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La religion au coeur de la République

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L'Etat sarkozyen est-il vraiment "laïc" ? - Politique. Nicolas Sarkozy a estimé, jeudi 3 mars, que la "chrétienté a laissé" à la France "un magnifique héritage de civilisation". "Cet héritage nous oblige, cet héritage, c'est une chance, mais c'est d'abord un devoir, il nous oblige, nous devons le transmettre aux générations, et nous devons l'assumer sans complexe et sans fausse pudeur", a expliqué le chef de l'Etat au Puy-en-Velay (Haute-Loire) lors d'une visite liée à "l'héritage patrimonial de la France" dans ce haut-lieu du catholicisme, l'une des étapes du pèlerinage catholique vers Saint-Jacques de Compostelle, alors que Les Echos révélaient qu'il pourrait assister le 1er mai prochain à la béatification de Jean-Paul II alors qu'aucun président français en exercice avant lui ne s'était encore déplacé pour ce genre de cérémonie.

Selon Nicolas Sarkozy, le "premier devoir" est de "conserver et restaurer" cet héritage, une "mission, a-t-il promis, "à laquelle l'Etat ne peut et ne doit se dérober". "Héritage chrétien" "Laïcité positive" [DRÔLE D'EN-DROIT] : Quand un ministre français à l'étranger prend ses croyances pour une vérité d'Etat. Lundi 10 janvier 2011. Les ministres ont, comme toute personne, le droit d’avoir des opinions personnelles et parmi celles-ci des croyances religieuses. Toutefois, parce qu’ils sont au service du peuple français et de l’intérêt général, il n’en sont pas moins soumis à l’obligation de respecter les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République et notamment le principe de laïcité. L’un d’entre eux semble malheureusement l’oublier, ce qui est d’autant plus regrettable qu’il fut un jour porte-parole du gouvernement. Il s’agit de l’actuel ministre des Affaires Européennes, Laurent Wauquiez (sa bio ici).

Certes, l’ex-plus-jeune-député-de-France avait déjà exprimé ses convictions avec un certain luxe de communication. Mais le ministre est allé plus loin. Voici un extrait de l’interview (trad. . « Question de la Süddeutsche Zeitung : De nombreux Français et Allemands affirment, dans un récent sondage, se méfier des musulmans en Europe. L. Laïcité : la nécessité d'un bouclier constitutionnel.

Procession de la Fête-Dieu dans les rues du Quartier Latin à Paris. Language • Login • Upload • High quality Average quality Dialup Like Add to album Share Download ‹Embed› Play Current Time 0:00 Duration Time 0:00 Remaining Time -0:00 Loaded: 0% Progress: 0% Fullscreen Mute Report to editors Make changes Delete medium clicks Procession de la Fête-Dieu dans les rues du Quartier Latin à Paris jacbuffet 15/06/2009 21:14:59 14 juin 2009, Fête-Dieu (Paroisse de Saint-Nicolas-du-Chardonnet) - Vidéo pour La Porte Latine – Réalisateurs : JP.

Please type your posting here Edit comment Delete posting JosephB 22/07/2010 09:49:56 Oh holy tradition, when will i see you in my country. Lechouan 20/06/2009 01:40:36 Bravo !! Jerome472 19/06/2009 15:54:38 Merci pour la video ! Www.cine-art-loisir.com 17/06/2009 14:20:07 www.cine-art-loisir.com jacbuffet 16/06/2009 10:22:53 Vous avez tout à fait raison. Saladin 16/06/2009 09:42:04 Je pensais que la procession était censée débuter après la messe et non avant, me trompé-je ? Similar media 876 clicks • 0 Postings Holy mass!!! 11,289 clicks • 159 Postings. Le modèle laïque français en débat. Sarkozy, la laïcité et les services publics. Le “plan banlieue” prévoit l’évangélisation des racailles « Caro. C’est une nouvelle qui pourrait bien rallumer la guerre scolaire. Le gouvernement déshabille l’école publique pour mieux aider l’école privée catholique à "évangéliser" les banlieues.

