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Identité nationale

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Histoire et mémoire des discriminations en matière de nationalité française. Notes Ce texte a fait l’objet d’une première version présentée au colloque « The new cleavages France », organisé du 9 au 12 octobre 2003 à l’université de Princeton par le « Program in European Politics and Society » de cette université et l’Institut d’études politiques de Paris. Cf. David H. Donald, Charles Sumner and the Rights of Man, New York, Alfred A.

Professeur de droit et d’économie politique à l’université de South-Carolina (1835-1856), puis au Columbia College (1857-1865) enfin à la Columbia Law School (1865-1872). Cf. Charles Sumner papers, microfilms, box 84, letter of the 8 th of March 1872, Library of Congress, (traduction de l’auteur). Tous les individus sont égaux devant la loi, ainsi aucun ne peut retenir un autre en esclavage. David H. . « For the idea itself finds little favor in that hierarchical kingdom ». David Blackbourn, Fontana History of Germany 1780-1918, The Long Nineteenth Century, Fontana Press, Londres, 1997, p. 261-262. Cf. Cf. Cf. Cf. Cf. F60/1485. Cf. Cf. Nationalité : l'originalité française. « Les déchéances de nationalité rappellent les guerres du XXe siècle » Patrick Weil.

Éric Besson a cherché, mais il n'a pas trouvé. «Dans l'état actuel du droit», la procédure de déchéance de nationalité «semble très difficilement applicable» au Français musulman de Loire-Atlantique accusé, par Brice Hortefeux, de polygamie et de fraude aux allocations familiales et dont l'épouse a été verbalisée pour avoir conduit avec un niqab. Éric Besson n'a rien trouvé non plus du côté des procédures de retrait et de perte de la nationalité prévues par le code civil. C'est ce qu'il écrit à Brice Hortefeux, en réponse à sa demande, dans un courrier mis en ligne mardi 4 mai sur Le Figaro.fr. Qu'à cela ne tienne, le ministre de l'immigration et de l'identité nationale propose de modifier le code de la nationalité.

Entretien avec l'historien Patrick Weil, auteur de Qu'est-ce qu'un Français? Éric Besson envisage de réformer le code de la nationalité afin de faciliter la déchéance de la nationalité française. En France, il y a un ou deux cas de déchéances maximum par an. Persée : Portail de revues en sciences humaines et sociales. La fabrique de l'identité nationale. Le lancement du « grand débat » sur l'identité nationale, au moment où les Français s'inquiètent de la hausse du chômage, relève du calcul politique.

Il traduit aussi le retour d'un nationalisme de droite. Comme toute identité, l'identité nationale est d'abord affaire de conscience personnelle et d'expérience vécue. On peut être français sans se sentir français. On peut même se sentir français sans l'être… De la fierté patriotique à l'indifférence tranquille, en passant par l'exaltation des valeurs républicaines, le chauvinisme étroit ou le nationalisme agressif, il y a mille manières de décliner son appartenance à la nation. Pour autant, l'identité nationale ne dépend pas seulement des individus et de leurs préférences, mais également des modèles d'identification (mythes, symboles, valeurs, préjugés, récits) qui leur sont proposés. La nation, une idée progressiste Contrairement à ce que l'on croit souvent, la nation fut longtemps une idée progressiste.

L'antagonisme franco-allemand. L'ère des Réseaux-nations. Nation ou nationalisme : la marge étroite. L’« identité nationale » au miroir des sciences sociales. L’« identité nationale » : un faux problème - La vie des idées. Quelques mois après la création d’un « ministère de l’immigration et de l’identité nationale », une première dans l’histoire de la République, l’historien Gérard Noiriel décrypte les usages politiques de la notion d’identité nationale depuis le XIXe siècle jusqu’à la campagne présidentielle de 2007. Recensé : Gérard Noiriel, À quoi sert « l’identité nationale » ?

, Marseille, éditions Agone, collection « Passé & présent », 2007, 154 p. Lire aussi : « Parler d’autres langages que celui de la science », entretien avec Gérard Noiriel [8-01-2008] Cet ouvrage est le premier titre de « Passé & présent », la collection que le CVUH (le Comité de vigilance face aux usages publics de l’histoire) vient de créer aux éditions Agone. Fondé au printemps 2005, le CVUH regroupe des historiens, des chercheurs et enseignants du supérieur et du secondaire, préoccupés par ce qu’ils considèrent comme une « instrumentation politique de l’histoire ». L'identité nationale sous le regard des historiens - Mouvem.

De la nation France et de la démocratie - La vie des idées. Critiquant le « néo-nationalisme », imprégné de barrésisme, de Nicolas Sarkozy, l’historien Vincent Duclert a rassemblé un ensemble de textes pour montrer que, si la France a une « identité », celle-ci est profondément démocratique, fondée sur des idéaux qui remontent aux Lumières et à l’Antiquité. Recensé : Vincent Duclert, La France, une identité démocratique, les textes fondateurs.

Seuil, 2008. 25€. L’histoire – et en particulier l’histoire politique – semble être une pièce majeure du discours du président Sarkozy. La défense de l’identité nationale et le rejet de l’« auto-flagellation » en constituent les deux piliers rhétoriques. Plusieurs historiens de gauche (notamment dans un récent ouvrage, Comment Nicolas Sarkozy réécrit l’histoire de France [1]) les ont critiqués avec virulence. L’auteur approfondit son analyse en disséquant la principale innovation de ce discours, le ministère de l’immigration et de l’identité nationale. Pascal Blanchard, les immigrés français. Les ERNEST - une vidéo. «Comment défendre les mythes nationaux avec l'outillage mental d. Le blog que vous cherchez n'est plus accessible depuis cette adresse.

