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Inégalités

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Vers la ville “durable et connectée” : un chemin plus tortueux q. L’initiative pour le « développement urbain connecté » (Connected Urban Development, CUD) que promeut Cisco, et qui a tenu conférence à Amsterdam les 23 et 24 septembre 2008, frappe d’abord par son ambition et par le niveau d’engagement qu’elle a obtenu de 7 grandes métropoles mondiales. Le maire d’Amsterdam a consacré toute une journée à la conférence, celui de Lisbonne a fait le déplacement ; Manoel Barroso, président de la Commission européenne, et Viviane Reding, commissaire européenne à la Société de l’information et aux Médias, ont envoyé un message vidéo. Chacune des villes associées a engagé un ou plusieurs projets de grande ampleur : un réseau de télécentres de proximité, un système de péage urbain, des bâtiments verts, flexibles et intelligents, une production et une distribution d’énergie décentralisées… Si ces projets réussissent, ils peuvent avoir une incidence significative sur la consommation d’énergie, les congestions urbaines, la pollution. 6 milliards d’absents ?

Cart générationnel. Sarkozy élu par les vieux, Obama par les jeunes ? Un peu courte sans doute, l’hypothèse n’en ouvre pas moins deux pistes. La première nous mène aux urnes et elle est jalonnée d’un peu d’inquiétude. Le vote Sarkozy en 2007 est en effet fortement discriminé par l’âge (64% des plus de 65 ans ont voté pour lui), davantage que par la profession, le sexe ou le lieu d’habitation. Face aux effets électoraux du vieillissement de la pyramide des âges, la gauche française pratique une politique de l’autruche tétanisée, combinant aveuglement et inaction, oubliant même que les jeunes ne lui sont pas plus naturellement acquis que le « peuple ». Heureusement, si les jeunes ne sont pas toujours de gauche, la réciproque est vraie.

Les vieux — de plus en plus nombreux — ne votent pas toujours à droite (Gilles Corman, p. 18). La seconde piste nous mène, elle, à la fois dans la rue et dans des questions d’ordre bien plus théorique. Génération fuyante La philosophie s’en méfie. Générations et inégalités. Points de vue sur le monde 2.0. Internet est-il la voix du peuple ? - novövision.

La société française : les mots et les chiffres - La vie des idé. À partir des données de l’Observatoire des inégalités, Louis Maurin oppose les chiffres aux discours et brosse le tableau des nombreuses inégalités – économiques, culturelles, sexuelles – qui continuent de séparer les Français. Louis Maurin, Déchiffrer la société française, préface de Denis Clerc. Paris, La Découverte, 2009, 368 pages, 18, 50 euros. Dans Déchiffrer la société française, Louis Maurin, journaliste à Alternatives économiques, dresse un portrait de la société française et présente un état des lieux de ses grandes évolutions.

Il s’appuie sur le travail de l’Observatoire des inégalités, qu’il dirige, et qui vise à fournir des informations et des analyses sur les inégalités depuis 2003. Le livre constituant une vaste synthèse sur la société française, nous ne rendrons pas compte ici de toutes les évolutions retracées par l’auteur. Un travail de synthèse Louis Maurin considère que de nombreux discours sur la société française sont en décalage avec la réalité sociale du pays. Les injustices réparables selon Amartya Sen. "Les inégalités entre diplômés et non-diplômés n'ont jamais été. Bio Express ÉRIC MAURIN Economiste et sociologue, directeur de recherche à l’EHESS, Eric Maurin travaille sur la question des inégalités et des ségrégations sociales, scolaires et territoriales.

Son nouvel essai, La Peur du déclassement, approfondit sa lecture de la société française déjà entrevue dans L’Egalité des possibles, puis dans Le Ghetto français, sur les questions plus ponctuelles de l’emploi ou de la ségrégation urbaine. Qu’est-ce que le déclassement ? C’est une perte de statut, une chute soudaine dans la hiérarchie sociale. On a un rang et on le perd. Par exemple, quelqu’un se fait licencier au milieu de sa vie et perd toutes les protections qu’il avait accumulées : on a là tous les ingrédients d’un déclassement.

Quelle est l’importance du phénomène ? Il y a une réalité douloureuse du déclassement. Qu’est-ce qui alimente cette peur ? Les enquêtes sur la peur de l’avenir montrent une chose : plus les emplois sont protégés, plus les personnes sont inquiètes. Vivons-nous encore dans une société de classes ? - La vie des id. Ce texte est la version rédigée de l’allocution prononcée par l’auteur lors du forum Réinventer la démocratie, organisé par La République des Idées à Grenoble en mai 2009. Olivier Schwartz participait à une table-ronde consacrée au thème « Classes, générations, âge », aux côtés de Louis Chauvel et de François Héran. L’enregistrement audio de cette table-ronde est disponible en podcast sur le site de La République des Idées]. Photo : (cc)Alain Bachellier La question de la démocratie qui nous est posée aujourd’hui, c’est au fond celle de savoir dans quelle mesure nous sommes aujourd’hui capables, pour reprendre une expression de Robert Castel, de continuer à former, ou de recommencer à former une société qui soit une « société de semblables ».

Pour que mon propos soit sans ambiguïté, il va de soi que j’adhère complètement et pleinement à cet objectif à la fois civique et politique. Extension du domaine du désavantage social Et par ailleurs, il y a les jeunes.