Sitôt révélé par le site Mediapart, le projet d’un fonds spécifique destiné à encourager l’implantation de lycées privés catholiques dans les quartiers populaires a mis les laïques et les enseignants sur le pied de guerre. Le projet fait tache alors que lycéens et professeurs se mobilisent contre la suppression à venir de plus de 11 000 postes d’enseignant dans le public, notamment dans les ZEP. D’autant qu’en principe l’aide publique attribuée aux écoles privées ne peut augmenter si celle accordée à l’école publique augmente, selon la règle coutumière des 80/20 (80 % au public et 20 % au privé). Il est pourtant dans les cartons depuis le plan « Espoir banlieues », qui prévoit d’« encourager la contribution de l’enseignement privé à l’égalité des chances ». Le Vatican décomplexé Like this: J'aime chargement… St Nicolas, St Benoît et la “laïcité positive” « Caroline Foures.

Une laïcité de chanoine. La laïcité à la française vit-elle ses dernières heures ? « La société a changé », nous dit Michèle Alliot-Marie. La loi de 1905 est censée suivre. Elle nous annonce une modification, non pas de sa lettre, mais de son esprit, par circulaire ou par décret. Encouragé par de tels propos, le recteur de la mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, demande carrément un « moratoire ». Personne ne peut prétendre être surpris. Nicolas Sarkozy l’avait promis, et même écrit en 2004 dans La République, les religions et l’espérance : un livre de combat contre une conception stricte et ambitieuse de la laïcité à la française, qualifiée de « sectaire ». Il envisageait même de modifier l’article 2 – selon lequel « l’Etat ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte » – pour financer des lieux de culte sur fonds publics. Officiellement, il s’agit d’aider l’islam à rattraper son retard.

Jamais, depuis un siècle, la France n’avait connu une telle frénésie dans la construction de lieux de culte. Le chanoine Sarkozy au Vatican. "Sarkozy et le pape ne sont plus sur la même longueur d'onde" | Auteur du livre « Sarkozy et Dieu, de l’usage politique des monothéismes », le sociologue Marc Andrault explique à Rue89 que, si le président français parle toujours de « laïcité positive », son discours sur le fait religieux a changé à l’occasion de la visite ce week-end de Benoît XVI en France.

Le sociologue Marc Andrault (DR) En soutenant de nouveau le concept de « laïcité positive », Nicolas Sarkozy se situe-t-il dans la même ligne que son polémique discours au palais de Latran, prononcé le 20 décembre à Rome ? Pas du tout. Au Latran, il mettait derrière la notion de « laïcité positive » une laïcité qu’il faudrait modifier en faveur des religions, alors qu’à l’Elysée il reprend le concept de « laïcité positive » mais en disant qu’elle est positive pour toutes les familles spirituelles.

Il a changé son discours à la suite des réactions qu’il a suscitées. Nicolas Sarkozy a maintenu cette expression de « laïcité positive », vendredi à l’Elysée, pour faire croire à une continuité. Nicolas Sarkozy ou l’esprit de 1905 en danger (Caroline Fourest) Les dernières déclarations de Nicolas Sarkozy confirment toutes les craintes émises depuis des années par Caroline Fourest, Fiammetta Venner et ProChoix à son sujet concernant la laïcité. Nous republions ici un texte paru en novembre 2007 dans la revue Après-Demain. Le compromis de 1905 est menacé par les instrumentalisations politiques de toutes parts.

D’un côté, l’extrême droite s’en sert comme prétexte pour interdire la construction de lieux de culte musulmans en multipliant les recours administratifs douteux. De l’autre, certains élus locaux cherchent au contraire à contourner la loi de 1905 pour financer la construction de mosquées par clientélisme, au risque de favoriser l’islam politique au détriment de politiques culturelles et sociales en faveur de l’égalité. La loi de 1905 en otage Autant la volonté d’empêcher la construction d’une mosquée, comme à Nice, doit être combattue car elle révèle un impensé raciste et une volonté de maintenir la prédominance culturelle chrétienne. Ripostes : Fourest, Vanneste, Sarkozy et le pape « Caroline Four. La Rochelle 2008 : Le danger de la “laïcité positive” (Fourest)

Quand le prêtre formera l’instituteur. On assiste à un assaut sans précédent pour tenter d’affaiblir l’enseignement républicain et laïque au profit de l’enseignement privé et confessionnel. En principe, la République "ne reconnaît, ne salarie, ni ne subventionne aucun culte". En coulisse, tout est fait pour torpiller l’esprit de cette loi dès qu’il s’agit d’éducation nationale. Dans la plus grande discrétion, tout un pan du discours prononcé par Nicolas Sarkozy à Saint-Jean-de-Latran vient d’entrer en vigueur. On se souvient de cette phrase dans laquelle le président plaçait le prêtre au-dessus de l’instituteur "dans la transmission des valeurs".