Vous pouvez le consulter à l'adresse suivante : socialismedemocratie32.over-blog.fr Liste des articles du blog socialismedemocratie32.over-blog.fr : Pour un nouveau modèle français La France est à la croisée des chemins. Au cours de deux siècles d'histoire républicaine, nous avons progressivement édifié un modèle politique, social et économique fondé sur quelques principes… Des paroles et des larmes Que vaut la parole politique ? Les promesses de François HOLLANDE aux maires Inaugurant le Congrès des maires, mardi 20 novembre, le chef de l’État a précisé son projet de décentralisation.

Nationalisation des agences de notation ! Rien ne justifie que le monde de l’économie soit dirigé par ce que Monsieur Trichet dénonçait comme « une petite structure oligopolistique ». François Hollande assume enfin le hollandisme François Hollande a-t-il réussi à rattraper le temps perdu ? Jean Christophe CAMBADELIS : la Troisième Gauche. Générations Engagées. Depuis près de deux mois, le gouvernement sarkozyste s’emploie avec acharnement à imposer un débat dont la vocation serait de lutter contre la prétendue menace qui pèserait actuellement sur notre « identité nationale ». Nous avons rapidement pu constater que derrière l’emploi de cette expression se dissimulait une stratégie purement électoraliste doublée d’un projet politique ethnicisant particulièrement inquiétant.

Tout d’abord, il convient de s’interroger sur la signification même du terme « identité » avant de lui accoler l’adjectif « national ». L’identité ou la reconnaissance de ce que l’on est par soi-même est évolutive et diffère selon le parcours de chacun. La somme de ces identités complexes et diverses en perpétuelle mutation a su s’intégrer au cours de l’Histoire dans une identité culturelle commune composée de règles, de normes et de valeurs. Pour conclure, je dirais qu’en réalité chaque citoyen perçoit différemment le lien qui l’unit à la nation. L’identité nationale, une question européenne. Tous patriotes, gloires nationales et arrangements avec l’histoire Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, un conflit sur les délimitations de communautés nationales a traversé toute l’Europe.

Communautés de combattants ou de patriotes ou bien communauté incluant tout le monde y compris les juifs, les immigrés, toutes les victimes de la guerre. En intervenant sur le plateau du Vercors pour consolider la décision politique de faire débattre en France de l’identité nationale, Nicolas Sarkozy rouvre de fait ce conflit. En France ne vouloir appeler « Français » que les combattants ou patriotes, c’était affirmer que la nation n’avait pas failli. Or la défaite de 1940 avait été à l’évidence « nationale », l’occupation une humiliation « nationale » et pour pouvoir s’approprier 1945 comme une victoire, elle aussi nationale, il fallait beaucoup d’imagination, nous a rappelé il n’y a pas si longtemps (2003) Pieter Lagrou.

Le christianisme comme racines idéologiques des nations occidentales. Comment se sentir européen ? - La vie des idées. Jan-Werner Müller, Constitutional Patriotism, Princeton et Oxford, Princeton University Press, 2007, 177 p., 15 euros. Les démocraties libérales peuvent-elles, doivent-elles faire l’objet d’un attachement et d’une loyauté spécifiques, au-delà de l’attachement à l’Etat-nation ? Les partisans du « patriotisme constitutionnel » ont répondu positivement à cette question : la construction européenne permet de dissocier l’ordre juridique de la communauté politique et l’ordre culturel, historique et géographique des identités nationales ; l’identité politique de l’Union pourrait se stabiliser grâce à l’attachement volontaire à des valeurs ou à principes éthico-juridiques universels (liberté, solidarité, pluralisme, tolérance) – nouvelle figure du cosmopolitisme rationnel, dont Kant aurait été le précurseur [1]. Le patriotisme conceptuel : origine historique et enjeux théoriques L’Europe comme champ d’application privilégié du patriotisme constitutionnel L’ouvrage de J.

. [1] E. . [2] D. . [5] Voir F. Pour une identité en mouvement. "L'Identité nationale, une énigme", de Marcel Detienne - LeMonde. "L'Identité nationale, une énigme", de Marcel Detienne. Feu sur Ernest Lavisse, Fernand Braudel, René Rémond et Pierre Nora !

Tous coupables d'avoir, du haut de leur chaire d'historien, fabriqué une identité nationale aussi artificielle qu'orgueilleuse. Non, la France n'est pas le pays incomparable et exemplaire dont ces "historieux" entretiennent le mythe depuis les débuts de la IIIe République. La France a sa personnalité, bien entendu, mais quel pays n'en a pas ? Parler d'elle comme d'une "terre d'excellence", singulière, rare, c'est se comporter en nationaliste étroit. Helléniste réputé, anthropologue comparatiste, Marcel Detienne, né en Belgique en 1935, est à la bonne distance pour s'attaquer aux gloires de l'historiographie française.

Dans cet imaginaire, observe Marcel Detienne, il n'y a pas de place pour l'étranger, pour le métèque. Marcel Detienne déconstruit avec le même entrain le mythe d'une France immanente, depuis toujours elle-même. L'Identité nationale, une énigme, de Marcel Detienne.