputetardy), absent des débats, pour envoyer sur Twitter des petits extraits des débats qui n'ont pas pour souci l'objectivité mais donnent une idée des échanges d'arguments.

"Plutôt que d'accepter le débat sur la retraite choisie, l'UMP cherche à faire croire que l'on renonce aux 60 ans... Manip! ", a écrit mercredi le député PS de la Nièvre, Gaëtan Gorce (@GGorce), l'un des plus actifs sur Twitter (site de micro-blogs avec des messages de 140 signes maximum). "Désolé je ne twitte pas de la buvette des parlementaires", ajoute-t-il à l'heure de la pause. Le président du groupe socialiste, Jean-Marc Ayrault (@jeanmarcayrault), s'est vanté mercredi matin d'avoir envoyé 19 tweets la veille. Que veulent-ils nous cacher ? J'assume cette question qui fleure le populisme. Je ne comprends pas en effet pourquoi la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale a ordonné le huis clos pour ses travaux, du 20 au 23 juillet, consacrés à l'examen du projet de loi sur les retraites (lefigaro.fr, 20 minutes, jdd.fr, nouvelobs.com) alors que le vote public aura lieu au début du mois de septembre.

Pierre Méhaignerie, président de cette commission, contre l'opposition et quelques députés de la majorité dont Lionel Tardy, a décidé de ne pas rendre public un débat qui ne va pas manquer, pourtant, d'être passionnant. Pierre Méhaignerie, homme compétent, intègre et profondément démocrate, a cependant formulé cette interdiction même si, après chaque séance, une conférence de presse sera organisée qui permettra une communication équilibrée. Devant le formidable déficit démocratique dont cette discrétion durant quatre jours va être responsable, je ne parviens pas à trouver une justification pertinente. Huis clos : ma proposition de résolution modifiant le règlement de l'Assemblée nationale.