Depuis, il a tenté de minimiser. Ces mots traduisent pourtant une vision de la transmission et de l’enseignement que son gouvernement applique à la lettre. Dans une autre partie de son discours, moins célèbre, le président regrettait que la République ne reconnaisse pas la "valeur des diplômes délivrés par les établissements d’enseignement supérieur catholique". Caroline Fourest. A Sartrouville (78), le lycée privé Jean-Paul II a bénéficié des. À Sartrouville (78), une banlieue parisienne de classes moyennes, trône sur les bords de Seine, le lycée Jean-Paul II, un établissement catholique privé flambant neuf.

De rares grandes résidences et le Château de Maisons-Laffitte cernent l’établissement, de part et d’autre de la Seine. A part ça, rien à l’horizon. La ligne de bus même s’arrête à quelques cinquantaines de mètres du bahut. Drôle d’endroit pour un lycée. Baies vitrées, lignes épurés, grilles semblables à celles d’un parking extérieur, les locaux eux-mêmes semblent illustrer quelque chose… La pureté religieuse ? Mix de sous Le lycée, qui accueille aujourd’hui 150 élèves de seconde, a été inauguré en grandes pompes en octobre dernier, par Mgr Aumonier, l’Evêque de Versailles, grand patron de l’enseignement catholique en France, et Olivier Roucher, Directeur diocésain de l’enseignement catholique. La région a participé à hauteur de 70% (soit 1,36 millions d’euros) à la construction du lycée.

Fadela Amara Dessin de Mor. L’enseignement catholique à l’assaut des zones “sensibles” « Car. 26 septembre 2007 Lorsque le service public et l’éducation nationale font défaut, le privé et le religieux se proposent de combler le vide. Parfois pour le meilleur, souvent pour le pire. Fort de leur succès (des milliers d’inscriptions refusées cette année faute de place), l’enseignement catholique a fait savoir qu’il souhaitait "installer des antennes dans les zones sensibles". Son secrétaire général, Eric de Labarre, voudrait relever le "défi". Ainsi, pendant que l’école publique est attaquée de tout part, l’enseignement catholique commence timidement à négocier les restes du cadavre. Caroline Fourest Like this: J'aime chargement… Le ministère de l’Education nationale travaille à uniformiser le.

Il y a tout juste 50 ans, la loi Debré (Michel) organisait solennellement la mise en concurrence des enseignements primaire et secondaire public et privé. Depuis la réforme avortée de Devaquet en 1986, l’on songe à organiser la concurrence dans l’enseignement supérieur. Hé bien le vieux loup vient de ressortir des tiroirs du ministère de l’Education nationale. L’objectif : uniformiser les statuts et les modes de gestion et de financements du public et du privé.

Dans un premier temps, la loi Pécresse, qui fait entrer le public dans une marche forcée vers l’ "autonomisation", était déjà synonyme de désengagement de l’Etat. Dans une deuxième phase, la même ministre mène , dans la plus grande discrétion, une contractualisation avec financement public pour les établissements supérieurs privés associatifs fédérés par l’Union des établissements d’enseignement supérieur catholique (Udesca) et l’Union des grandes écoles indépendantes. Vases percés mais communicants L’UMP applaudit Dessin de Ray Clid. Eric Besson annonce de futures formations d’imams à l’université. Le ministre de l’Immigration et de l’Intégration Eric Besson a annoncé ce mardi que des discussions étaient en cours pour mettre en place des formations destinées aux futurs imams dans des universités publiques, ce qui constitue une première en France. Le ministre se trouvait à l’Institut catholique de Paris qui dispense depuis janvier 2008 un cycle de formation intitulé «Religions, laïcité, interculturalité» et accueille chaque année une vingtaine de futurs imams et aumôniers recevant par ailleurs une formation théologique dans des instituts confessionnels.

A l’occasion de sa visite, le ministre a annoncé la reconduction de la convention avec l’Institut Catholique de Paris pour la prochaine année universitaire 2010-2011.Il a également déclaré qu’il apportait «son soutien au développement de deux nouvelles formations» du même type dans «des universités de province» souhaitant que «50 agents cultuels et culturels» puissent y être «diplômés chaque année à partir de l’an prochain». Loi Carle : la prime à l’évasion scolaire. Résister à la communautarisation suppose de résister à l’exode scolaire qui saigne l’école publique au profit d’écoles privées confessionnelles. L’Assemblée nationale s’apprête à faire tout le contraire. Lundi 28 septembre, en toute discrétion, elle s’apprête à voter la loi Carle… qui force les collectivités locales à devenir les principaux mécènes de cette hémorragie.

Sous prétexte de clarifier un flou juridique, cette loi oblige les mairies à financer les écoles privées d’autres communes si leurs résidents ont choisi d’y scolariser leurs enfants. Quatre critères sont prévus pour rendre cette dépense obligatoire : si des parents parviennent à montrer que "la capacité d’accueil" de leur commune de résidence est insuffisante, en cas "d’obligation professionnelle", pour "des raisons médicales", ou si un frère ou une soeur est déjà scolarisé dans cette autre commune.

Autant dire que les écoles privées ne devraient avoir aucun mal à faire passer les mairies environnantes à la caisse. Le projet de loi Carle sur le financement des écoles privées rep. Après 9 mois de gestation dans les tuyaux de l’appareil législatif, le projet de loi Carle, qui avait été voté au Sénat le 10 décembre 2008, passera ce lundi 28 septembre 2009, devant l’Assemblée Nationale, après moult reports fleurant bon l’esquive sournoise du débat public. Avec ce projet de loi, une nouvelle étape, cruciale, va peut-être être franchie, dans le détournement des principes qui fondent le service public laïque de l’enseignement, mené par le gouvernement. Derrière la loi Carle en effet, se cache l’introduction subreptice et inédite en France, d’un chèque éducation pour les écoles privées, sur un air néo-libéral impatient de faire rimer éducation et consommation.

Une entorse dangereuse aux principes républicains, qui depuis Jules Ferry, ont consacré le lien consubstantiel entre la Commune et son Ecole publique. Un pactole de 400 millions d’euros Une loi que la Pologne l’Italie ou le Portugal pourraient nous envier Public et privé sur un pied d’égalité. La proposition de loi Carle, adoptée le 10 décembre 2008 par le. Une vive inquiétude est en train de naître dans le milieu éducatif. Initialement prévue le 15 puis le 18 juin, la proposition de loi Carle, déjà adoptée par le Sénat le 10 décembre 2008, passera à l’Assemblée à la fin du mois. Le texte, qui vise à clarifier les responsabilités des communes concernant le financement des écoles élémentaires privées, prévoit « la parité de financement entre les écoles élémentaires publiques et privées sous contrat lorsqu’elles accueillent des élèves scolarisés hors de leur commune de résidence ».

Tout est parti de l’ « article 89 » de la loi du 13 août 2004, goutte d’eau qui, voici cinq ans, fit déborder le vase des rancœurs toujours vivaces, d’une guerre scolaire public-privé jamais enterrée. En réalité, derrière l’article 89 se cachait, ni plus ni moins, la tentative discrète d’instaurer en France, le « chèque éducation », cher aux ultra-libéraux anglo-saxons. Vive l’esprit d’entreprise ! © Nardo « Eviter une logique de ghettoïsation » Loi Carle : 500 millions d'euros des maires à l'école privée | R. Petits tours de passe-passe de l'enseignement catholique en banl. Le Sénat vote une rallonge de 4 millions d'euros pour l'école privée.

Loi Carle : les factures commencent à tomber. L'enseignement privé arrosé par des financements publics. Vrais et faux laïques (Caroline Fourest) - une vidéo Actu et Pol. Laïcité : La clarification est un combat. Les tribunaux sous pression du religieux.